Archives de : Les écologistes 32

  1. Seconde plénière de mars : la semaine en bref

    Directive sur la performance énergétique des bâtiments

    Mardi 12 mars, les député·e·s européen·ne·s voteront sur l’accord trouvé en trilogue sur la directive sur la performance énergétique des bâtiments (DPEB). La DPEB propose de nouvelles mesure pour que les bâtiments européens existants soient climatiquement neutres d’ici à 2050. Dans ce dossier, le groupe Verts/ALE avait pour but de protéger les citoyennes et les citoyens européen·ne·s de la précarité énergétique et de faire baisser les factures en rendant les bâtiments plus efficaces énergétiquement. L’accord trouvé en trilogue met l’accent sur le financement de la rénovation des logements des personnes vulnérables, améliore la protection des locataires et fixe un cap clair pour rendre les bâtiments existants plus efficaces.

    Débat : lundi 11 mars
    Vote : mardi 12 mars
    Députée de la délégation responsable : Marie Toussaint

    Législation sur l’intelligence artificielle

    La législation sur l’intelligence artificielle (IA) est la première législation de ce genre au monde. Elle prévoit des règles harmonisées pour la mise sur le marché de ces systèmes. Elle fait la distinction entre trois sortes de systèmes d’IA : ceux qui sont interdits, ceux qui sont à haut risque et ceux à bas risque. Elle contient également des obligations spécifiques pour les systèmes d’IA grand public comme ChatGPT.
    Le groupe Verts/ALE a défendu avec constance une approche de l’IA centrée sur l’humain, qui met le respect des droits fondamentaux au cœur de la législation. Nous avons réussi à ajouter au texte de nombreuses obligations qui auront un impact sur le développement des systèmes d’IA et leur utilisation dans l’Union européenne (par exemple, l’obligation d’une évaluation de leur impact sur les droits fondamentaux ou des obligations environnementales). Par ailleurs, nous avons pu interdire un certain nombre de pratiques contraires à l’éthique dans l’Union européenne, telles que la surveillance biométrique de masse (avec quelques exceptions restreintes), l’utilisation de systèmes d’IA pour reconnaître les émotions dans certains domaines ou l’utilisation, dans certains cas, de l’IA dans la police prédictive. Même si nous n’avons pas réussi à interdire toute forme de surveillance biométrique de masse, le texte autorise les États membres à mettre en place des règles plus sévères au niveau national. Nous continuerons donc à nous battre au niveau des États membres pour interdire totalement la surveillance de masse.
    Les négociations ont abouti sur une approche à deux niveaux : il y aura des règles plus légères pour tous les systèmes (sur leur consommation énergétique, par exemple) et des règles plus strictes pour les systèmes plus puissants, qui seront désignés par le nouveau « bureau de l’intelligence artificielle » de la Commission. Il sera indispensable de rester vigilants et de s’assurer que cette législation restera assez robuste pour réguler une technologie qui évolue aussi rapidement que l’IA.

    Débat : mardi 12 mars
    Vote : mercredi 13 mars
    Député responsable pour la délégation : David Cormand

    Législation européenne sur la liberté des médias

    Mercredi 14 mars, les député·e·s européen·ne·s voteront sur l’accord trouvé en trilogue sur la législation européenne sur la liberté des médias qui a pour objectif de protéger les journalistes et la liberté et la pluralité des médias en Europe. Depuis des années, le groupe Verts/ALE se bat au niveau européen pour que soient mises en place des règles contre la concentration des médias, un financement par les États qui soit juste et l’indépendance du service public des médias. Nous avons pu intégrer des garanties pour protéger les sources des journalistes. Après le dernier trilogue, nous avons aussi salué que, pour la première fois, il soit écrit dans la loi européenne que les gouvernements et les intérêts privés ne peuvent pas interférer dans les décisions éditoriales des médias. L’attribution de publicité financée par l’État, qui est parfois utilisée pour asphyxier certains médias au profit de certains autres, devra maintenant être transparente et juste. La propriété de l’État et son influence potentielle devront aussi être rendues publiques.

    Débat : mardi 12 mars
    Vote : mercredi 13 mars
    Député·e·s responsables pour la délégation : David Cormand (CULT), Gwendoline Delbos-Corfield (LIBE)

    Normes d’émissions des véhicules (Euro 7)

    Mercredi 13 mars, les député·e·s voteront sur les normes démissions des véhicules (Euro 7). Les normes actuelles ont plus de dix ans et sont en retard sur les techniques actuelles. La norme Euro 7 est la dernière avant de passer aux voitures électriques. C’était donc la dernière chance de rendre plus propres les 100 millions de véhicules à moteur à combustion qui seront vendus d’ici 2035. Malheureusement, cela a été un échec. En effet, la collusion entre le lobby de l’industrie de l’automobile et les partis conservateurs a fait que les normes pour les voitures restent les mêmes, seules celles pour les camions ont été améliorées, mais à la marge. Les voitures ont eu le dessus sur la santé des nombreuses et nombreux européen·ne·s qui meurent prématurément à cause de la pollution de l’air.

    Vote : mercredi 13 mars
    Députée responsable pour la délégation : Karima Delli, présidente de la commission des transports et du tourisme

    Directive sur les allégations écologiques

    Mardi 12 mars, les député·e·s voteront sur le rapport sur la directive sur les allégations écologiques qui a été adopté par les commissions de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire et du marché intérieur et de la protection des consommateurs. Avec cette nouvelle législation, le Parlement fait un grand pas contre le « greenwashing » et l’utilisation d’allégations mensongères concernant la durabilité des produits. Les consommatrices et les consommateurs seront mieux informé·e·s et pourront ainsi soutenir une économie propre et circulaire. Elles et ils auront accès à des informations sur les produits transparente et vérifiables basées sur des données sérieuses, ce qui les aidera à comprendre quels produits sont réellement bon pour l’environnement et leur permettront de faire des choix éclairés.

    Débat : lundi 11 mars
    Vote : mardi 12 mars
    Député responsable pour la délégation : David Cormand

    Associations transfrontalières européennes

    La démocratie ne s’arrête pas aux frontières. Les organisations de la société civile sont au cœur de toutes les démocraties. Les rendre plus fortes et réellement européennes est une garantie pour notre avenir. Le groupe Verts/ALE demande depuis longtemps un statut pour les associations transfrontalières européennes et pour les ONG. Nous avions d’ailleurs déposé une résolution en ce sens en 2022. La publication, en septembre 2023, de la proposition de la Commission de directive sur les associations transfrontalières européennes est un pas concret dans cette direction. Elle est le reflet des demandes de la société civile et du Parlement européen. C’est une avancée pour toutes celles et tous ceux qui se battent pour la démocratie à travers l’Europe et pour la protection de la société civile en Europe. La commission des affaires juridiques a amélioré la proposition de la Commission et c’est cette position que la plénière adoptera cette semaine.

    Débat : mardi 12 mars
    Vote : mercredi 13 mars
    Députée responsable pour la délégation : Marie Toussaint

    Bien-être animal

    Jeudi 14 mars, à l’initiative du groupe Verts/ALE, les député·e·s débattrons la révision de la législation européenne sur le bien-être animal. La plupart de la législation européenne de protection des animaux a plus de dix ans. Elle doit être mise à jour à la lumière des avancées scientifiques, à la fois pour améliorer le bien-être animal et pour garantir des normes équitables entre toutes les agricultrices et tous les agriculteurs. Plusieurs Initiatives citoyennes européennes (ICE) ont soulevé la question du bien-être animal, par exemple, l’ICE « End the Cage Age » (Pour un nouvel âge sans cage) qui a réuni plus 1,4 million de signatures. Suite à la commission d’enquête du Parlement sur le transport des animaux, présidée par la députée écologiste luxembourgeoise Tilly Metz, la Commission a publié, à la fin de l’année 2023, une proposition sur le transport des animaux, mais d’autres demandes ne sont toujours pas satisfaites. Le groupe Verts/ALE demande à la Commission européenne de faire les propositions législatives qu’elle a promise de nombreuses fois depuis le début du mandat et qu’elle propose un règlement sur le bien-être animal.

    Vote : jeudi 14 mars
    Députée responsable pour la délégation : Caroline Roose

    Benoît Biteau

    Caroline Roose

    Claude Gruffat

    Damien Carême

    David Cormand

    François Alfonsi

    François Thiollet

    Gwendoline Delbos-Corfield

    Karima Delli

    Lydie Massard

    Marie Toussaint

    Mounir Satouri

  2. [LOT] Projection-débat du documentaire « La Rivière » à Vayrac

    Les Écologistes du Lot organisent une projection-débat du film « La rivière » de Dominique Marchais

    JEUDI 21 MARS PROCHAIN, À 20H30,

    CINÉMA L’UXELLO DE VAYRAC

    Différents intervenants interviendront pour participer au débat, et notamment : Antoine Soto, adjoint écologiste au Maire de Figeac, Audrey Larousse et Thomas Etien (Syndicat Mixte de la Dordogne Moyenne et de la Cère Aval), Bruno Costa et Michel Tournadour, garde-pêche fédéraux.

    LE FILM

    Documentaire tout public – Durée 1h44

    « Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle les gaves. Les champs de maïs les assoiffent, les barrages bloquent la circulation du saumon. L’activité humaine bouleverse le cycle de l’eau et la biodiversité de la rivière. Des hommes et des femmes tendent leur regard curieux et amoureux vers ce monde fascinant fait de beauté et de désastre. »

  3. Polluants éternels : les prélèvements débutent !

    Suspicion de contamination de l’eau aux “polluants éternels” appelé les PFAS, nous lançons une opération de tests de l’eau dans 25 villes de France ! 

    Les PFAS polluants éternels [per- et polyfluoroalkylées ou en termes scientifique] sont des polluants dits “éternels” ou très persistants. Ce sont des molécules carbone-fluor développées par l’industrie dans les années 1940. Ces molécules sont utilisées pour leurs propriétés anti-adhésive, anti-tâche (on parle de surfactants), imperméables et résistantes aux fortes chaleurs. Elles font désormais partie de notre quotidien : on les trouve dans des produits de consommation courante (emballages alimentaires, papier toilette, pailles en papier, poêles en Téflon, vernis à ongles…) mais aussi des dispositifs médicaux (cathéter) ou industriels. 

    Selon un rapport de plusieurs ONG publié le 27 février, la proportion de fruits et légumes contenant des résidus de pesticides PFAS a presque triplé au cours de la décennie dans les pays de l’Union européenne.

    Les Écologistes sont en pointe dans ce combat au niveau national et au niveau local. En septembre 2023, le député écologiste de la Gironde Nicolas Thierry a créé la pétition StopPFAS pour alerter sur la dangerosité de ces substances et dénoncer l’inaction des pouvoirs publics sur la question. Cette pétition vise également à donner plus de poids à la proposition de loi visant à lutter contre les risques liés aux polluants éternels déposée le 25 avril 2023. En juin 2023, 14 député-es écologistes ont fait analyser des mèches de leurs cheveux : tous présentent des traces de PFAS. Parmi elles et eux, la députée du Rhône Marie-Charlotte Garin présente un taux largement supérieur à la moyenne nationale. 

    DÉBUT DE LA CAMPAGNE DE PRÉLÈVEMENTS !

    Le 26 février à Hénin Beaumont (Pas-de-Calais 62) par Marine Tondelier, secrétaire nationale du parti Les Écologistes – EELV.

    L’objectif est de prélever de l’eau du robinet, de la mettre dans un contenant hermétique et de l’envoyer pour analyses à un laboratoire spécialisé.

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    Le 27 février à Saint-Laurent Blangy (Pas-de-Calais 62) à proximité d’Arras.
    Le maire de la commune a été prévenu mais n’a pas réagi. Saint-Laurent-Blangy est la commune qui concentre un certain nombre d’industries sur le secteur. Arras et Saint-Laurent-Blangy sont voisines, elles dépendent du même point de captage et c’est le même délégataire qui fournit l’eau potable, Veolia.

    Le 1er mars à La Rochelle.

    Test cette fois-ci de l’eau d’une fontaine publique par nos élu-es à la Rochelle Océane Mariel et Jean-Marc Soubeste.
    Lien vers l’article : https://www.sudouest.fr/charente-maritime/la-rochelle-des-elus-ecologistes-prelevent-de-l-eau-potable-18788341.php

    À Lorient, le 4 mars !

    « L’eau du robinet à Lorient (Morbihan) est-elle polluée aux PFAS (polluants éternels) ? Pour en avoir le cœur net, l’écologiste Claire Herlic a prélevé un échantillon à son robinet. Les résultats seront connus vers le 25 mars 2024. »

    Lien : https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/polluants-eternels-cette-habitante-de-lorient-fait-tester-son-eau-du-robinet-100e3202-da33-11ee-99ae-ccd25b6a9d42

    À Gérardmer le 6 mars

    Prélèvement d’un échantillon d’eau du robinet à Gérardmer, sur le réseau alimenté par le captage de Ramberchamp, à proximité du lac. Le réseau de Gérardmer est alimenté d’un coté de la ville par des captages (sources) en forêt au lieu dit La-Goutte-Logelot, de l’autre par le captage de la nappe de surface à Ramberchamp. C’est sur ce captage qui alimente principalement les zones touristiques du bord du lac et du centre ville que le prélèvement a été réalisé. 

  4. Appel à la Grève Féministe le 8 Mars 2024

    Les Écologistes appellent à la Grève Féministe le 8 Mars 2024, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Au lendemain de la victoire que représente l’inscription de l’IVG dans la constitution, qui sanctuarise la liberté des femmes à disposer de leur corps, les combats à mener restent nombreux.

    Égalité économique : En France, les femmes représentent 70% des travailleurs·euses pauvres. Les femmes, dans toutes les catégories socio-professionnelles, demeurent moins rémunérées que les hommes. Ces écarts augmentent au fil de leur carrière, soutenus par une vision sexiste de la place des femmes. En 2024 plus d’un homme sur cinq, âgé de 25 à 34 ans, considère normal d’avoir un salaire supérieur à sa collègue à poste égal. À la retraite, les pensions des femmes sont en moyenne 40% plus faibles que celles des hommes. La vie chère et les mesures sociales gouvernementales depuis 2017 affectent plus spécifiquement les femmes. Nous continuerons de lutter contre les discriminations et pour la justice sociale.

    Stop à l’Invisibilisation des femmes : Bien que les femmes représentent 52% de la population, elles sont sous-représentées en temps de parole dans les médias (36%), les instances politiques et les sphères de pouvoir. Nous appelons à une représentation paritaire partout.

    Stop aux Violences Sexistes et Sexuelles (VSS) : Depuis le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, plus de 900 féminicides ont été recensés, dont 134 en 2023. Nous ne voulons plus compter nos mortes, les violences de genre sont systémiques, le gouvernement doit débloquer les 3 milliards d’euros demandés par les associations.

    Santé des femmes : en France, on estime qu’environ 1 femme sur 10 est touchée par l’endométriose. Le parcours du diagnostic est long et difficile. Nous militons pour une meilleure reconnaissance et prise en charge de ces pathologies. La question des règles douloureuses et incapacitantes continue d’affecter de nombreuses femmes, les obligeant à prendre des jours de congé non rémunérés. C’est pourquoi nous défendons la création d’un arrêt de travail spécifique pour les règles incapacitantes. La recherche en termes de santé des femmes et la prise en compte de leurs besoins sont insuffisantes. Il est urgent que nos systèmes de recherche et de soins soient égalitaires.

    Solidarité avec les femmes européennes et du monde entier. Nous appelons à l’inscription du droit à l’avortement dans la Charte des Droits Fondamentaux Européens et plus largement à une politique d’harmonisation par le haut des droits des femmes dans l’Union européenne. Nous sommes aussi solidaires de toutes les femmes touchées par les nombreux conflits, où les violences sexistes et sexuelles sont souvent utilisées comme arme de guerre. Nous pensons aux femmes palestiniennes, aux Israéliennes victimes du 7 octobre, à nos sœurs ukrainiennes, iraniennes, congolaises et afghanes et partout où les vies et les droits des femmes sont menacés.

    Les Écologistes seront mobilisé·es partout en France ce 8 mars aux côtés des associations féministes pour lutter ensemble contre le patriarcat, les anti-droits, les anti-choix et pour les droits de toutes les femmes. 

    Sophie Bussière et Aminata Niakaté
    La commission féminisme Les Écologistes   
     

  5. [Région] #PFAS La campagne de sensibilisation des Ecologistes aux « polluants éternels » dans la presse

    La presse a largement relayé les actions de prélèvement des eaux du robinet qui ont eu lieu dans l’Aveyron, le Tarn et la Haute-Garonne, et qui s’inscrivent dans une campagne nationale initiée par EELV – Les Écologistes dans le cadre de la proposition de loi déposée par le député écologiste Nicolas Thierry.à l’Assemblée.

    [TARN] FRANCE 3 OCCITANIE

    Y a-t-il des polluants dits « éternels » dans l’eau du robinet? Une nouvelle étude lancée par Europe Écologie Les Verts va tenter de mettre en évidence la présence de PFAS dans le réseau d’eau potable. On vous dit tout sur ces microparticules très dangereuses pour la santé.

    Les PFAS font de plus en plus parler d’eux. Ces « polluants éternels » jugé dangereux pour l’homme seraient présents partout. Une étude à grande échelle est actuellement menée sur l’eau du robinet. Françoise Blandel a décidé d’en avoir le cœur net. Dans une petite bouteille d’eau elle va collecter l’eau qu’elle boit quotidiennement. Un échantillon qui sera bientôt analysé en laboratoire, pour vérifier la présence ou non de microparticules polluantes : les PFAS.(…)

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    Voir également le reportage dans le 12/13 de France 3 Midi-Pyrénées (début du reportage à 4min30): https://www.france.tv/france-3/occitanie/ici-12-13-midi-pyrenees/5736318-emission-du-jeudi-7-mars-2024.html

    [AVEYRON] LA DÉPÊCHE DU MIDI

    « On veut traquer les polluants éternels dans l’eau potable »: à Decazeville en Aveyron, Christian Roussel (« Les Écologistes ») va effectuer un prélèvement

    Ce n’est pas en tant qu’élu siégeant dans la minorité municipale mais simplement en tant que « citoyen engagé dans la protection de l’environnement conscient de la qualité de l’eau potable dans notre commune », que Christian Roussel, membre du parti « Les écologistes » (ex-EELV) pour lequel il a été candidat aux dernières élections régionales, participe à la campagne de prélèvements tests d’échantillons d’eau potable de 25 villes et villages en France. (…)

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    [HAUTE-GARONNE] LA DÉPÊCHE DU MIDI

    Mardi 5 mars, des prélèvements d’eau potable ont été effectués à Castanet et deux autres communes du département.

    Dans le cadre d’une campagne lancée par le parti Les écologistes – EELV, des prélèvements ont été réalisés sur l’eau du robinet dans plusieurs régions de France Cette initiative vise à analyser la présence de PFAS (per and polyfluoroalkyl substances) dans l’eau potable. En Occitanie, des prélèvements ont été effectués à Castanet-Tolosan, Decazeville et Lisle-sur-Tarn (…)

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  6. La révision européenne du Paquet pharmaceutique : quels enjeux pour la santé publique ?

    Suite aux conséquences désastreuses de la pandémie du Covid-19, l’Union européenne s’était engagée à renforcer son action en matière de santé publique. Face à des difficultés persistantes, la Commission européenne a proposé en mars 2023 la révision de sa législation pharmaceutique.

    L’accès aux médicaments : un enjeu de santé publique

    C’est un fait, depuis plusieurs années, la santé publique sur les territoires français et européen s’essouffle face aux effets combinés d’une pénurie croissante de médicaments de base, du développement de la résistance aux antimicrobiens ainsi que la hausse des prix des innovations médicamenteuses. Cette situation creuse les inégalités territoriales, avec près de 37% de la population française touchée par les pénuries. Dans ce contexte, le groupe des Verts a toujours défendu :

    • une plus grande transparence des chaînes de production
    • la relocalisation de celles-ci comme un juste retour face aux subventions reçues par les laboratoires
    • la création d’une infrastructure publique européenne chargée de soutenir la recherche.

    Le Paquet pharmaceutique : quelles nouvelles propositions ?

    Le « Paquet Pharmaceutique » proposé par la Commission consiste en une refonte totale de la législation européenne qui prévalait depuis près de 20 ans. Il contient plusieurs textes, dont deux à portée législative, qui redéfinissent la politique européenne en matière de médicaments à destination des maladies orphelines et pédiatriques, d’antibio-résistance, ainsi que les règles pour la recherche et l’innovation.

    Certaines propositions visent à rééquilibrer la situation en Europe et sont un véritable progrès en termes de protection des citoyens. En effet, ces textes prévoient que chaque médicament subisse une évaluation obligatoire du risque environnemental avant que celui-ci ne soit mis sur le marché. De même, il est prévu que les industries mettent en place une surveillance accrue de leur chaîne de production, c’est-à-dire qu’elles puissent signaler bien au préalable les stocks critiques et les risques de pénuries. L’accent est également mis sur la transparence. En effet, tous les fonds publics reçus par les laboratoires dans le cadre de leurs activités de recherche devront être déclarés, évitant ainsi des subventions dissimulées ou de la concurrence déloyale.

    La difficile question de la durée des brevets

    Le point concentrant les désaccords est certainement celui de la durée des brevets accordés aux laboratoires. Pour le moment, les industries ont l’exclusivité de leurs produits pour une durée minimale de 8 ans. Certains groupes politiques veulent éteindre cette période en utilisant l’argument de la nécessaire relance de la compétitivité de l’industrie. Or, non seulement les pays concurrents tels que la Chine ont déjà une protection bien inférieure à celle-ci, mais rallonger cette durée ne servirait qu’à renforcer le monopole des groupes pharmaceutiques tout en soutenant l’augmentation des prix pour les médicaments innovants. Nous nous positionnons contre cette demande et continuerons à la défendre pour éviter l’asphyxie de nos structures publiques qui ploient face à une pression financière toujours plus forte.

    Compte-tenu des dissensions profondes entre les Verts et d’autres partis politiques, les négociations sont loin d’être achevées. Nous continuons à travailler de concert avec les ONG pour défendre le droit des patients à une accessibilité réelle de tous types de médicaments et la fin de la suprématie des grandes entreprises pharmaceutiques sur le marché de la santé.

    NON aux intérêts privés des labos, OUI à l’Europe de la Santé, juste et transparente !

    François Thiollet

  7. Nucléaire : l’illusion des petits réacteurs modulaires

    Ma première prise de parole en séance plénière à Strasbourg, le 11 décembre.

    Les petits réacteurs modulaires sont une illusion, « une distraction dangereuse au nom de l’urgence climatique. »

    Ce sont les mots de Michèle Rivasi, écrits, pour cette assemblée, il y a deux ans tout juste. Ces mots n’ont toujours pas été entendus et l’Union européenne, avec le texte qui nous est présenté, se dirige tout droit vers cette illusion dangereuse et coûteuse. Ce qu’induit ce texte, c’est le détournement d’investissements qui devraient être faits en priorité vers la sobriété et vers les énergies renouvelables. L’objectif de l’Union européenne est de réduire de 55 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.

    Comment défendre pour cela une technologie dont les premiers réacteurs ne seront pas en service avant 2035 ? Ce qu’induit ce texte, c’est, par la multiplication de réacteurs, la pression à la baisse des normes et le risque multiplié d’accidents. Il existe, peut-être, de petits réacteurs, il n’existe pas de petits accidents nucléaires. Plus de réacteurs pour une production de quelques dizaines d’années, c’est aussi plus de déchets radioactifs, pour des centaines d’années, dont on ne sait toujours pas quoi faire. Ce qu’induit ce texte, c’est aussi la perpétuation de rapports néocoloniaux, à commencer par le Niger, dans les pays qui sont producteurs d’uranium. Le contrôle de l’uranium dans ce pays fut l’une des raisons du maintien du dispositif de domination économique, politique et militaire de la France, avec les résultats désastreux que l’on connaît aujourd’hui.

    Mais le nucléaire, c’est bientôt fini. Le nucléaire, c’est déjà tout petit : 2 % de la consommation d’énergie finale et une production qui diminue et qui a atteint son niveau le plus bas depuis 30 ans. Le nucléaire ne sauvera pas le climat. Celles et ceux qui affirment cela vous mentent.

    Small is not always beautiful. Small reactors, like big reactors, are always dangerous. 

    Nous voterons contre ce rapport et nous continuerons le juste combat de Michèle Rivasi contre les gros et contre les petits réacteurs nucléaires. »

  8. Décision du Bureau exécutif

    Nous avons appris mercredi soir par voie de presse l’existence de la plainte d’Anaïs Leleux, ex-compagne de Julien Bayou, pour harcèlement moral et abus de faiblesse contre Julien Bayou et contre X pour abstention d’assistance à personne en danger. 

    Les faits dont elle témoigne sont extrêmement graves et nous les prenons très au sérieux. Écouter la parole des femmes victimes, l’encourager et agir en conséquence est de notre responsabilité en tant que Parti qui porte des valeurs féministes et lutte contre toutes les formes de violence et de domination. 

    En conséquence, le Bureau exécutif, réuni en urgence, a voté la suspension à titre conservatoire de Julien Bayou et la saisine du Conseil politique régional, seule instance pouvant prendre des sanctions selon nos statuts actuels.

  9. Les millionnaires le demandent : Taxons les riches !

    Cette semaine se tient le Forum économique mondial à Davos. A cette occasion, 250 millionnaires appellent à être davantage soumis à l’impôt pour lutter contre l’explosion des inégalités et financer la transition énergétique.

    « Les dirigeants élus doivent nous taxer, nous les super riches. Nous serions fiers de payer plus ». Voici le très clair message que 250 millionnaires ont adressé aux participants du Forum économique mondial.

    Selon les sondages, c’est même 3 millionnaires sur 4 qui veulent davantage contribuer à l’impôt ! Dans cette lettre ouverte,  le groupe des “millionnaires patriotiques” affirment être fiers de vouloir davantage contribuer pour éliminer les inégalités extrêmes, pour réduire le coût de la vie des plus précaires, pour que les futures générations bénéficient d’un bon système éducatif, de services publics et de systèmes de santé de qualité, et pour que les pouvoirs publics puissent lutter contre le réchauffement climatique.

    Nous avons atteint un tel niveau d’urgence et de tels niveaux d’inégalités que les millionnaires eux-mêmes demandent à être davantage soumis à l’impôt. La question qui me vient donc à l’esprit est : Qu’attend notre président des riches et son gouvernement ?

    Parce que de notre côté, ce ne sont pas les idées qui manquent ! En septembre dernier, nous avons publié une étude avec le groupe des Verts au Parlement européen, qui montre qu’un impôt sur la fortune modéré et progressif, rapporterait 213 milliards d’euros à l’échelle de l’UE. Pour illustrer simplement l’ampleur de telles recettes, ce montant permettrait de distribuer 1 083 euros par an à chaque ménage européen.

    Un impôt qui ne concernerait que 0,5% de la population

    Quand il est question d’impôt, cela peut toujours faire peur à beaucoup de nos concitoyens. Cependant, cet impôt ne concernerait que les 0,5% les plus riches de chaque pays de l’UE. En France, cela concernerait donc seulement les françaises et les français qui ont un patrimoine net (dettes déduites) de 3 650 000 €. Au delà de ce seuil de richesse, les ménages seraient imposés à 1,7% (et seul le patrimoine qui excède ce seuil serait taxé de manière à ce que l’impôt soit sans conséquence pour leurs actifs en deçà de ce seuil).

    Ce projet d’impôt qui fait l’objet de notre étude serait progressif car il y aurait trois taux pour trois seuils de richesses progressifs : si les 0,5% les plus riches de chaque état membre de l’UE seraient imposés à 1,7%, les 0,1% les plus riches seraient imposés à 2,1%. Cela ne concernerait que les français·e·s qui ont un patrimoine net supérieur à neuf millions d’euros.

    Enfin, celles et ceux qui font partie du club très restreint des 0,05% les plus riches seraient soumis à un impôt de 3,5%. Ne vous inquiétez pas, pour faire partie de ce club il faut tout de même détenir un patrimoine net supérieur à 14,8 millions d’euros.

    Cet impôt, loin d’être extrême, nous permettrait de faire contribuer plus justement les riches à la lutte contre les inégalités et contre le réchauffement climatique.

    Il est plus qu’urgent de taxer les riches, même eux nous le concèdent ! Alors qu’est-ce qu’on attend pour saisir cette manne financière et investir dans la transition énergétique et dans les services publics en souffrance ?

    Claude Gruffat

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