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Castres – Toulouse : 25 ans d’immobilisme, faisons maintenant les bons choix !

Si depuis plusieurs jours le lobby des partisans d’une autoroute concédée entre Toulouse et Castres se fait de plus en plus visible, il n’apporte aucun regard neuf sur des politiques figées depuis près de 25 ans.

Le désenclavement du sud-Tarn est nécessaire et indispensable ; mais pas au prix de projets qui ne cacheraient que des gouffres financier et écologique. Des alternatives existent. Nous devons enfin faire les bons choix pour répondre aux besoins essentiels du territoire tarnais.

L’autoroute concédée, et donc payante, ne fera que générer des dépenses supplémentaires pour les usagers et entrainera par conséquent plus d’inégalités sociales. La mise à 2×2 voies sur l’ensemble de l’itinéraire n’apparaît également pas comme une solution économiquement viable pour les collectivités et les populations.

Pour Guillaume Cros, « penser les aménagements de la RN 126 c’est diminuer les temps de trajet, améliorer la sécurité routière et le cadre de vie des riverains, préserver le foncier et limiter l’emprise sur les terres agricoles. ».

Ce sont ces axes que les écologistes défendent depuis déjà plusieurs années : le financement des réaménagements de la liaison routière Castres – Toulouse doit se faire dans le cadre d’un programme de modernisation des itinéraires routiers.

Nous devons améliorer la mobilité dans le sud-Tarn et penser le réaménagement des liaisons routières de manière économiquement et écologiquement responsable.

Le groupe Europe Ecologie interpellera le Président du Conseil Régional, Martin Malvy, lors de l’Assemblée Plénière du 14 novembre afin d’avoir un droit de regard sur les modalités d’ouvrage si la Région décide de participer au financement d’un tel projet.

Guillaume CROS
Président du Groupe EELV au Conseil Régional et élu tarnais

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