Plan départemental d’insertion
Une courte intervention Madame la présidente, mes chers collègues pour revenir sur le bilan du plan de contrôle départemental de l’allocation et du statut des allocataires, sur lequel notre groupe avait émis des réserves lors son vote.
Nous vous remercions pour ce premier bilan avant l’entrée en vigueur de la métropole qui aura sans doute à s’interroger sur la mise en place d’un tel dispositif sur son territoire.
Nous saluons le discernement avec lequel ce contrôle a été réalisé pour des actions visant bien à la réactivation des parcours d’insertion et pas seulement à la lutte contre la fraude.
1200 réactivations de parcours sur 6000 contrôles avec des réorientations, c’est un bon début.
Nous soulignons cependant qu’il a fallu créer 3 ETP pour effectuer cette mission !
En comparaison, nous souhaitons rappeler, que dans le domaine de l’aide aux entreprises par le CG, qui permet de verser des subventions de plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’euros pour créer 1 ou 2 emplois, et parfois , même seulement de les maintenir, le Conseil Général est beaucoup moins pugnace pour exiger le remboursement des aides publiques par ceux qui n’ont pas tenu les engagements : la seule sanction est un délai supplémentaire.
En matière de RSA, le problème est autant de permettre de bien accompagner les personnes que de faire connaitre leurs droits à celles qui ne sont pas dans le dispositif. Or, même si vous avez renforcé l’information sur le dispositif RSA, aucun moyen humain n’existe pour lutter contre le non recours aux droits. L’information relève certes aussi de l’Etat, mais il n’empêche, que le renforcement des équipes de travailleurs sociaux dans les MDR, notamment celles qui sont sous pression peut aussi être un moyen de mieux accompagner les personnes dans l’accès à leurs droits.
Je vous remercie.
Béatrice Vessiller