Mes convictions

Ouvrir une voie nouvelle en Haute Savoie

Si je suis candidate sur la Première circonscription de Haute-Savoie, c’est par choix.
Le choix d’un combat symbolique. Car l’actuel député Bernard Accoyer est un symbole. Le symbole du sarkozysme et de tout ce que les Français rejettent aujourd’hui :

  • les fausses paroles et les promesses non tenues,
  • l’absence d’éthique en politique et d’être Ă©lu pour « durer »
  • la politique Ă  l’ancienne, celle des “clans” et des amis,
  • l’incomprĂ©hension de ce qu’est le Bien commun,
  • la captation du pouvoir et des mandats au mĂ©pris des citoyens,
  • le refus du dialogue rĂ©publicain…

Un vieux routier de la politique

Entré tôt en politique, Bernard Accoyer en a fait un métier. En Haute-Savoie, il s’est créé des obligés, des clients comme on dit, qui désormais le craignent puisqu’il est le 4e personnage de l’Etat. Même des responsables de droite se plaignent de cette mainmise locale, de ce couvercle qui pèse si fort sur la démocratie.
Il est grand temps de soulever ce couvercle.
Il est grand temps de se poser et de poser les vraies questions, de faire les vraies additions.

Et, par exemple :

  • Qu’aurions nous pu faire avec les 30 Millions d’euros dĂ©pensĂ©s pour cette dĂ©sastreuse campagne des Jeux Olympiques, Annecy 2018 ?
  • Que pouvons nous faire avec les 50 Millions d’euros prĂ©vus pour ce « Palais » des Congrès, qui viendrait « doublonner » les activitĂ©s de l’ImpĂ©rial, tout proche, et empĂŞcher encore un peu l’accès de tous aux rives du lac ?
  • De quel projet immobilier mirifique rĂŞvent les promoteurs dans le quartier des Iles ?

Des problèmes sans réponse

Pendant que le député et chef de la sarkozie locale prévoit de nouvelles dépenses à sa gloire, il n’y a pas assez d’argent pour nettoyer les déchets et mâchefers entreposés à Aviernoz. Ces mâchefers qui insidieusement polluent l’eau que les jeunes mamans du canton de Thorens mettent dans les biberons.
Comment ne pas se rendre compte que M. Accoyer, tout Président de l’Assemblée nationale qu’il fut, n’a pas cherché de réponse aux attentes des jeunes agriculteurs qui n’ont plus les moyens de travailler un bout de terrain, dans l’Albanais.
Comment ne pas voir qu’il ne fait rien quand les loyers ne sont plus accessibles aux jeunes couples, quand le chômage guette, quand les petites et moyennes entreprises peinent devant la crise.
Comment ne pas vouloir que cela change, puisque le tout-puissant député UMP n’ aucune réponse à ces questions des habitants.


La fin annoncée du “système Accoyer”

Comment expliquer une telle situation ? Le super cumulard Accoyer a ses réseaux, ses amis, bien assis dans son fauteuil, il espère y rester, envers et contre toute évidence !
Mais ce temps est fini. M. Accoyer le sait. Il ne sera plus Président de l’Assemblée nationale. Il ne sera pas élu au premier tour, cette fois. Il craint même la concurrence nouvelle d’élus locaux et régionaux, avoue-t-il a ses proches. Il envisage désormais publiquement de se consacrer “au vélo”, s’il n’est pas réélu.
Il n’y a plus à avoir peur de son pouvoir ! Et demain, nous pouvons le faire tomber de son siège de député et de son piédestal.

L’écologie, une nouvelle voie

Remplacer Bernard Accoyer, vieux routier de la politique nationale passé au sarkozysme… Impossible avec une écologiste ? Au contraire !

L’écologie a montré ces dernières années qu’elle pouvait créer la surprise, en Haute Savoie. Elle est la force politique montante des dernières élections : plus de 20% aux Européennes (2009) et aux Régionales, pour la liste que je conduisais (mars 2010). Et même plus de 40% aux Cantonales l’année dernière (au second tour !).

La gauche sait qu’elle ne peut espérer gagner seule face à la droite locale. Seule l’écologie propose une alternative globale et capable de rassembler une majorité des Hauts Savoyards sur des idées simples et efficaces.
Des appels citoyens ont ouvert une brèche dans le bloc de silence qui pesait sur nos territoires. « Appel pour nos montagnes », mobilisations contre les gaz de schiste, contre le projet des JO 2018…
Quelque chose bouge, qui pourrait renverser l’ordre ancien. La droite UMP n’est plus maître du jeu. Le sarkozysme ne fait plus illusion. Il faut le renverser, ici comme à Paris.

J’ai de la détermination, du courage, et du sens concret. J’ai la volonté de vous remettre vous tous, femmes et hommes, avec vos enfants, au cœur de l’action publique.
Ensemble, armés de nos convictions et de notre volonté, nous pouvons tourner la page de ce système éculé et ouvrir une nouvelle voie pour notre territoire !

Bernard Accoyer : cumulard à l’extrême !

La question est assez simple. Et de plus en plus de gens se la posent avec raison : comment peut-on à la fois, se dire au service des citoyens et en capacité de répondre aux enjeux du quotidien, tout en comprenant et en anticipant les enjeux du futur, quand on cumule les casquettes, comme le fait Bernard Accoyer ?

Pour être élue à la Région depuis deux ans, je mesure le travail à accomplir pour faire avancer les choses au jour le jour. Quand on veut faire correctement son devoir, il faut de la présence, du suivi des dossiers, rencontrer les gens, rester en veille permanente… Bref, c’est un temps plein, d’être élu-e ! Alors, je ne comprends pas comment certains peuvent nous faire croire qu’ils arrivent à remplir leur fonction en étant élu à 2, voire 3 mandats. Et je sais que je ne suis pas la seule. C’est une des raisons qui ont creusé un fossé entre les politiques et les citoyens.
Certains élus cumulent tellement que c’en est devenu indigne, et même absurde. Et dans le cas de Bernard Accoyer, c’est une caricature ! Jugez par vous-même :

  • Maire d’une ville de 20 000 habitants (Annecy-le-Vieux) depuis 23 ans… La gestion d’une ville, l’anticipation des besoins, ça n’occupe pas un homme (ou une femme !) Ă  temps plein ?
  • Premier vice prĂ©sident de la communautĂ© d’agglomĂ©ration d’Annecy depuis 12 ans, avec tous les dossiers Ă  suivre, les rĂ©unions, les arbitrages, la consultation des acteurs… ?
  • Vice prĂ©sident du SCOT (SchĂ©ma de cohĂ©rence territoriale du bassin annecien) depuis 7 ans… Ce qui nĂ©cessite une vision sur des dossiers très complexes. Humm, c’est vrai que Bernard Accoyer brille par une vision claire des sujets touchant Ă  la qualitĂ© de l’air, Ă  la santĂ©, Ă  l’environnement, Ă  la mutation obligatoire du modèle Ă©conomique, Ă  l’organisation spatiale du territoire… Ou alors il y a autre chose ?

Et bien sûr, aussi, et en même temps :

  • DĂ©putĂ© de la 1ere circonscription depuis 18 ans, ce proche de Nicolas Sarkozy fait partie des “meubles” de l’UMP.
  • PrĂ©sident de l’AssemblĂ©e Nationale (4e responsabilitĂ© de l’Etat français !) depuis 5 ans. LĂ , on sait qu’il y est : on le voit au perchoir tellement souvent qu’on sait qu’il ne peut pas ĂŞtre ailleurs en mĂŞme temps. Mais comment fait-il ?

Et, bien sûr, il faut ajouter à tout cela, les nombreuses présidences de conseils d’administration inhérentes à la fonction… Il se fait excuser souvent ?
On pourrait parler de cumul de rémunérations, de mépris des engagements, de “système” tenu par quelques personnes… Mais très concrètement, quand on cumule à ce point, 4 mandats, 5 fonctions importantes, comment peut-on s’y retrouver ? Est-ce qu’il n’y a pas un problème à demander la confiance des électeurs ?
Qui peut croire sérieusement que Bernard Accoyer peut accomplir la totalité de ses mandats électifs depuis toutes ces années ? Qui peut penser qu’il y passe le temps nécessaire, avec le recul et la réflexion que ces temps troublés exigent ? Sommes-nous dans une démocratie réelle et vivante en laissant un seul homme depuis tant d’années concentrer tant de pouvoirs ?
Enfin, en regardant ses bilans, les erreurs, les problèmes non résolus, voire amplifiés, la question qui vient à l’esprit, c’est : mais qu’est ce qui le fait autant courir, à part l’attrait du pouvoir ?
Pour ma part, je suis convaincue que ces cumuls sont très néfastes pour la fonction d’élu et que les citoyens n’en veulent plus. Faire mieux que Bernard Accoyer, c’est facile. Mais il faut aller plus loin, pour revitaliser notre démocratie et redonner à la fonction d’élu-e sa dignité.

Comme tous les écologistes, je suis absolument opposée au cumul des mandats et des fonctions. Et je m’engage, au-delà des lois actuelles sur le non cumul des mandats, à quitter immédiatement mon mandat d’élue régionale si je suis élue députée. Mais, plus encore, parce que je veux une démocratie vivante et dynamique, je m’engage à ne postuler qu’à deux mandats de députée à la suite…