Le deuxième temps de l’écologie politique

Un programme vert pour l’aquitaine

Depuis sa naissance, dans les années 70, l’écologie politique s’est exprimée en dénonçant, au côté des associations, les activités et les projets néfastes pour l’environnement et en proposant des alternatives. La prise de conscience environnementale a progressé lentement jusqu’au début du nouveau millénaire pour s’accélérer ces dernières années avec la médiatisation des risques écologiques. Tous les derniers sondages d’opinion les classent parmi les premières préoccupations des Français. Il fallait y répondre.

Tout était prêt pour la mise en œuvre de politiques très volontaristes  conduisant l’ensemble des activités humaines à mieux respecter les fonctionnements écologiques de notre planète. C’est la volonté de réunir tous les acteurs de la société pour les élaborer qui a déclanché «  le grenelle de l’environnement ». Mais que pouvait-on en attendre ? On ne pouvait qu’espérer, au mieux, voir la France rattraper les  pays les plus évolués en matière de respect de l’environnement. Pourquoi ? Tout simplement car, comme son prédécesseur social, le Grenelle de l’environnement n’était qu’une conciliation avec une économie qui souhaite plus que jamais repousser les contraintes pour être compétitive et dégager des marges. Son échec est du au fait que le modèle de développement productiviste, consumériste et individualiste, qu’il soit libéral ou social est incompatible avec l’écologie.

Jacques Papon