Depuis Mars 2010, le gouvernement a autorisé plusieurs multinationales de l’énergie dont Total à procéder à l’exploration du gaz de schiste, à travers notamment les permis de Nant et Cahors. Le groupe Europe Écologie se félicite de la position du Conseil Régional, à laquelle nous avons largement contribué, contre l’exploration des Gaz de schistes et demandant l’abrogation de l’ensemble des permis délivrés.
Le 19 janvier dernier, nous nous sommes associés aux Amis de la Terre ainsi qu’à Attac pour l’organisation d’une réunion publique afin de dénoncer les dangers environnementaux liés à l’exploration et à l’exploitation de ce gaz de schiste. En effet, la méthode de la fracturation hydraulique consiste à injecter de l’eau associée à du sable et de nombreux produits chimiques à très haute pression pour libérer le gaz pris dans la roche.
La sortie sur le terrain d’Eva Joly et José Bové sur le plateau du Larzac, accompagnés d’experts géomorphologues et géographes, a permis de mettre en évidence les risques démesurés en terme de pollution des nappes phréatiques qui approvisionnent en eau potable un très grand nombre d’habitants. D’importants doutes apparaissent de par la proximité des industriels titulaires des permis de prospection avec les représentants politiques. Ainsi, la société Toreador (permis d’Ile de France) est co-présidée par Julien Balkany, frère de Patrick Balkany, lui-même proche du président Sarkozy.
La récente déclaration de la Ministre de l’écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, est un premier signe de recul du gouvernement, mais cela ne garanti en rien l’arrêt de la prospection.C’est pourquoi le groupe Europe Ecologie appelle les citoyens à continuer la mobilisation en créant des collectifs locaux. Les collectivités locales doivent continuer à voter des délibérations comme l’ont déjà fait plusieurs communes.
Signez la pétition contre les gaz de schistes (http://www.petitions24.net/gaz_de_schiste__non_merci).
Guillaume CROS, Président du groupe Europe-Ecologie