Un lieu pour la salle de consommation de drogues à moindre risque, ENFIN !
Bernard Jomier, adjoint écologiste à la maire de Paris en charge de la santé, du handicap et des relations avec l’Assistance Publique – hôpitaux de Paris, a annoncé que la première salle de consommation à moindre risque pour les usagers de drogues sera finalement située au sein de l’Hôpital Lariboisière, accessible par une entrée séparée.
Elle sera ainsi au cœur de la plus grande scène ouverte de drogues en Ile de France que représente le périmètre Gare du Nord / Stalingrad.
L’emplacement de cette salle montre bien qu’il s’agit d’une mesure de santé publique que portent les écologistes depuis plus de 20 ans. « Il s’agit bien d’un enjeu de santé publique et pour assurer la réussite du dispositif, nous voulons relever le défi de concilier ouverture sur la rue et intégration à une structure hospitalière », déclare Bernard Jomier.
« Mais un combat de gagné ne signifie pas que la bataille l’est » estime Anne Souyris, coprésidente du groupe écologiste de Paris en charge de la santé dans le 10e, au regard de tous les aléas rencontrés par la mise en place de ce dispositif. Une fois de plus, les écologistes seront vigilants et auront à cœur d’informer, de concerter, de sensibiliser tous ceux et toutes celles qui sont concerné-e-s à un titre ou à un autre par ce projet. En effet, « la réussite d’un tel dispositif est conditionnée à un vrai contrat avec les différents acteurs locaux – associations, professionnels de santé, police, usager-es de drogues et habitant-es », insiste-t-elle.
Enfin, « ce type d’accompagnement a déjà fait ses preuves dans d’autres villes dans le monde. Ainsi devrons-nous réfléchir à ce que d’autres salles voient rapidement le jour dans d’autres départements franciliens touchés par l’abus des drogues », conclue David Belliard, coprésident du GEP.
Communiqué du Groupe écologiste de Paris (GEP), du 26 mai 2015