Extraits de l’article de Sud-Ouest
À part les zones commerciales, il n’y a pas beaucoup de problématiques spécifiques sur ce canton. Un canton avec une partie réellement urbaine et beaucoup de cités dortoirs. Un canton dont la forêt a été dévastée par Klaus à 70 %. Ce qui est loin d’être un détail.
« Concernant les zones commerciales, la bonne question à se poser, c’est : en a-t-on vraiment besoin ? Évidemment, que nous n’avons pas besoin de tout ça. L’offre est démesurée et elle va imperméabiliser 80 hectares. »
La LGV ne passe pas au Sud mais ça n’empêche pas Marie-Claire Dupouy d’en dire le plus grand mal. « Quand je vois l’agglomération consacrer 5 % de son budget annuel, soit 700 000 euros pour un budget de 14 millions, ça m’interroge. Pourquoi consacrer autant d’argent à une ligne qui ne nous servira pas ? En réaménageant les voies existantes, on pourrait rouler à 200 à l’heure pour un tiers du prix. La LGV, ce sont de gros sacrifices pour quasiment pas de bénéfices. »
En fait, construire de telles infrastructures, « c’est raisonner comme il y a 20 ans. C’est ça le retour en arrière, ce n’est pas l’agriculture biologique ou les TER. Parvenir à une autonomie alimentaire et énergétique, ça n’est pas retourner à l’autarcie. Être écolo, ça n’est pas l’ascétisme, c’est faire primer l’être sur l’avoir. »
(Marie-Claire Dupouy et Patrice Beauvais sont candidats sur le canton de Mont-de-Marsan Sud)