Le conseil général des Hauts de Seine se désintéresse de l’environnement
Le conseil général des Hauts de Seine se désintéresse de l'environnement
Lors du vote sur le budget, le conseil général des Hauts-de-Seine, présidé par Patrick Devedjian, a décidé de supprimer les subventions qu'il versait à Airparif et Bruitparif.
Pour les élu-e-s régionaux EELV, les missions de ces organismes sont essentielles. C’est Airparif qui mesure les polluants et informe les Franciliens en cas de dépassement des seuils. Cette structure aide les collectivités à élaborer des plans de lutte contre la pollution atmosphérique.
Alors que des pics de pollution aux particules s'annoncent dans les prochains jours, alors que le débat sur la transition énergétique débute, il est plus que jamais urgent de donner les moyens à Airparif d’accomplir sa mission.
« 40 000 décès par an en France sont liés à la pollution de l’air : il est insupportable que des élu-e-s affichent un tel mépris pour le sujet en refusant de financer ce qui est un service public », insiste Mounir Satouri, président du groupe des élu-e-s EELV au Conseil régional d’Ile-de-France.
Airparif s’était déjà heurté à un élu des Hauts-de-Seine, le député-maire UDI d'Issy-les-Moulineaux André Santini. Celui-ci a fait retirer un capteur situé sur sa commune, un retrait injustifié qui entrainera un surcout de 50 000 euros pour le repositionnement d’un nouveau capteur, selon Airparif (communique_de presse_sur la station_issy les moulineaux_130617).
« Les élu-e-s départementaux des Hauts de Seine ont choisi d’augmenter le budget des routes, de diminuer celui des transports en commun, de supprimer les thermomètres environnement et bruit… nous craignons qu’ils ne s’inscrivent dans la mouvance de la fin de l’ère Sarkozy : l’environnement, ça commence à bien faire ! », poursuit Mounir Satouri.