Nouvel acte de vandalisme dans la Réserve naturelle de l’Estuaire de la Seine: les élu-e-s EELV appellent les pouvoirs publics à réagir avec la plus grande fermeté

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Dans la nuit de mardi à mercredi 12 février, près de la moitié des nids de cigognes blanches aménagés dans la Réserve Naturelle de l’Estuaire de la Seine ont été vandalisés. Les mats supportant les plateformes sur lesquelles les couples de cigognes installent leur nid ont été méthodiquement tronçonnés.

Les élu-e-s EELV de la Région tiennent à exprimer leur indignation face à ces actes gratuits et irresponsables, aux conséquences graves pour cette espèce protégée, dont les ornithologues avaient constaté ces derniers jours qu’une bonne partie des nids commençait à être occupée par des couples de cigognes. Ils rappellent que la cigogne blanche bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire. Inscrite à l’annexe I de la directive Oiseaux de l’UE, il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l’enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu.

Cet acte criminel fait suite à de multiples actes, récurrents, de destruction et de braconnage impunis, commis ces derniers mois et dernières années, ainsi qu’à des menaces et tentatives d’intimidation envers les naturalistes menées par certains chasseurs, alors même que le troisième plan de gestion de la réserve de l’Estuaire, récemment mis en application, leur est pourtant extrêmement favorable.

Il est grand temps que les pouvoirs publics, et en premier lieu le Préfet de Région et le Sous-Préfet du Havre, réagissent vigoureusement face à ces violations du droit français et européen. Il est en effet indispensable de faire cesser cet insupportable sentiment d’impunité qu’éprouve manifestement un certain nombre d’éléments extrémistes issus des chasseurs de gibier d’eau de l’estuaire, afin de préserver le fragile équilibre écologique de la réserve naturelle de l’Estuaire.

 

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