Kemper Kerne

Rassemblement Place Saint Corentin à 18h30 le jeudi 6 juin 2013

L’agression mortelle de Clément Méric, militant antifasciste à Paris, par des skinheads issus de l’extrême-droite nous rappelle que la peste brune est plus que jamais là et que nous ne devons pas la laisser passer.

La LDH appelle l’ensemble des organisations politiques, associatives, syndicales républicaines à se rassembler en mémoire de Clément Méric et montrer que Quimper combat et combattra les forces fascisantes.

Communiqué de presse de EELV Kemper Kerne
Le sentiment qui domine chez les militants EELV Kemper après le coup de force à NDDL, c’est la stupéfaction ; vient ensuite la consternation : quel message le gouvernement souhaite-t-il envoyer ???
Bien que la question de cet aéroport ne figure pas dans l’accord PS-EELV – tout comme celle de l’EPR à Flamanville -, François Hollande s’était engagé à mener à leur terme les procédures réglementaires.
Alors pourquoi cette brutale précipitation ?
Est-ce le problème prioritaire des Français à l’heure où les plans sociaux – mis sous le tapis par le précédent gouvernement – se succèdent ?
Ce projet démesuré est d’un autre siècle, il ne correspond pas à la prise de conscience quasi générale de la réalité de la crise écologique.
Ainsi que le rappelait hier dans l’hémicycle notre Députée Eva Sas : « La redéfinition de la politique des transports doit obéir à un impératif clair : favoriser les investissements sur les usages du quotidien, anticiper et enclencher une véritable transition écologique de nos modes de vie. »
EELV Kemper Kerne :

• demande l’arrêt des expulsions et des destructions des maisons et confirme son soutien aux agricultrices et agriculteurs, citoyen-nes, militant-es, en lutte contre ce projet.
• Appelle en soutien aux habitant-e-s de la ZAD de Notre Dame des Landes en cours d’expulsion, à se rassembler devant la préfecture de Kemper, ce samedi 20 octobre à 12 H.

Jean-Pierre Bigorgne (0689 101 675)
Astrid Gaugain (0668 973 774)
Co Porte-Parole Kemper Kerne

Communiqué de presse du groupe local EELV Kemper Kerne

La logique du TSCG repose tout d’abord sur une erreur de diagnostic quant aux causes fondamentales de la crise de la zone euro. L’idée s’est installée, particulièrement en Allemagne, que le laxisme budgétaire en serait l’origine. Or, ce n’est pas le cas : l’Allemagne, considérée aujourd’hui comme un modèle, n’a pas respecté le critère des 3 % de déficit budgétaire pendant sept des douze premières années de l’Union monétaire et sa dette a excédé les 60 % du PIB pendant onze ans, tandis que l’Irlande ou l’Espagne affichaient régulièrement, avant la crise, des excédents budgétaires et un niveau de dette publique très faible. La crise de la zone euro résulte surtout des excès d’endettement privé dans certains pays et des écarts de compétitivité qui se sont creusés. Mais le pacte budgétaire ne traite absolument pas ces questions.

Le TSCG en rajoute encore une louche en demandant que des règles budgétaires de retour à l’équilibre (la fameuse règle d’or) soient inscrites dans les Constitutions nationales ou dans des règles de portée équivalente, en exigeant la mise en oeuvre de dispositifs automatiques de correction en cas de dérive.
Il précise que le déficit structurel (*) maximum autorisé ne peut excéder 0,5 % du PIB, et donne à la Cour de justice européenne le pouvoir de sanctionner les Etats qui ne mettraient en oeuvre correctement ces dispositions.

Le problème de fond avec le TSCG, c’est surtout qu’ils cherchent à pousser encore plus loin le modèle d’un gouvernement par les règles, devenu inadapté.
Entre le marché unique et la monnaie unique, nous avons mis tellement de choses en commun qu’il nous faut désormais apprendre au contraire à décider ensemble de façon discrétionnaire de nos politiques budgétaires nationales au niveau européen. En effet, des règles, aussi sophistiquées soient-elles, seront toujours incapables d’appréhender suffisamment finement la réalité.
Pour pouvoir décider ensemble à l’échelle européenne – et donc se substituer en partie aux souverainetés nationales -, il faut cependant inventer de nouveaux processus de légitimation démocratique.
Sur ce chemin long et tortueux, le TSCG n’aura été qu’une perte de temps et d’énergie politique.

Jean-Pierre Bigorgne, Porte Parole du groupe local EELV