(cantonales 40) Gérard et Amandine: « L’écologie en campagne »

extraits de l’article de Sud-Ouest

« Ce canton présente quelques points sensibles qui sont des enjeux écologiques et sociaux majeurs : ainsi prenons garde que l’attractivité touristique de notre littoral n’entraîne une urbanisation néfaste pour les grands équilibres déjà perturbés par le réchauffement climatique, le recul du trait de côte, le grignotage des dunes. Nous ne sommes pas contre le tourisme, mais envisageons son développement plus à l’intérieur du territoire. Autre dossier important qui aura un impact négatif sur la vie des gens, c’est la transformation de la Nationale 10 en autoroute avec un péage à Castets : nous revenons au temps des seigneurs qui percevaient des droits sur les chemins ! Il faudra aussi réglementer plus sévèrement le transport des matières dangereuses de l’usine DRT de Vielle-Saint-Girons ».

« les coupes rases effectuées dans le massif forestier sinistré vont engendrer de graves déséquilibres naturels si des aides significatives au reboisement ne sont pas données.Un pin pompe 270 litres d’eau, si nous ne replantons pas, nous retrouverons les marécages insalubres de nos ancêtres et un territoire nu où les tempêtes auront plus de force. La désertification de notre espace rural est fortement engagée avec la disparition des services publics dans les villages et pour les Landes en général, le passage de la ligne à grande vitesse ne servira que la liaison entre les grandes métropoles européennes, alors que le Département devra supporter une part du financement à hauteur de 82 millions d’euros. Cela pèsera lourdement sur le budget du Conseil général »

(Gérard Claverie et Amandine Gadot sont candidats sur le canton de Castets)

(cantonales 40) Alain et Sophie « promouvoir l’agriculture locale »

extraits de l’article de Sud-Ouest

Nous souhaitons développer tous les circuits courts et privilégier l’économie et les entreprises locales. Il s’agit aussi de promouvoir l’agriculture locale respectueuse de l’environnement, notamment par l’intermédiaire des Amap (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne), la consommation des produits locaux et si possible bio dans la restauration scolaire. Privilégier le petit commerce et l’artisanat par un programme d’isolation renforcée des habitations et développer l’autonomie énergétique : c’est un moyen efficace de lutter contre le chômage local. Nous souhaitons impulser et infléchir les décisions du Conseil général pour notamment organiser, le plus rapidement possible, le contournement des communes particulièrement affectées par la circulation des poids lourds pour les agglomérations de Peyrehorade et Sorde-l’Abbaye, en s’appuyant sur le routier existant pour limiter les coûts. Organiser une véritable réflexion et concertation sur la gestion des déchets dans les Landes et développer rapidement le tri sélectif dès la collecte auprès des ménages. Soutenir et développer avec force tous les services publics locaux. À terme ceux-ci sont menacés pour raison d’économie budgétaire : la gendarmerie, le service de défense contre l’incendie, les services d’enseignement… Il faut maintenir le lien social et la qualité du service public pour le bien de tous.

(Alain Godot et Sophie Chourré sont candidats sur le canton de Peyrehorade)

(cantonales40) Virginie et Raphaël sont présents sur le canton de Morcenx

extraits de l’article de Sud-Ouest

« C’est tout à fait logique que nous soyons là car il n’aurait pas été normal que les habitants du canton de Morcenx n’aient pas eu l’opportunité de s’exprimer sur nos idées »

L’emploi est la préoccupation première des candidats morcenais, mais ils n’en oublient pas pour autant leur couleur. D’où des propositions bien ciblées : un soutien du Conseil général aux entreprises, certes, mais « sous condition qu’elles respectent des critères sociaux, environnementaux et citoyens » ; une aide au développement d’une agriculture biologique de proximité, notamment de cultures maraîchères et fruitières créatrices d’emplois ; le développement d’une économie sociale et solidaire dans tout ce qui touche aux services de proximité, au bien-être, à la santé, au mieux-vivre ensemble des citoyens ; le développement du tourisme vert qui a un gros potentiel dans le canton de Morcenx.

(Virginie Floutier et Raphaël Novella sont candidats sur le canton de Morcenx)

(cantonales 40) Joëlle et Serge visent des voies différentes

extraits de l’article de Sud-Ouest

Joëlle se propose « d’aborder les problèmes identifiés par tous, au niveau mondial, national et local, d’une autre façon : avec plus d’éthique et de cohérence, au service des valeurs transmissibles, parce qu’il faudra bien que l’humanité se choisisse un destin commun à l’opposé du modèle actuel »

Joëlle et Serge se disent déterminés. Ils alertent sur les dangers des pesticides et autres dérives biochimiques agricoles, préconisent « non pas un mais plusieurs jardins bio » et l’approvisionnement bio des cantines. Ils pensent aussi à plus de commerces animant les bourgs et ouverts à des productions locales longtemps délaissées (chanvre, lin…) pouvant créer du lien social, de l’emploi et réaliser de la véritable écoconstruction. Ils plaident aussi pour une forêt aux essences diversifiées. Et entre leurs lignes se lit aussi, évidemment, la dénonciation des lignes à grande vitesse.

(Joëlle Duparc et Serge Mora sont candidats sur le canton de Pissos)

(cantonales 40): Jean-Marie et Isabelle « Nous défendrons les richesses naturelles »

Extraits de l’article paru dans sud-Ouest

« Depuis des décennies, les écologistes ont mis en garde contre les excès de nos sociétés. Aujourd’hui, ils montrent qu’ils avaient raison »

« Nous défendrons les richesses naturelles des Landes et combattrons tout ce qui peut les entraver » À commencer par la forêt avec son potentiel en termes environnemental et économique ainsi que l’agriculture biologique qui doit être encouragée.

« La LGV est un gouffre financier qui pèsera lourdement sur les budgets de nos collectivités. C’est également un gouffre énergétique alors que le coût de l’énergie n’a jamais été aussi élevé ». Et de préconiser le développement des transports régionaux, une alternative au tout voiture.

Il en est de même pour la qualité de l’air de l’agglomération dacquoise qui est pointée du doigt par l’agence Airac. « C’est une question prioritaire car cette pollution peut avoir de graves conséquences en matière de santé. Nous devons créer d’autres modes de développement »

(Jean-Marie Vignes et Isabelle Nail-Arrouy sont candidats sur le canton de Dax-Nord)

(cantonales 40) Stéphane et Sylvia, « les voix vertes des cantonales »

extraits de l’article de Sud-Ouest

Pour EELV (Europe Ecologie-Les Verts), le canton de Tartas-Est est une terre de mission. Stéphane Bruey et sa suppléante, Sylvia Moriette, le savent, ce qui ne fait que décupler leur détermination. Dès le premier tour ils veulent apporter une voix différente à la campagne. Une voix verte, naturellement, notamment sur les deux sujets essentiels que sont la LGV et l’agriculture raisonnée.

« je suis résolument contre cette LGV, ruineuse, tant pour les contribuables que pour l’environnement et je ne suis pas certain qu’elle engendrera un développement économique au niveau du Pays tarusate »

Il faut également mettre en pratique l’agenda 21 (qui consiste à prendre en compte la problématique de l’environnement avant l’élaboration de tout projet). « Cela passe par l’accompagnement des collectivités territoriales dans les projets énergétiques, que ce soit à travers la filière bois, l’éolien et le photovoltaïque. Sur les toits et non sous forme de fermes qui dévorent l’espace ».

La mise en place d’Amap, la rénovation du collège (bilan énergétique, produits locaux pour la cantine), soutien aux structures sociales et solidaires, établissement du micro-crédit … sont également au cœur de leur programme.

(Stéphane Bruey de Sylvia Moriette sont candidats sur le canton de Tartas Est)

(cantonales 40) Marie-Claire et Patrice: « être écolo, ce n’est pas de l’ascétisme! »

Extraits de l’article de Sud-Ouest

À part les zones commerciales, il n’y a pas beaucoup de problématiques spécifiques sur ce canton. Un canton avec une partie réellement urbaine et  beaucoup de cités dortoirs. Un canton dont la forêt a été dévastée par Klaus à 70 %. Ce qui est loin d’être un détail.

« Concernant les zones commerciales, la bonne question à se poser, c’est : en a-t-on vraiment besoin ? Évidemment, que nous n’avons pas besoin de tout ça. L’offre est démesurée et elle va imperméabiliser 80 hectares. »

La LGV ne passe pas au Sud mais ça n’empêche pas Marie-Claire Dupouy d’en dire le plus grand mal. « Quand je vois l’agglomération consacrer 5 % de son budget annuel, soit 700 000 euros pour un budget de 14 millions, ça m’interroge. Pourquoi consacrer autant d’argent à une ligne qui ne nous servira pas ? En réaménageant les voies existantes, on pourrait rouler à 200 à l’heure pour un tiers du prix. La LGV, ce sont de gros sacrifices pour quasiment pas de bénéfices. »

En fait, construire de telles infrastructures, « c’est raisonner comme il y a 20 ans. C’est ça le retour en arrière, ce n’est pas l’agriculture biologique ou les TER. Parvenir à une autonomie alimentaire et énergétique, ça n’est pas retourner à l’autarcie. Être écolo, ça n’est pas l’ascétisme, c’est faire primer l’être sur l’avoir. »

(Marie-Claire Dupouy et Patrice Beauvais sont candidats sur le canton de Mont-de-Marsan Sud)