3. Permettre l’accès à la santé partout et pour tous

De plus en plus de Français renoncent à se soigner faute de moyens, l’hôpital public se dégrade et la désertification médicale s’aggrave. Les causes environnementales et des modes de vie de nombreuses maladies sont désormais prouvées. Il est temps de rendre plus juste, plus efficace et plus accessible notre système de soins.

 

Les inégalités de santé se combattent dès la petite enfance. Pour que la prévention soit au coeur de la politique de santé publique, nous consacrerons 1 % du budget des soins au terme de la mandature à la prévention primaire (éducation pour la santé, santé environnementale), à l’éducation dans l’entreprise (tâches pénibles, stress, exposition aux produits toxiques), à la promotion d’une alimentation équilibrée et à la prévention des addictions. Nous appliquerons le principe de précaution sur les champs électromagnétiques tout en rendant publics les réseaux et nous lutterons contre les OGM par leur interdiction sauf pour la recherche en espace confiné.

 

Pour qu’aucun Français ne soit mis en danger faute d’accès aux soins ou à un praticien près de son domicile, nous agirons contre les déserts médicaux et les déremboursements injustes. Les jeunes médecins seront incités à exercer dans une zone de santé prioritaire pendant les premières années à la sortie des études. Nous reviendrons sur les franchises médicales et le forfait à un euro. La prise en charge des soins dentaires et optiques sera améliorée.

 

L’hôpital public, sinistré par la droite, sera au coeur du système. Concurrence des structures privées, engorgement des urgences faute de permanences des soins en ville, manque de personnel, le risque est grand d’altérer la qualité de soins et d’accueil. L’hôpital sera mieux inscrit dans le parcours de soins, en réponse aux besoins de santé sur le territoire et articulé avec un système de soins de premier recours comme les Maisons de Santé que nous développerons. La politique aveugle de suppression d’emplois sera supprimée et le mode de financement revu pour remédier aux effets pervers de la tarification à l’acte (T2A).

 

Nous renforcerons l’action contre les lobbies pharmaceutiques.

 

Nous veillerons à la prise en charge solidaire de la perte d’autonomie : à cet effet, un droit à la compensation des incapacités tout au long de la vie dans le cadre de la Sécurité sociale sera crée.