Pour un débat républicain dans la clarté et le respect

Mon adversaire Olivier Jardé a choisi de faire campagne en m’attaquant personnellement. Même s’il y a là de nombreux mensonges, je ne rentrerai pas dans ce jeu car j’ai l’intime conviction que les citoyens attendent autre chose des politiques que des basses polémiques. J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer à ce sujet sur ce site.

L’enjeu du scrutin des 10 et 17 juin, c’est choisir un projet et une façon d’incarner le mandat parlementaire. Ceci doit se faire dans le respect, mais aussi dans la clarté.

M. Jardé ne mentionne pas les partis politiques qui l’ont investi (UMP et Nouveau centre) sur les tracts qu’il distribue.  Il est pourtant évident qu’il s’opposerait au Président et au gouvernement avec la même constance que celle qu’il a mis à soutenir la politique de Nicolas Sarkozy ces cinq dernières années et pendant la campagne présidentielle.

Les citoyens ont droit à la transparence dans le débat public  C’est pourquoi j’affiche les partis politiques qui me soutiennent (PS, EELV et PRG) et mon inscription dans la Majorité présidentielle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai publié mes 40 engagements pour le mandat  qui permettent à chacun-e de se faire une opinion sur mon engament national et dans la circonscription si je suis élue députée. Je veux défendre au parlement la justice sociale dont le pays a besoin pour se redresser et  l’emploi au travers des investissements de la transition écologique. Je veux que notre pays réussisse à maîtriser la finance devenue folle et la dette qui menace l’action publique. Je veux renforcer notre modèle social et rénover notre démocratie, en commençant par une pratique exemplaire de mon mandat de députée.

Républicaine, je respecterai les élus locaux dans leurs fonctions et leurs prérogatives sur le territoire car je respecte leur travail et la légitimité de leur élection au suffrage universel. Je travaillerai en tant que parlementaire, à l’Assemblée et sur le terrain, à l’image de la campagne que je mène depuis des mois en échangeant avec toutes et tous sur le terrain. Personne n’a le monopole de la « proximité ».

Durant les deux semaines de débat électoral qui sont devant nous jusqu’au second tour, je me tiendrai à cette ligne sans verser dans les attaques personnelles. Intérêt général, investissement total sur le terrain, ouverture au débat et clarté dans les positions et les propositions, voici la campagne que j’entends mener jusqu’au bout,  à l’image du travail parlementaire que je compte effectuer demain.

Barbara Pompili