Une autoroute fermée, noire de monde sur plusieurs kilomètres, des banderoles « un aéroport à NDDL, jamais » ou « l’abandon, c’est maintenant », de  toute la France, des dizaines de milliers de militants, d’écologistes sont venus soutenir les  habitants de la zone destinée au bétonnage dont les derniers recours contre l’expulsion ont été rejetés en janvier.

Ils sont revenus dire leur attachement à la diversité des paysages, de la faune, de la végétation de leur pays, à la richesse des zones humides et leur intention de les préserver des appétits économiques de court terme, trop peu soucieux du bien commun.

Ils sont aussi venus dire leur détermination au gouvernement en prévision du référendum annoncé par le chef de l’État, afin de trancher entre partisans et opposants au projet.

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