Pour un AUDIT de la dette Publique

 Signataire de la pétition du CAC40 pour un audit de la dette, je partage avec eux,      la volonté de connaître la vérité sur cette dette que nous lèguerons peu-être à nos descendants pour davantage les soumettre.
Nos intérêts ont-ils été défendu lors des négociations sur les taux d’emprunts ?
Ces dettes sont-elles légitimes ou certains élèments sont réfutables juridiquement ?
- Je m’engage, si je suis élue à soutenir une opération de transparence sur la dette publique, ainsi que sur les conflits d’intérêts règnant dans les instances décisionnelles. Ente autres, ANSM (Agence nationale de sécurité des médicaments) ANSES (Agence nationale de Securité Sanitaire),
EFSA, (Autorité Européenne  de sécurité des aliments), chambres d’agriculture,etc…
 
Des expertises indépendantes , des personnes intègres et représentatives de la population; doivent pouvoir mettre en oeuvre une autre politique, dégagée des intérêts et des visions court-termistes pour réellement défendre l’intérêt général.
Et, entreprendre la construction d’une nouvelle économie écologique sociale et solidaire. Qui autonomise, responsabilise, tout en partageant les richesses équitablement.

Epandages de Pesticides dans le ciel Landais

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Dérogations d’ épandages de pesticides dans le ciel Landais

En 2012, 3 demandes de dérogation ont été déposées dans les Landes : 2 venant de l’AGPM (traitement de maïs grain et de maïs doux), 1 venant d’Euralis (traitement de maïs semence). Elles seront (ou non) validées par le préfet, après avis du CODERST ( Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques) le 11 Juin 2012. Ces épandages aériens d’insecticides (neurotoxiques) et d’antifongiques (inhibiteurs de divisions cellulaires) concernent une grande partie de la Haute Landes et une partie de la Chalosse. Certaines communes seront « arrosées » 3 fois: Parentis, Saugnac et Muret, Solférino, Sore, de mi-Juin à mi-Octobre. Ces substances (organo-chlorés et organo-bromés, triazole) sont toxiques pour ceux qui les utilisent, la biodiversité, l’environnement, la santé et les finances publiques.

Nous rappellons notre opposition à l’utilisation massive par l’agriculture de pesticides dont la nocivité n’est plus à démontrer :

• ils génèrent des maladies neurotoxiques, des perturbations endocriniennes, etc.. qui touchent les agriculteurs mais aussi la population environnante car leur dispersion dans l’atmosphère dépasse largement les limites des parcelles traitées comme le montrent de nombreuses études (l’INERIS en 2000, évaluait à 50% la dérive lors du traitement par hélicoptère)
• ils tuent indistinctement la microfaune et tous les insectes au premier rang desquels les abeilles
• ils se retrouvent de façon permanente dans les eaux des rivières et des nappes phréatiques, rendant difficile et coûteuse la potabilisation de l’eau.

Une directive européenne du 21 octobre 2009 interdit l’épandage de pesticides par voie aérienne pour des raisons évidentes de protection de la santé et de l’environnement, mais prévoit la possibilité de dérogations à titre exceptionnel. La loi Grenelle II du 13 Juillet 2010 interdit elle aussi ce type d’épandage.Malgré cela un arrêté du 31 mai 2011 autorise les préfets à accorder des dérogations. Une circulaire du ministère de l’agriculture du 5 mars 2012 introduit de nombreuses exceptions à cette interdiction d’épandage aérien, ouvrant la voie à une pratique de dérogations organisées. Au mépris des attentes d’une majorité de la population désormais avertie des dangers potentiels de telles pratiques et en contradiction tant avec la directive européenne qu’ avec les actions engagées par l’Etat lui-même ou les collectivités pour réduire l’utilisation des pesticides. ces dérogations ne sont pas recevables, et de plus contestables devant la commission Européenne.

1- Le « Grenelle 2 » (art.103 ) pose le principe de l’interdiction d’épandages aériens de pesticides, avec possibilité de dérogation de l’autorité administrative (art. L. 251-3) « ..lorsqu’un danger menaçant les végétaux, les animaux ou la santé publique ne peut être maîtrisé par d’autres moyens ou si ce type d’épandage présente des avantages manifestes pour la santé et l’environnement par rapport à une application terrestre »,..» .

2- L’arrêté du 31 mai 2011 fait apparaître qu’on est loin du principe légal d’interdiction, et du caractère exceptionnel des dérogations (code rural art.L253-8). Il n’exige qu’une évaluation des produits utilisés en traitement aérien, alors que la directive européenne du 21 octobre 2009 stipule: « les produits utilisés doivent avoir fait l’objet d’une évaluation spécifique à cet usage aérien ».

3- Directive Européenne n° 2009/128/CE du 21/10/09 instaurant un cadre d’action communautaire pour parvenir à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable.

•Art.5: « Pour faciliter la mise en oeuvre de la présente directive, il convient que les Etats membres aient recours à des plans d’action nationaux visant à… réduire les risques et les effets de l’utilisation des pesticides sur la santé humaine et l’environnement et à encourager le développement et l’introduction de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures et de méthodes ou de techniques de substitution en vue de réduire la dépendance à l’égard de l’utilisation des pesticides. »

•Art.14 : La pulvérisation aérienne de pesticides est susceptible d’avoir des effets néfastes importants sur la santé humaine et l’environnement, à cause notamment de la dérive des produits pulvérisés. Il convient donc d’interdire d’une manière générale la pulvérisation aérienne, avec possibilité de dérogation seulement lorsque cette méthode présente des avantages manifestes, du point de vue de son incidence limitée sur la santé et sur l’environnement par rapport aux autres méthodes de pulvérisation, ou lorsqu’il n’existe pas d’autre solution viable, pourvu qu’il soit fait usage de la meilleure technologie disponible pour limiter la dérive. ».
Il en existe.

4- La charte de l’environnement adossée à la constitution française
donne « un droit à l’information environnementale ». En réalité une information tout relative du public par affichage en Mairie. Le droit Européen oblige l’opérateur à disposer de fiches de données de sécurité des produits pulvérisés, une information du public et des apiculteurs 48h avant. Délai trop court pour le transport des rûches.
Les citoyens ont un droit à la transparence sur ces sujets impactants leur vie quotidienne et leur avenir. Grâce à une communication authentique, diffusée largement, sur ces dérogations: les dates d’épandages aériens, les substances concernées et leurs effets toxiques.Les alternatives positives à ces pratiques.

5 – Ex. de trois pesticides qui seraient pulvérisés dans l’ air :
CORAGEN : toxique pour les organismes aquatiques.
PEARL / DECIS PROTECH : perturbateur endocrinien et neurotoxique .(http://sitem.herts.ac.uk/aeru/footprint/fr/Reports/205.htm)
HORIZON EW / BALTAZAR : toxique pour les organismes aquatiques.
(http://e-phy.agriculture.gouv.fr/cmt/100258.htm)
6 – La période choisie pour l’épandage est une époque de floraison, celle où les abeilles butinent . Il n’est plus à prouver l’importance qu’elles ont et l’impérieuse nécessité de les protéger.
7 – La perte d’attractivité du territoire pour l’économie touristique, si l’information était diffusée réellement.

8 – Les vraies alternatives
La prolifération de la Pyrale du maïs n’est pas une fatalité, c’est la conséquence d’une monoculture intensive.La concentration d’une même culture sur un territoire, la faible diversité génétique des semences utilisées et des sols fortement fertilisés en azote favorisent les maladies et le mauvais état sanitaire des cultures. Les solutions sont à trouver par des méthodes de luttes écologique et biologique : 
•La rotation des cultures.
•L’utilisation de semences paysannes résistantes et mieux adaptées aux terroirs est également une pratique à développer et de nature à se passer des béquilles que sont les intrants chimiques pour les cultures.
•Des auxiliaires tels que les Trichogrammes (parasitoïdes) se reproduisent grâce aux œufs de Lépidoptères et empêchent la naissance des chenilles ravageuses de Maïs.
•La lutte mécanique avec le Sésamor, un rotovator puissant qui lutte efficacement contre la sésamie.

Le problème de parasitage de scolytes dans la forêt landaise trouve également sa solution par la lutte biologique.
Des pratiques culturales moins onéreuses et écologiquement viables.
Le Réel changement serait de considérer les incidences et externalités de ces choix politiques, et initier un cadre législatif restrictif sur ces dérogations de complaisance. En particulier, celles sur les pesticides interdits par la législation Française et Européenne pour leur haute toxicité et les épandages aériens dérogeant à la loi et à la raison.

Malgré les budgets gigantesques de propagande et de Lobbying dépensés par les représentants d’industries une autre agriculture est possible et souhaitable pour tous.

Agriculture et écologie: un RV incontournable

1 – Etat des lieux largement partagé :
l’artificialisation des pratiques (Chimie, OGM, engrais, pesticides) qui polluent l’eau, l’alimentation, met en danger la biodiversité, empoisonne les paysans. (1)
La baisse drastique des actifs (- 25% en 10 ans)
Une dépendance forte au pétrole et une contribution aux GES (20%)
A quoi sert la course aux rendements si l’augmentation de la production agricole se perd en gaspillage ?
Le seul aspect « positif » pourrait être le prix bas de l’alimentation s’il ne devait pas être en partie compensé par le contribuable (subventions) et générer une forte précarité du quart de la population agricole.
(1)pour 30 € d’intrants chimiques nous dépensons 3000 € de traitement de l’eau.

2 – Nous ne sommes pas qu’environnementalistes, l’écologie politique propose aussi les conditions de revenu et de vie acceptables.
Les soutiens financiers public en agriculture justifiés par :
Des prix des produits en dessous des couts de revient liés au marché libéral et mondialisé.
Le maintien de prix abordables pour une alimentation de qualité.
La rémunération du rôle environnemental de l’agriculture non valorisée par le marché
Un soutien de la transition écologique
La compensation au moins partielle des aléas climatiques.

Il y a nécessité de changer la PAC (1er pilier pour tous)
- Abandon de la référence historique, prise en compte des actifs, plafonnement des aides, soutien des « petites fermes ».
- Conditionalité liée à la pratique d’un assolement, à la réduction des intrants dangereux et polluants.

Deuxième pilier : aides ciblées avec contre partie nationale et régionale pour l’agrobio, la production de légumineuses, l’élevage à l’herbe, les circuits courts, l’agroforesterie, Natura 2000 , Trame verte, l’installation…

3 – Des paysans plus nombreux :
En Aquitaine 43% des chefs d’exploitation ont plus de 55 ans, ils n’étaient que 35 % en 2000. Les problèmes de transmission sont plus marqués chez les petits exploitants.
20% des agriculteurs en Aquitaine pensent que leur exploitation disparaitra.
La Dordogne et le Lot et Garonne sont les plus touchés. Le nombre d’installés en 2010 (900) à baissé de 15%.

Nous proposons:

- Reforme de la gestion foncière (2), schémas de cohérence agricole et alimentaire, taxe sur la spéculation.
- Acquisition foncière publique et citoyenne avec baux de carrière environnemental.
- Réforme des SAFER : composition, droit de préemption renforcé, stockage des terres, obligation d’installation.
- Encouragement à la coopération de la production. Réforme du statut des coopératives.

(2) Les sols artificialisés représente 9% du territoire français. L’utilisation non agricole des sols s’accélère, nous étions à l’équivalent d’un département tous les 10 ans jusqu’en 2000, nous en sommes à un tous les 7 ans aujourd’hui. Landes, friches et garrigues représentent 5% et progressent plus vite que l’artificialisation

4 – Les leviers indispensables :

- L’éducation, la formation, avec une orientation plus franche sur l’agro écologie et la biologie des sols
- La recherche avec un financement est une orientation de la recherche publique qui permette l’accompagnement de la transition écologique.
- Le conseil et l’accompagnement des agriculteurs qui favorise l’échange d’expérience dans le cadre de groupes locaux.

Chiffres sur la bio:

Fin 2010 en France, 20 604 exploitations agricoles étaient engagées en agriculture biologique , soit une augmentation de 25% par rapport à 2009 et de 55% par rapport à 2008.
Les exploitations « bio » représentaient 4% des exploitations agricoles en France.
3,58 des exploitations en Aquitaine avec près de 2000 agriculteurs, +38,5% entre 2009 et 2010.
2% dans les Landes.

Les aides actuelles:
Etat: pour la conversion, de 100 (prairies), 200 (céréales) à 900 €(vergers, maraichage) l’ha par an.
Sans limites d’ha et engagement minimum dans la bio de 5ans
Un crédit d’impôt de 2000 € en 2012
Région : prise en charge du cout de la certification jusqu’à 500€ par agriculteur. Chèque conseil de 1500 €, aides aux investissements et circuits courts

Les agro carburants :
actuellement 7% des terres en Europe (et en France) sont utilisée pour la production de diester essentiellement (incorporé dans le gas oil).Le principal opérateur est Sofiprotéol, Saipol en Aquitaine dont le président est Xavier Beulin également président de la FNSEA.

Compte tenu de son bilan énergétique mauvais et de la priorité qui doit rester à la vocation alimentaire des terres dans le monde, nous demandons leur interdiction.

Infos sur l’agriculture en Aquitaine:
http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Region-et-departements
http://www.agreste.agriculture.gouv.fr/publications/primeurs/

A lire: :« Vivre mieux, vers une société écologique », « Changer la Pac, changer de cap » (Bové-Luneau)

Egalité Femme – Homme

Le Laboratoire de l’égalité a lancé un Pacte pour l’égalité entre les femmes et les hommes, qui a été signé par Eva Joly et François Hollande.
Ce Pacte décline des mesures emblématiques, sur quatre thèmes : parité et accès des femmes aux fonctions de direction ; égalité salariale et lutte contre la précarité dans le travail ; valorisation de l’implication des pères et conciliation des temps de vie ; partage d’une culture commune de l’égalité.
L’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes est en effet loin d’être acquise : salaires, statuts, conditions de travail, partage des tâches et des responsabilités, stéréotypes… La question de l’égalité entre les femmes et les hommes est en outre au centre des préoccupations des Français : 90 % pensent qu’il faut se mobiliser pour combattre les inégalités femmes-hommes. En outre, ils estiment à 60 % que ce sont les responsables politiques qui perpétuent ces inégalités.Signataire de cette charte, je m’engage à soutenir les améliorations concrètes dans ce domaine.

1. À propos de la parité et de l’accès des femmes aux responsabilités :
 suspendre le financement des partis qui ne présenteraient pas 50% de candidates aux élections ;
 légiférer sur la parité dans toutes les instances de décision publiques et privées.

2. À propos de l’égalité salariale et de la lutte contre la précarité dans le travail
 faire appliquer les lois sur l’égalité professionnelle assorties de sanctions financières ;  pénaliser le recours au temps partiel subi.

3. À propos de la valorisation de l’implication des pères et de la conciliation des temps de vie :
 allonger le congé paternité ;
 créer 500 000 places d’accueil de jeunes enfants.

4. À propos du partage d’une culture de l’égalité :
 lutter contre les stéréotypes sexistes dès le plus jeune âge et former le personnel éducatif ;
 lancer une campagne d’intérêt général sur la lutte contre les stéréotypes de genre.


Laboratoire de l'égalité par laboratoiredelegalite

Inauguration du local de campagne à Dax


Les candidates et candidat d’Europe-écologie Les Verts et leurs suppléante et suppléants ont inauguré le local de campagne départemental à Dax (117, avenue Saint-Vincent-de-Paul) Mercredi 9 Mai. Lieu de rencontres destiné à accueillir les citoyens et présenter leur projet politique et les alternatives écologiques.

EELV40 au Musée de la Dame/ Avril 2012

Le 24 Avril, EELV40 a proposé une rencontre « Mixité des peuples et des cultures ».
Nous avons été chaleureusement accueillis par le Musée de la Dame de Brassempouy et son directeur Lionel Ducamp.Une table ronde d’échanges entre Basque, occitans Béarnais et Landais; Une visite du « musée de la Dame », nous rappellant à tous le creuset commun de l’humanité.Un grand moment de rencontre humaine, musicale et de fraternité entre les diversités A revivre en 2013.

La poésie d’occitanie avec le coeur et la voix de Didier Tousis (poète, auteur, compositeur interprète):