Évacuation du campement de la Chapelle : et demain ?

Campement de migrants à La Chapelle70

Mardi matin, la Préfecture de Police et la mairie de Paris ont évacué le campement d’exilé-e-s du boulevard de la Chapelle. Une dizaine d’élu-e-s écologistes parisien-ne-s dont Galla Bridier, Pascal Julien, Fatoumata Koné et Aurélie Solans, Conseillers de Paris, était sur place dès 6h du matin.

Si les travailleurs sociaux de la ville ainsi que les associations France terre d’asile et Emmaüs Solidarité ont permis que cette évacuation se passe dans le calme, des interrogations subsistent quant au devenir de ces migrant-e-s.

La Préfecture met à disposition 300 places d’hébergement d’urgence réparties sur l’ensemble de l’Île-de-France, pour une durée inconnue et sans préciser quelles structures prendront le relais sur place. Cette dispersion rend particulièrement difficile l’accompagnement par les associations déjà mobilisées.

Le Groupe écologiste de Paris (GEP) avait déjà alerté le Préfet et la Maire de Paris à ce sujet lors du dernier Conseil de Paris. Nous ne pouvons nous contenter d’une solution de court terme sans mener une réflexion globale sur l’accueil des personnes qui cherchent à échapper à des situations de persécution ou de guerre et rejoignent Paris avec l’espoir d’y trouver un refuge. Paris se doit d’accueillir les exilé-e-s comme celles et ceux du boulevard de la Chapelle et la France ne peut pas continuer d’être le mauvais élève de l’Europe en matière d’accueil des réfugié-e-s.

 

Communiqué du Groupe écologiste de Paris (GEP) du 2 juin 2015

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