En septembre 2012, 11 ans après l’explosion d’AZF qui avait fait 31 morts et 2500 blessés, Gérard Onesta, témoin lors du procès d‘AZF, se félicitait que « la raison du drame – l’accident chimique – dont les écologistes étaient les seuls à avoir évoqué la probabilité bien avant l’explosion, soit officiellement reconnue par la justice et que la condamnation de la société Grande Paroisse permette d’inscrire le nom d’un coupable face à la douleur des victimes et de leurs familles ».
La récente décision de la Cour de cassation – plus haute juridiction française – d’annuler le verdict de la Cour d’appel de Toulouse qui avait condamné l’ancien directeur du complexe chimique AZF et sa maison mère, Grande Paroisse, pour leur responsabilité dans l’explosion du 21 septembre 2001, replonge toute une ville et toute une région dans un passé encore douloureux.
La tenue d’un troisième procès – cette fois-ci devant la Cour d’Appel de Paris – ne constituera qu’une épreuve supplémentaire pour les victimes et leurs familles.
Quinze ans après l’explosion de l’usine AZF la question reste d’actualité : une usine voisine de l’Oncopole, Herakles, classée Seveso 2, fabrique des substances chimiques (perchlorate d’ammonium) extrêmement nocives en cas d’explosion et inquiète les riverain-es qui se mobilisent depuis déjà plusieurs années autour de la sécurité du site. Les élu-es régionaux EELV tiennent à réitérer leur engagement pour enfin éloigner tous les sites classés Seveso des zones habitées.
Le risque zéro n’existe pas et nous continuerons à nous mobiliser pour qu’un tel drame ne se reproduise plus, ni ici, ni ailleurs.
Pour les élu-es régionaux EELV, Guillaume CROS,
Président du Groupe Gérard ONESTA,
Vice-Président du Conseil Régional, Témoin lors du procès