Cette campagne électorale est parfois surprenante. Les députés sont les représentants du peuple français rassemblé, pas des délégués de leurs circonscriptions qui vont jouer la compétition entre les circonscriptions de France, pas des représentants des différents groupes de pressions locaux.
Nombreux sont les frontaliers habitants dans la circonscription. Prendre en compte cette réalité est une nécessité. Député, je serai attentif à alerter les autres élus qui ignorent les conséquences en terme de transport, de lien social, d’étalement urbain, de logement … Par contre, je me refuse à me lancer dans la course éperdue et démagogique aux suffrages des frontaliers. Le projet écologiste que je défends est un projet pour la France, un projet d’intérêt général. Ce n’est pas une liste de mesures électoralistes à court terme mais un projet cohérent et global. Je n’oublie pas les personnes qui ne travaillent pas en Suisse et qui subissent le coût de la vie dans le Haut-Doubs.
Les frontaliers sont des gens comme les autres. Certains ne votent que pour leurs intérêts personnels à court terme, d’autres votent pour l’intérêt général et le long terme. Ceux-là sont membres de mon comité de soutien.