Loin des discours de division et de stigmatisation du candidat-président sortant à l’égard des syndicats et autres « corps intermédiaires »,   le 1er mai s’est déroulé à Amiens dans une ambiance sympathique et sur fond d’unité syndicale.
Le Courrier picard a rendu compte des manifestations en région (à lire sur cette page)
Je me suis rendue au défilé, comme d’autres militantes et militants de formations politiques, en soutien à cette manifestation qui est animée par les syndicats.
J’ai aussi participé au défilé parce que le 1er mai est celui de toutes celles et tous ceux qui travaillent et qu’il célèbre également les conquêtes sociales qui ont permis à des générations de salariés de se construire un avenir.
Derrière la mise en accusation des syndicats et les propos de Nicolas Sarkozy sur la diminution du coût du travail,  on retrouve la volonté d’opposer les Français-e-s les un-e-s aux les autres : salarié-e-s contre sans emplois, syndicats contre  »vrai travail », privé contre public, corps intermédiaires contre le peuple,…  Cette vision de la société est mortifère.
Il est temps d’en changer. Après le 1er, viendra le 6 mai, et espérons-le, un changement de président.