- Les mesures les plus ambitieuses ont été reportées ou abandonnées, parmi lesquelles la taxe énergie climat et l’éco redevance poids lourds.

- En matière d’agriculture, «les deux objectifs principaux ne sont pas en passe d’être tenus», en référence à la hausse de l’agriculture bio à 6% de la surface agricole utile en 2012, et à la réduction de 30% de la dépendance énergétique des exploitations agricoles ;

- Du côté des transports, même son de cloche, « le fret routier n’a pas cessé d’augmenter ce qui montre que les mesures n’ont pas touché leur but» ;

- Les dispositifs permettant de contribuer à l’atteinte des objectifs du Grenelle dans le secteur de l’habitation, comme le crédit d’impôt développement durable et l’éco prêt à taux zéro« sont insuffisants pour atteindre l’objectif de 38% des consommations d’énergie du parc résidentiel en 2020 » ;

- Pire, l’Etat fait toujours la part belle aux dépenses fiscales défavorables à l’environnement… et à son propre budget ! En effet, à l’heure où le gouvernement ne cesse de répéter aux français et aux collectivités qu’il faut se serrer la ceinture, il fait le choix délibéré de perdre chaque année plus de 19 milliards d’euros. Au service de qui ? Des compagnies pétrolières, des transports routiers, de l’aviation, des fabricants de pesticides et d’engrais !

Malheur à celui qui voudrait se souvenir d’une époque aujourd’hui révolue, où J.L Boorloo vendait « la révolution écologique » aux français, où le gouvernement Sarkozy faisait mine de se projeter « dans le monde d’après » ! Force est de constater que cette nouvelle ère n’est toujours pas arrivée !