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Comptes administratifs : trop lents sur les paradis fiscaux et sur les subventions aux associations

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L'examen des comptes administratifs a fait l'objet d'un vif débat dans l'hémicycle. Lors de ces échanges, les écologistes ont demandé à l'exécutif d'accélérer sur deux éléments particuliers : le choix des partenaires financiers et l'attribution du financement des associations.

 

Communiqué de presse des éluEs EELV du Conseil régional d’Ile-de-France

Paris, le 20 Juin 2013,

 

Les comptes de la Région ont été examinés lors de la session du 20 Juin du Conseil régional.

Moteurs de l’investissement dans ce pays, les collectivités sont menacées d’importantes réduction des dépenses publiques. Elles doivent absolument garder leurs marges de manœuvre en investissement”, prévient Jean-Marc Pasquet, conseiller régional EELV. Les élu/es pousseront ainsi à davantage d’engagement en faveur de la conversion des territoires.

Les élu/es écologistes font cependant remonter quelques points d’alerte :

Ils constatent d’abord que la mise en œuvre de la lutte contre les paradis fiscaux est encore trop lente. En 2010, la région Ile-de-France avait voté une délibération demandant davantage de transparence de ses partenaires financiers pour sélectionner les plus vertueux en matière de paradis fiscaux ou de lutte contre le blanchiment. « Nous demandons à l’exécutif d’être rigoureux en 2013 pour le choix de ses partenaires financiers. La région Ile-de-France qui a lancé ce mouvement il y a trois ans se doit d’être à la pointe dans la lutte contre l’évasion fiscale », insiste Robert Lion, conseiller régional EELV.

Les élu/es écologistes tirent par ailleurs le signal d’alarme sur la situation des associations. Dans les domaines de la citoyenneté, de la culture, de l’action internationale, par exemple, il apparaît que les associations n’ont pas encore obtenu l’ensemble des fonds auxquels elles auraient pu prétendre. Les élu/es demandent à la région de traiter plus rapidement les demandes.

« Les associations traversent actuellement de grosses difficultés financières, une précarité qui nuit à leur efficacité. Il est de notre responsabilité d’élu/e de faire en sorte que les collectivités continuent de financer au mieux le milieu associatif, indispensable au mieux-vivre ensemble dans notre société », insiste Mounir Satouri.

 

Vous trouverez ici l'Intervention de JM Pasquet - Comptes administratifs