Il le confiait récemment à l’Essor Savoyard : s’il n’est pas réélu député, Bernard Accoyer brûle de se remettre à ses activités d’antan, et notamment au vélo, qu’il aime avec fougue.
Or, il se murmure depuis quelques mois dans son entourage que le président de l’Assemblée sur le départ a contracté ces dernières années une autre et irrésistible passion : la Chine. Il a eu l’occasion de nouer des liens indéfectibles avec les dirigeants de l’Empire du Milieu, pendant ces années de perchoir. Et le député sortant penserait à donner à sa carrière un tournant international, axé vers ce grand pays. On pourrait penser que la logique devrait l’inviter à se présenter au scrutin des Français de l’étranger, dans la circonscription d’Asie, plutôt qu’à celle de Haute Savoie.
Les Hauts savoyards sont en tous cas prévenus : en cumulant les mandats et ses passions, Bernard Accoyer aura très peu de temps à consacrer à la mission de député. Des allers-retours fréquents en Chine, surtout avec un vélo, cela devrait prendre une bonne partie des cinq années que dure un mandat.