Laurent Audouin

Communiqué de presse

Paris, le 24 mai 2012

Nous, candidats EELV de la 2ème circonscription, nous posions la question. Heureusement, la presse d'hier est venue à notre secours pour nous conter dans le détail l'agenda de ce candidat fantôme. Pour ses premières sorties de candidat investi aux législatives, il a arpenté les rues et les cafés de nombre d'arrondissements parisiens, mais aucunement ceux de la 2ème circonscription ! Et le voici ensuite à Bruxelles, avant de repartir dans l'Hérault, la Saône et Loire puis la bonne ville de Boulogne...

Pour l'heure, en guise de toute campagne, François Fillon s'est contenté d'un sordide jeu d'influence : il a écarté Rachida Dati, qui en échange se voit promettre de nouvelles responsabilités au sein de l'UMP, et il a obtenu l'onction de Jean Tiberi après avoir proposé le fils de ce dernier à un poste de haut fonctionnaire, poste annulé suite à une décision rare du Conseil d’Etat pour « erreur manifeste d’appréciation ».

Monsieur Fillon considère-t-il son élection si acquise qu'il ne lui serait plus nécessaire d'aller à la rencontre des électeurs de la 2e circonscription ? Ou bien cela révèle-t-il simplement que les Parisiens ne sont pour lui qu'une rampe de lancement pour des ambitions bien plus grandes ? Nous regrettons que la presse qui a suivi en si grand nombre et avec tant d'empressement cette première sortie du "candidat Fillon" ne lui ait pas posé la question ou davantage creusé les conditions de son saut en parachute. Les électeurs de la 2ème circonscription ont le droit de le savoir pour faire un choix éclairé lors des deux tours.

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