Merci à tous, notre engagement continue

D’abord dire un grand merci aux candidats et suppléants, à tous les acteurs de la campagne et à tous ceux qui ont apporté leur voix aux candidats EELV sur nos deux circonscriptions 25-03 et 25-04. La succession de ces deux campagnes fut fatigante, éprouvante, mais pleine de rencontres et d’encouragements.

Les résultats obtenus ici, comme d’ailleurs ceux qui ont été obtenus dans bien d’autres circonscriptions et par Eva Joly à la présidentielle, sont décevants, ne nous le cachons pas. Mais nous constatons des avancées significatives au niveau national : un élu au premier tour, 41 écologistes présents au deuxième tour avec sans doute plus de quinze élus dimanche prochain. Un ballotage favorable pour Eric Alauzet à Besançon. La présence de deux ministres au gouvernement permettra des avancées sur des dossiers qui nous tiennent à cœur. Sans oublier la présence de dix écologistes au Sénat depuis l’automne.

Nous savons que nos idées pénètrent petit à petit dans l’opinion, l’urgence écologique, la précarité énergétique, la biodiversité sont maintenant des questions d’actualité. La confiance au progrès et la solution magique de la croissance pour vaincre les difficultés et créer des emplois s’émoussent.  Mais nous savons aussi que le repli sur soi et l’individualisme sont en progrès, ils se manifestent en particulier par une abstention importante et le vote à l’extrême droite.

Mais, la crise économique et le mode d’élection orientent les choix des électeurs vers ce qu’ils croient être le vote utile. L’instauration d’une part significative de proportionnelle aux législatives est indispensable, elle permettra de mieux représenter la population et de faire avancer les idées nouvelles en leur donnant une tribune. Il faudra aussi réfléchir sur notre stratégie. Si l’accord qui a été conclu fin 2011 avec le parti socialiste permet l’entrée significative des écologistes au Parlement et au gouvernement, il a pu dérouter certains de nos adhérents et sympathisants. Sans compter que les relations avec nos partenaires ont été mouvementées : présence de candidatures dissidentes, appel au vote utile …

Je vous appelle à poursuivre notre action. Une action fondée sur la solidarité, la coopération, la justice, les valeurs humaines. Une action qui ne cherche pas la croissance et le profit à tout prix mais qui replace l’homme au centre. Une action qui ne laisse pas sur le bord de la route les plus démunis et partage plus justement les richesses au niveau mondial. La confiance dans l’action politique et l’action collective doit être restaurée. Nous savons que c’est un travail de longue haleine, mais nous savons aussi que la voie de l’écologie politique est la seule qui puisse nous sortir de la crise sociale, environnementale, économique, financière et démocratique dans laquelle nous sommes.

Encore merci !
Bernard

Un article de Médiapart d’Edwy Plenel directeur de publication

Pour une vraie majorité diverse et pluraliste à l’Assemblée

Quelques extraits :

S’il faut une énième preuve des déséquilibres démocratiques du présidentialisme français et des renoncements auxquels ils nous ont habitués, l’actuelle campagne électorale législative nous la fournit. L’enjeu des scrutins des 10 et 17 juin est réduit à la confirmation parlementaire de la victoire du président élu, François Hollande. Or, plutôt qu’une majorité présidentielle dominée par le PS, c’est une majorité du changement, pluraliste et diverse, qui garantira son approfondissement par le rééquilibrage du pouvoir.

(…)

Aux députés socialistes, inévitablement les plus nombreux à gauche, il nous faut ajouter des députés écologistes d’EELV, mais sans pour autant laisser le PS dans cette union solitaire. Et donc aussi des députés du Front de gauche, dans la diversité de ses composantes.

Réponse à Coop FR – Les entreprises coopératives.

Lire le manifeste de Coop FR

Bonjour,

Le service élection d’Europe Ecologie – Les Verts m’a transmis votre courrier. Je l’ai lu avec attention votre manifeste. A la veille des élections, je ne pourrai pas répondre aussi longuement que ce que j’aurais souhaité. Vous trouverez cependant ci-dessous quelques réflexions.

Francomtois, je suis sensible à cette forme d’économie, depuis longtemps notre territoire a réfléchi, expérimenté et mis en place des coopératives : Fourrier, Proudhon ont été des penseurs. Les fruitières, coopératives qui produisent le Comté sont indissociables de ce fromage. Plus récemment LIP, à Besançon a mis en place une coopérative pour faire face au comportement de ses dirigeants. Je pourrais donner d’autres exemples.

Dans cette période de crises, crise financière, crise économique, crise environnementale, crise « morale », l’économie sociale et en particulier, les coopératives apportent un point de vue nouveau, elle replacent l’homme au centre de l’action économique. Elles redonnent de la dignité aux travailleurs en les faisant participer aux décisions et en leur faisant assumer la responsabilité des choix. Elles permettent aussi qu’ils profitent pleinement des fruits de leur travail. leur développement est sans doute une réponse aux dérèglements du début de ce 21e siècle. C’est pourquoi je soutiendrai si je suis élu ce tiers secteur qu’est l’économie social auquel participent les coopératives. J’adhère pleinement aux sept points de votre manifeste.

Je suis par ailleurs membres de plusieurs coopératives et essaie, dans la mesure du possible, de participer à leur gestion. Je suis, en particulier, membre fondadeur d’une entreprise de production d’énergie renouvelable à fonctionnement coopératif et participe activement à sa gestion.

Enfin, enseignant, retraité depuis un an, j’ai essayé pendant mon activité professionnelle de développer l’esprit coopératif et les coopératives dans le cadre de l’éducation nationale en en respectant les principes et en faisant participer activement les différents acteurs, élèves, parents, personnels …

Je souhaite un bel avenir aux coopératives, à Coop FR et vous assure de mon profond attachement à cette forme d’entreprise.

Bien cordialement

Bernard Lachambre
Candidat EELV – 4ème circonscription du Doubs
Vice président Pays de Montéliard Agglomération

Birmanie : la victoire de la non-violence, une leçon pour toute l’Asie

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Europe Écologie- Les Verts se réjouit de l’élection d’Aung San Suu Kyi comme députée et celle de nombre de ses amis de la LND. Le parti démocratique a réussi à emporter ces sièges grâce à la volonté de liberté et de démocratie du peuple birman et ce, malgré les dernières résistances et les fraudes des plus conservateurs au sein du pouvoir militaire.

Cette victoire est avant tout celle de la stratégie de non-violence d’Aung San Suu Kyi, qui à l’instar de Gandhi ou Mandela, a su faire preuve de persévérance et de constance, mais également de réconciliation. Face à la dictature, cette patience a payé.

Désormais, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour la Birmanie. EELV appelle le régime birman à reconnaître la victoire de la LND et d’Aung San Suu Kyi et à les faire participer à un gouvernement oeuvrant pour une société plus juste, moins corrompue, dans une Birmanie qui retrouve la paix et des droits humains fondamentaux, un pays qui protège sa nature et ses ressources.

Nous appelons aussi la France à aider à cette transition démocratique en Birmanie. Le soutien tardif et relativement timoré du gouvernement français à ce processus encore fragile ne saurait par ailleurs faire oublier les exactions de Total en Birmanie, l’un des derniers grand groupe mondial à avoir contribué à la survie d’une des pires dictatures.

La France doit avant tout investir dans l’aide à la gouvernance, dans un pays qui a tout à apprendre en termes de vie démocratique, et faire en sorte que toute coopération économique soit conditionnée au respect de cette évolution démocratique.

Pascal DURAND,
Porte-parole
Europe Écologie-Les Verts

Jean-Marc BRULE,
Conseiller régional d’Ile-de-France, en charge des questions asiatiques

Non au coup d’Etat : redonnons un horizon démocratique et économique aux Malien/nes !

Le coup d’Etat militaire qui vient de survenir au Mali est extrêmement grave. Il semble rejouer une tragédie hélas classique en Afrique subsaharienne depuis les indépendances : un groupe de jeunes officiers s’estimant lésés par leur hiérarchie corrompue et trop peu soutenue par le pouvoir politique face à une rébellion en passe de déborder l’armée nationale, décide de prendre le pouvoir et de suspendre la constitution. Ces officiers sont regroupés au sein du « Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat » (CNRDR).

Depuis plusieurs mois, d’anciens leaders touaregs maliens ayant émigré il y a des années en Libye où le gouvernement de Mouammar Kadhafi leur avait confié des fonctions répressives, sont retournés dans leur région d’origine. Fuyant une Libye ayant changé de régime, ils ont emporté avec eux les armes lourdes acquises auprès du dictateur déchu et se sont réinstallés au nord du Mali, faisant régner un ordre armé qui s’est soldé par des attaques de villages ayant causé des dizaines de morts. Prenant conscience de leur force, ils ont réactivé la rébellion touarègue pour s’attaquer aux garnisons de l’armée malienne et lui causer des dizaines de victimes dans des conditions parfois atroces. Dans leur avancée, ces rebelles regroupés au sein du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) trouvent des alliances objectives tantôt avec les Touaregs islamistes d’Ansar Dine, tantôt avec les combattants d’Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI) qui retiennent beaucoup l’attention des gouvernements occidentaux.

Les rebelles du MNLA ou d’AQMI ne représentent pas la population du Nord du Mali, qui n’aspire qu’à une vie pacifique – 200 000 personnes ont dû fuir leurs foyers pour échapper aux violences de ces derniers mois. Et en commettant leur coup d’Etat, les jeunes officiers du CNRDR ont lourdement porté atteinte aux institutions démocratiques d’un pays qui devait connaître son prochain scrutin présidentiel dans cinq semaines. Les actions de ces trois groupes traduisent néanmoins la tension liée à l’extrême précarité économique et sociale durement ressentie par la population d’un pays dont deux habitant/es sur trois vivent sous le seuil de pauvreté et qui figure au 178e rang sur 182 de l’Indice de développement humain des Nations unies.

Comment redonner un horizon économique aux habitant/es du Mali ? Voilà qui devrait être la principale préoccupation de la politique française et européenne dans la région, bien plus que la surveillance d’AQMI. Aider au développement de la part du vivrier dans les exploitations cotonnières et garantir aux producteurs de coton une redistribution de la valeur ajoutée pour obtenir un revenu minimum suffisant, inciterait par exemple les Malien/nes à se détourner des mouvements rebelles armés.

Face à l’urgence, Europe Ecologie les Verts condamne ce coup d’Etat militaire, appelle les parties en conflit à respecter les droits humains et à trouver une issue non-violente et négociée, réaffirme enfin son attachement au droit international ainsi qu’à l’ordre constitutionnel et à l’intégrité territoriale du Mali.

Cécile Duflot Secrétaire nationale EELV
Fadimata Toure pour le Parti Ecologiste du Mali
Catherine Greze Députée européenne pour le Groupe Verts/ALE au PE

Opération “vague verte” : 1 million d’Écologie Hebdo diffusés par les écologistes

Aujourd’hui, mardi 3 avril 2012, les militants Europe Écologie les Verts de la France entière lancent l’opération “vague verte” pour distribuer le million d’exemplaires de notre journal de campagne “Ecologie Hebdo”, un moyen de faire de la pédagogie pour convaincre de l’efficacité des solutions proposées par les écologistes.

Ne manquez pas l’album photo collaboratif de cette journée hors du commun ! (cliquez ici)

 

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