Accueil Chroniques d'hémicycle Budget 2015 : Affaires Internationales – non, la solidarité n’est pas une valeur surannée!

Budget 2015 : Affaires Internationales – non, la solidarité n’est pas une valeur surannée!

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"Au nom de principes politiques, humanistes, notre collectivité, la plus riche d'Europe, se doit de faire preuve de solidarité internationale", insiste Michel Bock, le président de la commission "Affaires Internationales et européennes". "

La solidarité n'est pas un supplément d'âme de l'action régionale!"

Voilà près de deux ans que le groupe plaide pour une sanctuarisation du budget des affaires internationales et européennes. Or, ce budget est en baisse. Les écologistes ont donc présenté des amendements pour maintenir les projets internationaux.

L'intervention complète de Michel Bock est là : Budget 2015, Affaires internationales, intervention de Michel Bock

Les écologistes ont proposé une série d'amendements qui ont été réintégrées par l'exécutif et pris en compte

  •  La  solidarité internationale
  • L'Aide régionale aux associations pour les microprojets internationaux de solidarité (ARAMIS)
  • Le fonds d'urgence et de construction
  • Les coopérations décentralisées

 

Explication de vote Amendement de l’exécutif – Jacques Picard : 

Nous allons voter positivement cet amendement de l’exécutif car celui-ci reprend l’ensemble des amendements que nous avions déposé.

Nos amendements visaient à refléter 5 priorités :

  1. Budget pour les coopérations décentralisées avec les pays dits APD (Aide publique au développement) – Cela concerne des accords avec 14 collectivités territoriales sur 4 continents, comme Kayes, Nouakchott ou Antananarivo, mais cela doit également permettre de relancer la coopération avec Dakar (avec une réflexion sur le projet Muraille Verte) ou encore de finaliser l’accord avec Casablanca.
  2. L’aide à la reconstruction a permis, dans le passé, à la Région de venir en aide aux populations victimes de catastrophes naturelles mais aussi de conduire des actions aux Gonaïves en Haïti. Du fait des nombreux dérèglements climatiques, les catastrophes naturelles risquent de se multiplier dans les prochaines années. Même s’il est difficile de connaître par avance leur ampleur, la Région doit pouvoir garder sa capacité d’aider, à son échelle, les populations victimes.
  3. ARAMIS permet de soutenir de nombreuses associations franciliennes ayant des micro-projets internationaux. Ce dispositif étant indéniablement populaire auprès des structures franciliennes et les projets aidés ayant de réels bénéfices sur les territoires concernés, la Région se devait de poursuivre les efforts en la matière.
  4. Le dispositif Solidarité Internationale a pour objectif d’affirmer les valeurs de solidarité et l’attachement de la Région aux biens publics mondiaux. Il donne notamment la priorité au renforcement des institutions des pays du Sud, souvent les premières victimes des dérèglements mondiaux. En cette année de COP21 à Paris, il nous apparaissait crucial de garder ce dispositif, avec une attention toute particulière sur des projets participant à la lutte contre les changements climatiques.
  5. Cette année, grâce au Fonds d’intervention d’urgence, la Région a notamment pu : venir en aide aux populations victimes des combats menés en Syrie ; agir en faveur des populations déplacées en Irak ou bien encore aider Médecins du Monde au Libéria dans sa lutte contre le virus Ebola. Même si les besoins sont souvent immenses sur les territoires nécessitant des aides d’urgence, comme dans les cas cités, cette aide régionale a été particulièrement utile et salué. La 1ère Région d’Europe ne peut pas abonder ce type d’intervention et c’était le sens de notre amendement, repris par l’amendement de l’exé.

 

Pour en savoir plus :

"Les écologistes déçus par le budget international", communiqué de presse