« La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié », disait Edouard Herriot. La culture est à la base de notre vivre-ensemble. Elle donne un sens, une réponse, parfois, elle pose des questions, souvent. Elle interpelle, elle révolte, elle émeut, elle enseigne et apaise. La culture est à la base de la définition de la Nation. C’est l’Art, l’Histoire, La Langue. La connaissance et la démonstration de notre ignorance. Pourquoi l’avoir oubliée ?
La campagne présidentielle est muette sur ce sujet. Et c’est mon engagement quotidien. Parce que je crois en la cohésion par la culture.
Nous proposons une « culture pour tous ». Pas une culture de masse. Mais un égal et libre accès à la création. Aux forces imaginantes de l’esprit. Le premier enclavement, c’est la désertification culturelle. J’ai fait mes preuves : mon bilan, en tant que maire adjointe à la Culture, parle pour moi. Avec la majorité municipale, nous avons préservé le cinéma le Bijou, développé l’espace Michel Simon, soutenu toutes les manifestations festives. et culturelles de la ville. Car, oui, je crois que c’est à la sphère publique de construire une politique culturelle qui soit capable de n’oublier personne, ni aucun Art.
Oui, l’écologie politique, c’est aussi une politique culturelle. Elle est fondée sur le respect, la diversité et l’accessibilité. Elle n’oublie personne. Elle est durable, moderne et sensible, et non orientée.
C’est ce projet que je veux porter, avec vous. Désenclaver le 93 par la culture, en lui redonnant son but initial : « tendre à élever un être humain au-dessus de l’état de nature, à développer ses qualités, à pallier ses manques, à favoriser l’éclosion harmonieuse de sa personnalité ».