Exilé-e-s de la Chapelle Non aux évacuations, oui à l’accompagnement !

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Le Groupe écologiste de Paris a présenté jeudi en Conseil de Paris un vœu demandant de mettre à la disposition des exilé-e-s du boulevard de la Chapelle un hébergement d’urgence dans les plus brefs délais. « Paris doit rester une ville refuge », déclare David Belliard, coprésident du GEP. Pour l’élu du 11e arrondissement, « Il faut qu’un vrai effort soit fait pour créer de nouvelles places d’hébergement et en finir avec le bricolage ! ».

Les écologistes avaient déjà interpellé la maire de Paris et le Préfet à ce sujet mercredi lors de la séance de questions d’actualité. Jacques Boutault lui avait notamment demandé « d’engager un travail pour la mise en place de dispositifs pérennes pour l’accueil des exilé-e-s à Paris ». Pour le Maire du 2e arrondissement, « nous ne pouvons-nous contenter d’une solution de court terme sans mener une réflexion globale d’accueil des personnes qui cherchent à échapper à des situations de persécution ou de guerre et rejoignent Paris avec l’espoir d’y trouver un refuge ».

Dans sa réponse, le Préfet a évoqué des mauvaises conditions sanitaires faisant craindre des risques d’épidémie pour justifier une évacuation qu’il prétend nécessaire. « La Ville doit tenir tête à la Préfecture en s’opposant à toute évacuation », déclare Anne Souyris. Pour la coprésidente du GEP, « Évoquer les risques sanitaires pour justifier la dispersion des migrants est irresponsable ! Si des épidémies sont à craindre, alors nous avons la responsabilité de faire passer l’exigence de soins et d’hébergement avant tout. La France – donc Paris –  ne peut pas continuer à disperser ce qu’elle ne veut pas voir. »

 

Communiqué du Groupe écologiste de Paris (GEP) du 28 mai 2015

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