Suite du communiqué de presse des Verts Allier

  • La vapeur d’eau contenu dans les fumées (6000 m3/ tonne de déchets brûlés, l’incinérateur traite en moyenne 60 000 T /an de déchets ménagers) n’est qu’un des composants parmi d’autres rejets,
  • Le CO2, produit de toute combustion et contributeur à l’effet de serre est rejeté massivement par cette installation,
  • Les travaux de modernisation effectués en 2006 correspondent à des normes technico-économiques et non sanitaires, ne garantissent pas l’absence de rejets de substances toxiques,
  • Ainsi, la dioxine (cancérogène et reprotoxique à des doses infimes) est présente dans les fumées : en 2006 de 0,025 à 0,079 nano gramme, la norme adoptée par la France étant de 0,1ng/m3 ; il faudrait d’un point de vue sanitaire prendre en compte la durée d’exposition et l’effet d’accumulation tout au long de la chaîne alimentaire,
  • A cela vient s’ajouter un cocktail de métaux lourds (arsenic, plomb, chrome, mercure…)

Cette liste n’est pas limitée aux fumées, les mâchefers (produits à raison de 300kg/ tonne de déchets brûlés) renferment aussi certaines de ces substances dangereuses, une part des tonnages est utilisée en produits de voierie !

Les VERTS rappellent que l’incinération n’est en rien « un exemple de lutte contre la pollution » pas plus d’ailleurs que la mise en décharge des déchets (plus exactement en Centre d’Enfouissement Technique); alors que nos poubelles continuent de déborder, une véritable politique écologique en la matière commence par l’éco-conception de nos produits, aller vers le zéro déchet est un objectif incontournable…. et aussi un des axes de travail du Grenelle de l’Environnement.

Bessay le 21 septembre 09

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