Les villes de notre circonscription sont remarquables par la diversité des cultures qui y sont représentées : s’y parlent des langues « régionales », mais aussi des langues de communautés faisant partie de notre pays depuis des siècles et parfois moins longtemps.
Au breton, à l’occitan, se sont ajoutés les créoles de nos concitoyens originaires des Antilles, de la Réunion, de Guyane, ainsi que l’arménien, l’arabe dialectal, le berbère, le yiddish, pour ne citer que les principales langues pratiquées.
Le devoir des responsables politiques, notre devoir de citoyen(ne)s est de saisir la portée des droits linguistiques de chaque communauté, de dire la contribution à la compréhension de l’Autre, et au dialogue des cultures, impliquée par ce choix.
La valorisation de la diversité linguistique, des langues « territoriales » comme de celles des communautés anciennes ou formées par une immigration récente, est une contribution majeure à l’intégration sociale et à l’édification d’une culture de la Paix.
L’Europe du XXIème siècle est, déjà, une Europe de la diversité culturelle.
J’agirai à l’Assemblée Nationale, pour :
- la modification de l’article 2 de la Constitution, afin qu’y soit reconnu le droit des « Langues de France » à l’expression, aux côtés du français ;
- la ratification par la France de la Charte Européenne des Langues Régionales ou Minoritaires ;
- le vote d’une loi spécifique en faveur de leur reconnaissance dans l’espace public et de leur enseignement.
Dans notre circonscription, j’appuierai l’enseignement des « Langues de France » dans le Service Public de l’Education Nationale. A Noisy-le-Grand en particulier, j’agirai pour le maintien du cours d’Occitan au Lycée Flora Tristan, et pour la prise en compte des « Langues de France » dans l’Ecole Municipale des Langues.