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FICHE TRANSPORTS.

Nos Objectifs en 2010 :

  • Amélioration de la ligne POLT (Paris, Orléans, Limoges, Toulouse)
  • Le développement des transports collectifs de proximité
  • Faire prendre conscience des nécessaires changements de comportement de mobilité
  • Favoriser les modes de déplacement alternatifs à la voiture individuelle et développer la multimodalité

 


Les transports sont responsables de plus du quart des émissions nationales de gaz à effet de serre en France (chiffres 2009). Le transport routier est à l’origine de 91 % des rejets du secteur.  

Pourtant, la mobilité est un droit pour toutes et tous.   Mais loin du culte absurde de la vitesse, les enjeux climatiques, économiques et sanitaires nous imposent aujourd’hui de poursuivre nos efforts en matière d’éco-mobilité, pour se déplacer moins, mieux et différemment.

Tout en aménageant autrement et de manière plus rationnelle nos territoires, les élu-es régionaux écologistes travaillent à la recherche de solutions permettant un accès à la mobilité pour chacun-es et limitant les déplacements subis.

Les élu-es régionaux sont convaincu-es que la Région doit poursuivre ses efforts pour développer l’attractivité et l’efficacité des transports collectifs sur tout le territoire midi-pyrénéen mais également des alternatives à l’usage du véhicule individuel comme notamment le covoiturage, le télé-travail ou encore la création d’espaces de co-working. Le Conseil Régional doit également s’attacher à la valorisation des transports doux comme le vélo et les voies fluviales navigables.

Au Conseil Régional, les élu-es régionaux EELV ont maintenu leur position et se sont toujours fermement opposé-es au projet de Ligne à Grande Vitesse Toulouse – Bordeaux et au projet inutile d’autoroute Castres-Toulouse, deux projets écologiquement, économiquement et socialement aberrants, tournés uniquement vers la métropole toulousaine, au détriment du reste des territoires midi-pyrénéens.

Dans cette dernière année, les élu-es écologistes continueront à se mobiliser pour la mise en place d’un plan régional sur le covoiturage.

 


Plan Rail – Midi-Pyrénées

Autorité organisatrice des transports collectifs de voyageurs depuis 2002, la Région a la responsabilité de l’organisation et du financement des transports régionaux. Le Conseil Régional de Midi-Pyrénées s’est ainsi fixé comme objectif d’atteindre une fréquentation de 20 millions de voyageurs annuel en 2020 (contre 11 millions actuellement) en lançant le plan Rail 2007-2013.

Cet investissement exceptionnel de 820 millions d’euros a permis la remise à niveau et la modernisation d’une partie du réseau existant.

Même si le Plan Rail a permis de pérenniser le réseau ferroviaire midi-pyrénéen, d’améliorer le confort et la sécurité des voyageurs et de réduire les nuisances sonores, les élu-es écologistes sont convaincu-es que de nombreux travaux sur le réseau ferré midi-pyrénéen – comme les lignes Montréjeau-Luchon Béziers- Neussargues,  Rodez Séverac ou encore la ligne Toulouse-Tarbes – demeurent plus qu’indispensables.

Il faut aller plus loin ! Le groupe EELV a toujours plaidé pour que les financements destinés à la LGV soient ré-orientés vers les trains régionaux !

 


LGV Bordeaux – Toulouse : un projet coûteux, sans financements assurés et au détriment des trains du quotidien !

Farouchement opposé-es au projet de LGV Bordeaux – Toulouse, les élu-es du groupe régional continuent de se mobiliser contre ce projet construit sur des mythes passés. En novembre 2014, ils ont donné un avis défavorable à l’enquête publique sur la réalisation de la ligne nouvelle Bordeaux – Toulouse.

Le projet de ligne à grande vitesse ne répond pas aux attentes de tous les territoires midi-pyrénéens. Bâtir la LGV, c’est avant tout renforcer les lieux d’arrivée urbains et affaiblir les territoires ruraux. Dans un contexte de restrictions budgétaires, le projet de LGV ne  fera que sacrifier les transports dits du quotidien au profit d’une grande ligne dont le coût est estimé à plus de 8,3 milliards d’euros.

Trop vite écartées par RFF, des solutions alternatives existent pourtant. Elles permettent de diminuer les coûts d’investissement, tout en améliorant le service aux territoires et aux habitants, pour un développement équilibré de Midi-Pyrénées.

Des études indépendantes et un contre-projet réalisé par RFF montrent que le réaménagement de la ligne existante permettrait de relier Toulouse à Paris en 3h33, pour un coût évalué à 3 milliards d’euros : pour trois fois moins cher, la modernisation de la ligne permettrait :

  • L’amélioration de la sécurité et des conditions de vie des riverains
  • Une sauvegarde de l’espace rural
  • Le maintien des dessertes locales
  • La suppression des passages à niveau
  • Le contournement du cloître de Moissac
  • Des vitesses raisonnablement élevées pour une consommation énergétique maîtrisée

 

C’est cette alternative que les élu-es régionaux EELV ont défendue durant tout leur mandat !

 


Autoroute Castres – Toulouse

Solutions alternatives et dynamiques socio-économiques non-étudiées, concertation avec les acteurs du terrain négligée, impact environnemental conséquent…Le projet d’autoroute Castres – Toulouse possède de nombreux points communs avec d’autres grands projets inutiles tarnais comme les Portes du Tarn ou encore le barrage de Sivens.

Le désenclavement du sud-Tarn est nécessaire et indispensable ; mais pas au prix de projets qui ne cacheraient que des gouffres financier et écologique ! Les élu-es régionaux écologistes avec le collectif des Maires et le collectif RN126 ont toujours mis en avant une alternative à la concession autoroutière en aménageant l’existant. Une alternative jamais étudiée par l’Etat !
Cette solution, à moindre coût et à moindre impact sur l’environnement, l’agriculture, le patrimoine et le paysage, traite les vrais besoins du territoire, celui d’un désenclavement efficace, sécurisé et durable du Sud du Tarn sans engendrer de coûts supplémentaires pour les riverains.

Le projet de concession autoroutière est un projet à contretemps auquel les élu-es EELV se sont encore opposé-es lors de l’assemblée plénière de Mars 2014. Tenir compte des réalités financières, écologiques et économiques midi-pyrénéennes, c’est être responsable maintenant d’un projet utile pour notre territoire et ses habitant-es.

 


 

Privatisation de l’aéroport Toulouse Blagnac

La marche forcée du gouvernement français vers la privatisation de l’aéroport Toulouse-Blagnac ne constitue en aucun cas une bonne chose pour Midi-Pyrénées tant cet équipement doit rester sous maîtrise publique.

En vendant «au plus offrant» plus des deux tiers de ses parts, l’Etat se précipite sans prendre en compte l’avis des collectivités locales, l’éthique et la nécessité de garder cette infrastructure dans le giron public afin d’en maîtriser l’usage !

Les ambitions du promoteur chinois concernant l’aéroport toulousain sont inquiétantes : ses objectifs affichés de multiplication par trois du trafic aérien auront des conséquences plus que néfastes pour les riverain-es : nuisances sonores aggravées, santé publique bradée pour des retombées économiques locales plus que limitées.

Les élu-es régionaux EELV restent mobilisé-es et continuent à exiger toujours plus de transparence sur cette vente, engagée en catimini en juillet 2014 !

Ce projet de privatisation ne peut se faire au détriment de l’intérêt général, des enjeux régionaux et de celui des salariés de l’aéroport.

 


 

 

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