Grâce à la présence d’élus verts en plus grand nombre, les régions sont, avec quelques grandes villes ,les collectivités plus en pointe en matière de prise en compte des principes de développement durable. Les verts ont fait intégrer ces principes dans tous les domaines d’intervention du conseil régional. Ainsi, les aides régionales sont progressivement conditionnées ou rendues proportionnelles à des critères de respect de l’environnement, d’économie d’énergie, de qualité des emplois. Ces critères se mettent en place dans l’économie( aides industrielles ) , dans les équipements touristiques, dans le domaine agricole, dans les actions en faveur du logement en ce qui concerne les investissements aidés. Mais c’est aussi pris en compte dans le schéma des formations et cela devra aussi l’être dans le futur schéma d’aménagement du territoire et le schéma des infrastructures de transport en cours d’élaboration. Les futurs contrats de territoires proposés aux pays et communautés de communes intégreront bien plus encore ces critères. C’est sous l’impulsion des verts que la région a élaboré un « agenda 21 » véritable code de bonne pratique pour réorienter, compléter ou améliorer les politiques régionales. La région doit aussi devenir irréprochable sur son patrimoine .Ainsi un diagnostic énergétique de l’ensemble des lycées est en cours et devra déboucher sur un important programme de travaux pour réduire les consommations et utiliser des sources renouvelables. Le futur hôtel de région sera aussi exemplaire sur le plan de l’utilisation rationnelle de l’énergie et de matériaux sains.

En matière ferroviaire :

La région est responsable du fonctionnement des TER dont il faut assurer un développement volontariste afin d’offrir aux auvergnats une véritable alternative économique et écologique à l’automobile. Pour les verts c’est la priorité absolue. Il souhaitent que la région s’engage sur la modernisation des voies et proposent un emprunt régional de 120 millions auquel il est indispensable que l’Etat et Réseau Ferré de France s’associent au même niveau pour rattraper le retard accumulé et assurer l’avenir des lignes auvergnates. Il faudra ensuite s’atteler au développement de l’offre de TER pour améliorer les fréquences et les vitesses. Déjà des travaux sont en cours sur Clermont-Aurillac , il sont prévus prochainement sur Clermont-Le Puy et une étude vient d’être lancée sur Le Puy-St Etienne. Quand au TGV , l’opportunité de doubler la ligne Paris- Lyon par le Bourbonnais est intéressante mais il s’agit d’une perspective à long terme ( 20 ans…) et cet investissement, très lourd ( 8 à10 milliards )et d’intérêt national, doit être financé par des fonds nationaux et non pas par les régions. Les verts plaident pour une écotaxe sur le transport routier ou l’affectation d’ une part de la TIPP.

L’ambiance au conseil régional : C’est une ambiance studieuse et constructive et ceci d’autant plus que les contraintes budgétaires sévères obligent à plus de sélectivité dans les politiques régionales... Les verts sont une partie prenante très active de la majorité de gauche. A la fois exigeants et réalistes , ils sont de mieux en mieux entendus par leurs partenaires et par le président, les évolutions décrites plus haut le prouvent concrètement, mais en politique rien n’est jamais définitivement acquis. Plus que jamais, il faut que les citoyens fassent entendre leur voix pour confirmer que la société doit être plus écologique et plus solidaire et que le développement durable doit être mis en œuvre au plus vite. Et ce seront aussi les électeurs qui détiendront la clé de la présence d’élus verts en plus grand nombre au sein des futurs conseils régionaux après 2010 et donc de leur poids pour faire changer vraiment les choses !