Plan d’investissements : de bons choix pour l’Alsace
Tribune du groupe Europe Écologie Alsace dans la revue du Conseil régional de septembre 2013 (suite…) ...
Tribune du groupe Europe Écologie Alsace dans la revue du Conseil régional de septembre 2013 (suite…) ...
Tribune du groupe Europe Écologie Alsace dans la revue du Conseil régional d'avril 2013 L’Alsace n’aura donc pas de Conseil Unique en 2015. La participation citoyenne nécessaire a fortement manqué et plus de la moitié des votants du Haut-Rhin s’y est opposée. L’approbation par une courte majorité des suffrages d’Alsace n’a pas suffi. Les écologistes mesurent autant l’insuccès de la démarche pour laquelle ils se sont engagés que les signaux rudes de l’abstention et d’une part déterminante des électeurs. Les responsables de l’action publique ne peuvent ni ignorer ces semonces, ni renoncer pour autant à l’efficacité régionale. L’Alsace ne peut être en panne face aux défis de l’emploi, de l’écologie et de la solidarité. Elle doit rebondir, certes en maintenant ses trois collectivités, mais avec plus de cohérence, et en tirant partie des possibilités des nouvelles lois de décentralisation. Il s’agit surtout de redonner sens et crédit à l’égalité territoriale, de tisser les liens entre les citoyens et leurs élus, de dessiner le visage d’une Alsace engagée et ouverte auquel puisse davantage s’identifier sa jeunesse. Il faut réenchanter la politique en la rendant aux citoyens. Les écologistes d’Alsace sont résolus à y contribuer. ...
Tribune du groupe Europe Écologie Alsace dans la revue du Conseil régional de janvier 2013 Les écologistes veulent que 2013 ne soit pas gâché pour l’Alsace. Les politiques d’aujourd’hui sont insuffisantes, voire contreproductives. Pour réussir le Conseil Unique, il faut une volonté de changement face à la crise. Cette volonté n’est pas dans le budget de l’actuelle majorité. Cette volonté nourrit le projet écologiste pour le Conseil Unique. En gagnant le pilotage économique, la Région aurait les leviers de la transition écologique. En ayant la charge de la formation, la Région contribuerait à des emplois durables. En devenant pilote de l’aménagement, la Région pèserait pour organiser les transports, répondre aux besoins de logements, préserver notre nature. En 2013 donnez le feu vert au changement ! ...
Tribune du groupe Europe Écologie Alsace dans la revue du Conseil Régional de décembre 2012 Nous colmatons les brèches mais l’hémorragie continue. Le chômage alsacien s’est accru cette année de 12%. En 10 ans, 40 000 emplois industriels ont disparu. Décidément, les recettes du passé n’inversent pas la tendance. Pour sortir de l’impasse, les écologistes proposent de s’engager résolument pour une économie sobre en ressources et riches en emplois. L’économie de demain sera celle de la transition énergétique, de la mobilité durable, des technologies propres, de l’innovation sociale. L’Alsace sera performante en réorientant son tissu industriel vers des éco-filières, en développant une économie circulaire peu consommatrice de matières premières, en jouant la synergie avec ses voisins allemands. Il est temps de réunir tous les acteurs en une Conférence Sociale et Économique pour établir une feuille de route partagée, et rebâtir la vocation industrielle de l’Alsace. L’attribution des aides aux entreprises devra être conditionnée à des garanties d’emplois, à des efforts en matière de formation et de lutte contre la précarité. Le renouveau de l’Alsace passera par l’excellence écologique et la qualité sociale. ...
Tribune du groupe Europe Écologie Alsace dans la revue du Conseil régional d'août 2012 La majorité nationale ouvre des perspectives pour l’Alsace. Beaucoup d’électeurs d’ici n’y ont pas contribué, ce peut-être pourtant fécond pour notre région. Des enjeux pour nos emplois et notre qualité de vie sont à l’agenda du changement. Ainsi le Grand Contournement de Strasbourg est abandonné. Voilà l’occasion de déployer un bouquet de solutions : transports collectifs modernes, réduction de l’usage de la voiture en solitaire et réaménagement routier. Sur le front de la transition énergétique, l’Alsace peut aussi prendre de l’avance en fermant la lourde parenthèse du nucléaire. Il faudra maintenir et reconvertir les emplois. L’arrêt des réacteurs sera pour Fessenheim l’acquisition des compétences du démantèlement des centrales. Ce sera pour l’Alsace l’occasion d’une montée en force des énergies renouvelables et des efforts d’efficacité énergétique. Enfin, le Conseil fusionné d’Alsace réussira s’il se fait pionnier de l’égalité au cœur des territoires et de la décentralisation voulues par le gouvernement. Notre région ne peut manquer ces rendez-vous de l’emploi, de la vitalité économique et du renouveau démocratique. ...
Tribune du groupe Europe Écologie Alsace dans la revue du Conseil Régional d'avril 2012 Pour ce projet autoroutier, le gouvernement et l’UMP imposent le passage en force. Alors que les élections peuvent entrainer l’abandon du GCO, alors que les élus en charge de Strasbourg n’en veulent pas, la Région et le Conseil Général ont voté, en dépit d’une forte opposition, l’engagement public pour une concession au privé de 55 ans pour un coût de près de 800 millions d’euros, pour la perte de 350 hectares fertiles et pour un péage particulièrement élevé. Le GCO est une fausse solution qui ne désengorgerait pas Strasbourg (5% du trafic seulement) : l’UMP passe outre cette objection majeure ! On avait toujours assuré qu’il ne coûterait rien aux collectivités : l’UMP les engage pourtant financièrement et expose à de fortes indemnités à verser si la majorité future devait retirer ce projet contre-productif. La précipitation à verrouiller la concession à Vinci pose surtout de graves questions : une forte facture, un coût environnemental très lourd, des prévisions de trafic (donc de rentabilité) délibérément gonflées, une négociation manifestement bâclée. Où est donc l’intérêt général ? ...
Tribune du groupe Europe Écologie Alsace dans la revue du Conseil Régional de février 2012 L’Alsace dispose d’atouts contre le chômage et la désindustrialisation. Ils permettraient de revitaliser l’économie en déployant des activités, en créant des emplois durables, et ce, sans brûler les ressources naturelles, sans aggraver ni la précarité sociale ni notre vulnérabilité énergétique. En un mot : sortir de la crise par l’écologie. La question du nucléaire s’inscrit dans cette perspective. En effet, Fukushima a remis le risque majeur au cœur du débat sur Fessenheim. Les risques naturels ne peuvent y être négligés : inondation, séisme, nappe phréatique… La crise financière a, pour sa part, imposé le réalisme. L’Autorité de Sûreté, avec la liste de ses injonctions, a fait surgir le vrai coût du nucléaire... Et à Fessenheim, ce serait hors de prix. Il est temps d’arrêter les frais, sachant que le démantèlement maintiendra longtemps l’emploi local. Ne gaspillons donc plus nos investissements dans une énergie du passé, saisissons plutôt l’opportunité industrielle de l’efficacité énergétique, de la rénovation du bâti et du développement des renouvelables. C’est bon pour l’environnement et c’est bon pour l’emploi. ...
Tribune du groupe Europe Écologie Alsace dans la revue du Conseil Régional de novembre 2011 L'arrivée du TGV Rhin-Rhône s’accompagne de deux conséquences : la flambée des prix des billets et la perte de desserte directe de certaines villes. Pour les écologistes, la grande vitesse ne doit pas se faire au détriment des lignes interrégionales, instruments d'aménagement du territoire. La logique commerciale (trajets plus chers, réservation obligatoire) n'est pas tout; les usagers doivent avoir le choix de leur tarif, de leur vitesse et de leur trajet. Or, le TGV risque de perdre son avantage sur la voiture ou l’aérien à bas coût. La disparition des trains Corail dégradera également la desserte au départ de l'Alsace (Franche-Comté notamment) et des villes dont la gare TGV est excentrée. La mobilisation de la Franche-Comté et de Champagne-Ardenne a permis de maintenir pour dix-huit mois déjà la ligne Paris - Belfort. Les écologistes ont sollicité le Conseil régional pour que l'Alsace se joigne à cette initiative mais sans succès. Ainsi, pour que les TGV ne soient pas synonymes de désertification de certains territoires et d’inégalités sociales, un schéma interrégional des transports est indispensable ! ...