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« Fuite de gaz à Rouen : accélérer la mise en place des plans de prévention des risques technologiques »

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« Fuite de gaz à Rouen : accélérer la mise en place des plans de prévention des risques technologiques »

 

Le mercredi 23 janvier 2013,

2013, l’année européenne de l’Air commence mal. Airparif a confirmé cette nuit que le gaz dégagé par l’usine Lubrizol de Rouen – le Mercaptan- avait été détecté sur plusieurs départements franciliens.

Les éluEs EELV Franciliens s’alarment du déficit d’information qui a été constaté sur la gestion de cet incident industriel et sur l’éventuelle dangerosité des fuites constatées. Ils appellent à une plus grande transparence des industriels et des autorités vis à vis des populations.

L’Usine Lubrizol, comme 656 autres sites français, est classée « Seveso seuil haut » -donc présentant des risques d’accident majeur.Ces sites font l'objet de 421 plans de préventions des risques technologiques dont l’objectif est de maîtriser l’urbanisme autour de ces sites dangereux et de protéger les riverains. La prescription de ces PPRT doit déterminer les mesures à prendre pour réduire les risques à la source et celles permettant de protéger les populations environnantes en cas d’accident. A ce jour, selon Delphine Batho, moins de la moitié de ces plans ont abouti et été mis en œuvre.

On trouve 37 sites Seveso « seuil haut » et 56 « seuil bas » en Ile-de-France qui donnent lieu à 28 plans de prévention des risques technologiques. Si l’ensemble de ces plans a été prescrit, selon le ministère, il en reste une bonne partie à mettre en oeuvre.

Les éluEs EELV du Conseil régional demandent que l’Etat mette en place les moyens nécessaires pour accélérer ce processus. Ils demandent également un fond public d’aide aux riverains de ces sites pour les aider à financer les travaux prescrits par ces plans de prévention, qui sont souvent lourds.

Si le taux de concentration du soufre détecté en Ile-de-France est faible, l’odeur reste incommodante et ajoute à une situation de francilienne inquiétante. En effet, le territoire vit aujourd’hui un nouveau pic de pollution aux particules