TAFTA / CETA : Paris à (trop) petits pas

Sous l’impulsion des élu-es du groupe écologiste, Paris a rappelé formellement son désaccord avec le processus de négociations de TAFTA. Toutefois, l’exécutif municipal reste très en deçà des positions des 1600 collectivités locales, dont 688 sur le territoire français déjà déclarées “hors TAFTA” ou “en vigilance”.

“Ce vote marque un progrès. Il permettra à Paris de participer à la prochaine rencontre pan-européenne ‘des autorités locales contre les accords de libre-échange de nouvelle génération’. Mais c’est encore insuffisant”, regrette Jérôme Gleizes, conseiller de Paris, élu du 20ème arrondissement. “Une position plus ferme aurait pu permettre d’envoyer un signal fort à l’Union Européenne et de peser sur l’arrêt de la négociation des traités”.

”L’adoption de tels accords entraverait le bon fonctionnement de la démocratie locale : des projets comme le Plan d’alimentation durable ne pourrait plus être. Le risque de condamnation de la ville, à une forte amende, pour avoir préférée une alimentation locale à une solution moins chère, serait trop important”, déplore David Belliard, co-président du groupe écologiste de Paris.

Cette discussion au Conseil de Paris se couple aussi d’une véritable mobilisation citoyenne. Lundi matin, les élu-es écologistes ont ainsi reçu des mains de représentants du collectif national “STOP TAFTA” 400 lettres de Parisien-nes adressées à Anne Hidalgo pour lui demander de déclarer Paris “zone hors TAFTA et CETA”.

 

Communiqué du groupe écologiste de Paris

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