Tempête sur le port

Par MARIE-CLAUDE ARISTÉGUI

Le financement du port provoque des remous.

 Maxime Bono et derrière, Olivier Falorni, hier soir au Conseil municipal.  photo Pascal Couillaud

Maxime Bono et derrière, Olivier Falorni, hier soir au Conseil municipal.PHOTO PASCAL COUILLAUD

Malgré une petite allusion de l’opposition, il n’a pas été question des législatives hier soir, au Conseil municipal de La Rochelle. Chacun est resté dans son rôle, Maxime Bono tout comme Olivier Falorni, installé tout près du maire en tant qu’adjoint délégué aux finances. Mais on a quand même parlé de Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, qui s’est engagée à soutenir financièrement l’extension du port de plaisance des Minimes à hauteur de 12 millions d’euros.

La même somme est réclamée au Conseil général mais, on le sait, Dominique Bussereau n’est pas très enthousiaste (lire nos précédentes éditions).

Le sujet était à l’ordre du jour puisqu’il s’agissait d’approuver les termes d’une convention liant le Conseil régional, le Conseil général, la Ville et la Communauté d’agglomération. Ce qui pose problème puisque Dominique Bussereau, président UMP du Conseil général, dit clairement qu’il n’est pas sûr que le budget départemental autorise une telle dépense.

Les écolos s’énerventLa fronde, comme d’habitude, est tout de suite venue des rangs d’Europe Écologie-Les Verts. « Vous aviez toujours dit que s’il n’y avait pas les financements, il n’y aurait pas non plus d’extension. Or, les travaux de dragage ont débuté », s’est exclamée Joëlle Laporte-Maudire. Et d’ajouter : « Et on va rejeter les boues là où il y a des coquilles Saint-Jacques ».

 

Lire la suite dans Sud-Ouest…

Remonter