Evolution de l’organisation des transports dans l’ère urbaine lyonnaise

Monsieur le président, chers collègues

Sur les 3 points du rapport que nous examinons, notre groupe souscrit largement à la plupart de vos propositions.

Nous sommes tout à fait favorables à la création d’un syndicat mixte de transport à l’échelle régionale : nous nous réjouissons que vous ayez délaissé l’idée d’un syndicat départemental pour pousser aujourd’hui un syndicat à l’échelle régionale avec les agglomérations de l’aire métropolitaine lyonnaise, la région Rhône-alpes, et les départements. Syndicat que les écologistes appellent de leurs vœux depuis longtemps pour développer un service public de transport de qualité, un service efficace, avec une tarification intermodale claire et attractive.

Donc puisque tous les acteurs semblent d’accord pur créer ce syndicat (Région, Grand Lyon, Département), allons-y. En tout cas, notre groupe souhaite contribuer pleinement à la réussite de cet outil qui doit être au service des habitants et de la mobilité durable, et bien sur, loin des querelles de pouvoir que voudrait exercer tel ou tel… Ceci dit, Monsieur le président , vous avez introduit tout à l’heure une restriction qui ne figure pas dans le rapport, en demandant que le futur syndicat ait aussi la compétence de création d’infrastructures, ce qui est une compétence optionnelle, et non obligatoire. Même si cela est souhaitable, peut-être ne faut-il pas en faire dès le départ une condition pour intégrer ce syndicat…

Sur le Sytral, nous avons déjà exprimé en décembre la position de notre groupe : une partie de notre groupe est favorable au retrait du Département du Sytral et à l’intégration de la compétence transports urbains dans la communauté urbaine, à la fois pour mener des projets plus intégrés de TC et de partage de la voirie entre les différents usagers, car le Grand Lyon gère tous les modes de déplacements, ainsi que l’urbanisme, et pour un débat plus démocratique entre les 155 élus du Grand Lyon au lieu des 26 élus dont 16 de 3ème degré au Sytral.

Mais nous avons bien noté que 4 communes ont voté l’adhésion au Sytral, même si nous sommes réservées sur cette décision qui vise surtout à sauver le sytral. Nous savons que celui-ci leur a fait des conditions attractives pour l’adhésion (notamment sur le plan financier),mais seront-elles durables dans le temps ? Pour ces secteurs périurbains, nous défendons plutôt l’idée que les communautés de communes périphériques s’organisent en autorités de transport et qu’elles intègrent le futur syndicat mixte régional.

Dans la question du retrait, nous ne négligeons pas la complexité des questions la dette et du patrimoine (des infrastructures). Et, bien évidemment, ce retrait ne pas être, pour notre groupe, une réduction que le Département affectera aux transports urbains sur l’agglomération.

Enfin, sur le développement du réseau, nous soutenons, bien sur, l’étude de prolongement de T3 dans le nord-Isère, que nous défendons depuis le lancement du projet T3 et les études de Rhônexpress, notamment avec le collectif parfer.
Quant à la centrale Oura, en attendant le syndicat mixte qui gérer l’intermodalité et l’interopérabilité, nous l’approuvons aussi.

Nous voterons ce rapport.

Le rapport a finalement été retiré, mais le président a fait voter à l’assemblée deux décisions:
– engager les discussions partenariales sur la création du syndicat mixte de transport
– étudier la sortie de département du Sytral

Béatrice Vessiller

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