Réfugié-es: Des centres humanitaires bientôt, des lieux transitoires maintenant !

Une semaine après la création d’un nouveau campement à la halle Pajol, la tension avec les riverain-es et les violences entre réfugié-es s’aggravent. C’est le résultat de l’action largement insuffisante des pouvoirs publics et de l’absence notoire de planification en terme d’accueil et d’hébergement de la part de la préfecture.

Deux ans après le début de la crise des réfugié-es, ce sont 24 campements qui ont vu le jour dans Paris. “Tous ont été dispersés, mais tous ont fini par se reformer !”, constate David Belliard, co-président du groupe écologiste de Paris. “Il est grand temps d’arrêter cette gestion au coup par coup pour enfin mettre en place un accueil digne et pérenne de ces populations”.

Depuis longtemps, les élu-es écologistes demandent la mise en place de centres d’accueil et d’orientation dans chaque arrondissement ainsi que la mise à disposition du domaine intercalaire de la ville Paris pour qu’enfin la rue ne soit plus le premier accueil des réfugié-es. “En attendant la création du camp humanitaire, repoussé à septembre, il faudra permettre aux réfugié-es de passer l’été dignement et faire cesser les camps sauvages de manière humaine, Paris et l’Île-de-France doivent mettre à disposition des lieux, comme les gymnases municipaux non-utilisés, cet été”, conclue Anne Souyris, co-présidente du groupe écologiste de Paris.

Anne Souyris et David Belliard, co-présidents du groupe écologiste de Paris

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