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Le nucléaire français est-il sûr ?
Malgré vos tentatives pour affoler la population vous devez admettre qu’il n’y a pas eu d’accident nucléaire majeur en France et que notre technologie est sûre.
Réponse :
Seule la paix et la stabilité politique et sociale exceptionnelle de ces dernières décennies ont permis d’éviter la catastrophe majeure en France et dans les pays occidentaux. Cela n’a pas été le cas en ex URSS. Certains pays (Ukraine, Biélorussie) le paient très cher, et pour longtemps encore.
Sans revenir sur les nombreux incidents, toujours qualifiés de mineurs, qui émaillent le quotidien de nos installations, et sur les atteintes à la santé dont on s’évertue à nier l’existence, un argument souvent avancé en faveur du nucléaire en France est que depuis cinquante ans nous n’avons pas eu de catastrophe majeure dans notre pays.
A cela nous répondons que la filière électronucléaire civile en France a tout juste quelques décennies d’existence aux cours desquelles nous n’avons connu aucun conflit militaire sur notre territoire et aucun bouleversement social d’importance qui aurait pu affecter le fonctionnement et la maintenance de nos installations, récentes pour la plupart.
L’accident de Tchernobyl a dramatiquement illustré ce qui peut se passer lorsque les structures étatiques et administratives commencent à se délabrer et ne sont plus en mesure d’assurer avec la rigueur militaire exigée leur rôle de contrôleurs ; lorsque la maintenance, avec ses nombreux sous traitants, ne peut plus être assurée correctement.
Par chance, dans le monde, aucun conflit, aucun attentat n’ont affecté de zone ayant des installations nucléaires. Mais est-il raisonnable de penser que cela pourra durer très longtemps avec la multiplication des centrales, celui des sites de stockage de déchets, la dissémination des armes atomiques, le développement du terrorisme international et les attentats kamikaze ?
Le développement du nucléaire en France fait de celle-ci une cible indéfendable dans ce dernier contexte aux dire même des militaires. Des tests sur la porosité de nos installations nucléaires (y compris des sites militaires comme l’Ile Longue) viennent récemment de le mettre en évidence.
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