François SIMON
Vice Président en charge des solidarités
Originaire de Haute-Garonne (Toulouse)
55 ans, Médecin de famille
francois.simon@cr-mip.fr
L’écologie est d’abord populaire et sociale. Le fait que les politiques de solidarités soient confiées aux écologistes en est la preuve.
Quel est votre parcours militant et professionnel ?
Médecin de famille depuis 25 ans, mon parcours est avant tout celui d’un militant altermondialiste. Dés le plus jeune âge je me suis impliqué dans le milieu associatif sur les secteurs de la santé, des droits de l’Homme, de l’anti-nucléaire, de la lutte contre les OGM au sein de plusieurs associations. Parmi les structures qui ont marqué mon militantisme : ATTAC , « le collectif anti-OGM », « le syndicat de la médecine générale », « les enfants de Don Quichotte »…
Progressivement, je suis passé de la sphère associative à celle du politique par ce que je pensais nécessaire qu’il y ait une traduction politique des engagements pour faire avancer les choses. D’abord investi au PS depuis 1986, au sein du courant environnementaliste, j’ai été élu d’opposition à la Mairie de Toulouse de 1995 à 2001 puis tête de liste aux élections municipales de 2001. Je mène alors des combats très proches de ceux des écologistes.
Après plusieurs points de rupture, je quitte le PS en 2004 pour un engagement beaucoup plus fort sur le plan social, écologique et associatif : soutien de la grève de la faim des sans- papiers, combats pour le droit au logement, le droit à la santé, actions pour la prise de conscience du lien existant entre l’écologique et le social, remise en cause globale du système économique et social…
Ainsi en 2008, lors de la formation d’Europe Écologie, je me reconnais immédiatement dans la démarche du mouvement et dans sa forte capacité à regrouper dans une même structure le milieu associatif, syndical et politique. Aujourd’hui je suis également membre du bureau exécutif d’Europe Écologie afin de m’investir pleinement dans la construction du mouvement.
Pourquoi avez-vous souhaité être élu à la Région ?
Être élu, n’était pas pour moi un but en soi, mon seul objectif était le succès des combats menés par Europe Écologie. En ce sens ma vice-présidence aux solidarités marque aujourd’hui une victoire pour notre rassemblement. L’écologie est d’abord populaire et sociale, et le fait que les politiques de solidarités soient confiées aux écologistes en est la preuve.
Quelles sont vos responsabilités à la Région ?
Je suis vice-président en charge des solidarités : logement, jeunesse, santé, insertion par l’activité économique, égalité homme-femme, lutte contre le handicap.
Je fais également parti de la commission « sports et vie associative ».
Je m’impliquerai également indirectement dans la commission « politique du logement ».
Comment pensez vous mener votre mandat ?
Mes maîtres mots pour honorer le mandat qui m’a été confié par lés électeurs sont concertation et transversalité. Ma vice-présidence recouvre de larges secteurs et pour être le plus efficace possible, je travaille depuis mon entrée à la Région en concertation avec les autres élus d’Europe Écologie et de la majorité, avec les services de la Région et surtout avec le terrain (associations, collectifs syndicats…). Nous avons été élu par des acteurs de terrain et nous devons rester en lien permanent avec eux. Par ailleurs, je m’attache également à travailler en transversalité car ma vice-présidence touche a tous les domaines dont s’occupe la Région.
Quelles sont vos priorités pour ce mandat ?
– Installer de manière pérenne au delà de mon mandat cette nouvelle vice-présidence aux solidarités
– Mettre en place l’observatoire de la cohésion sociale de manière transversale
– Établir une politique lisible de santé au niveau de la Région
– Instaurer « un conseil de l’égalité »
– Mettre en place un plan énergétique du logement social
– Organiser des assises nationales des jeunes des Régions de France
– Accentuer les clauses d’insertion économique et sociale dans les partenariats avec la Région