Unis pour la victoire !

La campagne pour le deuxième tour commence dès ce dimanche 22 avril à 20h.

Les résultats laissent envisager une victoire de la gauche et des écologistes rassemblés autour de la candidature de François Hollande le 6 mai prochain.

Le résultat d’Eva Joly est sans surprise. Je suis fière d’avoir soutenu une candidate courageuse et d’une grande droiture. Elle a appelé ce soir à soutenir François Hollande et tous les écologistes vont se mobiliser pour la victoire de la gauche.

Mais rien n’est joué, d’autant que l’extrême droite réalise un score important et inquiétant en France et dans notre région. Par ailleurs, les basses attaques de ces dernières heures montrent que rien ne sera concédé par la droite dans cette séquence de deuxième tour : les petites phrases et les petites polémiques vont à coup sûr l’emporter sur ce qui est vraiment en jeu : l’avenir de ce pays pour les cinq ans qui viennent :

Comment relever le défi de l’économie et de l’emploi ?

Quelles solutions pour répondre à la crise écologique ?

Quelle politique d’éducation et de formation pour les jeunes et les moins jeunes ?

Quelle politique du logement, de la santé, de la culture… Quelle fiscalité ? Quelle réforme de nos institutions ?

Voilà le vrai choix que nous devons faire le 6 mai prochain pour départager François Hollande et Nicolas Sarkozy.

Le mauvais bilan du président sortant  sur les cinq années passées pourrait être un argument suffisant pour rejeter cinq ans d’aggravation des inégalités et d’une politique au service des puissants, tournant le dos aux problèmes qui préoccupent les Français.

Mais c’est surtout le choix pour les cinq années qui viennent qui m’incite aujourd’hui à voter François Hollande le 6 mai, pour engager notre pays sur la voie d’une réforme plus juste.

C’est aussi le choix de l’unité, une condition indispensable pour gagner à gauche à la présidentielle et aux législatives.

 

C’est pourquoi je vous invite à soutenir et à voter le 6 mai pour François Hollande, candidat de la gauche et des écologistes rassemblés.

 

Barbara POMPILI