Archives de : fredericpuzin

  1. EELV soutient la reconnaissance de l’Etat de Palestine aux Nations Unies

    Le 27 septembre 2012, le président Mahmoud Abbas présentera à l’Assemblée générale des Nations Unies la demande de reconnaissance de la Palestine comme Etat non membre de l’organisation des Nations Unies. Cette demande constitue la suite diplomatique et politique logique de son entrée à l’Unesco en 2011 et lui permettra de rejoindre d’autres agences des Nations Unies ainsi que la Cour Pénale Internationale.

    Europe Ecologie Les Verts réaffirme son total soutien à cette demande légitime de l’Autorité palestinienne. La communauté internationale doit enfin faire rentrer l’Etat palestinien avec les frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est comme capitale, dans la communauté des Nations, en accord avec l’ensemble des résolutions des Nations Unies.

    La reconnaissance de l’Etat de Palestine aux Nations Unies initiera une nouvelle donne pour relancer la négociation entre deux états et sous égide internationale. Cette reconnaissance contribuera à renforcer le processus de réconciliation palestinien engagé au Caire, freiné actuellement par la crise syrienne.

    Par ailleurs, EELV demande à l’Union européenne de ne pas rehausser les relations commerciales avec Israël tant que les droits humains ne sont pas respectés et attend que le Parlement européen s’oppose dans la prochaine session des 23 et 25 octobre à l’entrée en vigueur de l’accord, dit ACAA, qui donnera à Israël des prérogatives supplémentaires dans ses relations économiques avec l’Union.

    EELV  demande enfin à l’Union européenne de fournir une aide exceptionnelle à l’URWA pour venir en aide aux 5 000 Palestiniens de Syrie qui tentent actuellement de trouver refuge au Liban et en Jordanie.

    Elise LOWY, Porte-parole

  2. Samedi 29 septembre 2012 – Mondial de l’Automobile : EELV embraye avec les salariés de Ford

    Depuis des années, les ouvriers de l’usine Ford de Blanquefort (Gironde) réclament  un plan de sauvegarde de leur usine et le maintien de tous les emplois. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 250 à se rendre sur le site sur les 1 000  salariés. Licenciements, chômage technique, la situation semble sans issue ni perspective d’avenir pour l’ensemble des salariés.

    Après des décennies de mauvais choix industriels et de millions d’euros de subventions, il faut arrêter de mentir aux salariés de Ford et investir dans la diversification industrielle et la conversion durable du site.

    Le développement de la filière éolienne, la construction de véhicules de transports en commun ou le recyclage « automobile » pourraient offrir ces perspectives d’avenir. Mais ce changement d’époque ne doit pas se faire aux dépends des ouvriers de Ford et de la région Aquitaine. C’est à l’employeur d’assurer la transition professionnelle en préservant et valorisant les savoir-faire des hommes et des femmes de cette entreprise.

    Soulignant le caractère d’urgence de la situation de l’usine de Blanquefort, mais aussi de nombreux sites de la fillière, EELV interpelle le gouvernement français et souhaite que, dans le cadre du « plan automobile » annoncé cet été par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, soit lancé au niveau européen une réflexion de fond pour redéfinir la politique industrielle communautaire.

    Concrètement, une vraie réorientation de la politique industrielle devrait se fixer des moyens et des objectifs ambitieux, en termes économiques, sociaux et environnementaux :

    – la production d’automobiles sobres et peu encombrantes,

    – des mesures contre l’obsolescence programmée des véhicules,

    – une fiscalité incitative favorisant l’achat de véhicules consommant peu de carburant et peu émetteurs de gaz à effet de serre,

    – une politique de formation et de reconversion des salariés, cohérente avec un schéma de réorientation à moyen et long terme vers une activité industrielle non délocalisable pariant sur les secteurs de la diversification des équipements de mobilité, du recyclage des véhicules et des sources énergies propres et sûres…

    Ce changement de cap volontariste est une condition indispensable pour assurer l’avenir de l’industrie automobile et la qualité durable de ses emplois.

    Le retour du logo « Ford » sur l’usine de Blanquefort doit ainsi être le symbole  d’un nouveau chemin pour une industrie automobile sobre, accessible, peu polluante et intégrant la filière du recyclage.

    Ce samedi 29 septembre, EELV, représentée par Marie Bové (secrétaire nationale adjointe) et Denis Baupin (Vice-président de l’Assemblée Nationale), sera aux côtés des salariés de Ford qui manifesteront au Mondial de l’Automobile à Paris.

    Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole

  3. Conseil de politique nucléaire : un anachronisme incongru

    Alors que le conseil de politique nucléaire se réunit aujourd’hui, il est temps de rappeler sa genèse et son antagonisme anachronique avec les nouvelles orientations de la majorité.

    Le conseil politique nucléaire a été créé par décret en avril 2008 comme une façon de laver l’affront de l’échec de l’équipe nucléaire française dans la compétition internationale.

    Présidé par le Président de la République :  »Le conseil définit les grandes orientations de la politique nucléaire et veille à leur mise en œuvre, notamment en matière d’exportation et de coopération internationale, de politique industrielle, de politiques énergétique, de recherche, de sûreté, de sécurité et de protection de l’environnement. »

    A l’heure où s’ouvre enfin un débat national impliquant les citoyens sur la transition énergétique, où le Président de la République et le Premier Ministre ont répété que l’enjeu central était d’engager sans tarder la transition,

    A l’heure ou les industriels français du nucléaire rivalisent pour obtenir les faveurs de partenaires chinois pourtant si décriés quand il s’agit de panneaux solaires, et refusent le virage industriel du démantèlement,

    A l’heure où les parlementaires vont être amenés à débattre et élaborer une nouvelle loi de transition énergétique basée sur les conclusions du débat et les vrais enjeux,

    Ce conseil est une incongruité.

    A moins de voir instituer un conseil de politique de la sobriété, un conseil de politique solaire ou éolienne, le conseil de politique nucléaire ne devrait -il pas être remplacé par un conseil national de la transition énergétique représentatif de l’ensemble des acteurs ?

     

    Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole

  4. « Dézonons tous le week-end ! »

    vague verte à St Lazare, avec Pierre Serne, Sophie Renard, Mounir Satouri et Bastien François

    Paris, le 21 Septembre 2012,

     

    Opération Vague Verte réussie ce 21 Septembre. Dans les principales gares franciliennes, des élu-e-s et militant-e-s EELV sont allés à la rencontre des usagers pour leur présenter le dézonage du week-end.

    Déjà les 800 000 titulaires de la carte ImaginR bénéficiaient de ce dézonage ; depuis trois semaines les 2 millions 400 000 usagers titulaires du Pass Navigo peuvent aussi se déplacer le week-end dans l’ensemble de l’Ile-de-France, quelle que soit leur zone d’abonnement.

    « Faire de l’Ile-de-France un seul territoire, plus solidaire, est un des objectifs d’Europe Ecologie-Les Verts. Faire tomber les frontières du zonage le week-end est la première étape vers le pass Navigo à tarif unique que nous défendons activement à la région », précise Mounir Satouri, président du groupe des élu-e-s écologistes au Conseil régional d’Ile-de-France.

    « Les résultats des trois premiers week-end ont confirmé l’attente des franciliens envers ce genre de mesures qu’ils soient du cœur de l’agglomération parisienne ou de grande banlieue, les Francilien-nes ont utilisé massivement les transports en commun ces trois derniers week-end  », détaille Pierre Serne, Vice-président du Conseil régional en charge des transports et des mobilités : De 100 000 voyages dézonés le week-end du 1er et 2 septembre, nous en sommes déjà à 185 000 pour le week-end dernier. Institutions culturelles et lieux de loisirs ont déjà adopté la mesure et constaté les effets bénéfiques de cette mesure plébiscitée par les Francilien-nes.

    Un autre signe de l’appropriation rapide de la mesure par les  franciliens : « Le terme « dézoner » entre déjà dans le vocabulaire courant, constate Pierre Serne, grand usager des réseaux sociaux : désormais, on va «dézoner » le week-end en famille », se réjouit l’élu EELV,  « Sans compter que cette mesure permet aussi un gain net de pouvoir d’achat pour celles et ceux qui choisiront de laisser leur voiture au garage… même le week-end ! »

  5. OGM : un scandale sanitaire et une exigence démocratique

    La publication d’informations scientifiques indépendantes concordantes sur la toxicité des OGM impose une réaction d’urgence des autorités sanitaires.

    La simple application du principe constitutionnel de précaution impose une interdiction immédiate des produits incriminés jusqu’au résultat d’études exhaustives sur le sujet.

    L’étude sur les maïs transgéniques et les OGM du Pr Gilles-Eric Séralini, publiée par la revue américaine Food and Chemical Toxicology, impose des décisions fortes et immédiates. La lourde toxicité des maïs génétiquement modifiés apparaît démontrée à travers ces travaux de longue haleine et d’une grande exigence scientifique.

    Au niveau européen, la France doit immédiatement saisir la Commission pour lui demander de suspendre les autorisations de mise en culture et d’importation d’OGM comme le réclame le député européen EELV José Bové. De plus, la dépendance de nos élevages aux OGM doit faire l’objet d’un véritable débat démocratique. La future PAC et la prochaine loi cadre sur l’agriculture doivent encourager d’autres modèles agricoles, garantissant une alimentation saine aux consommateurs.

    La France doit par ailleurs œuvrer pour qu’une expertise indépendante forte soit instaurée au niveau européen pour pouvoir efficacement mettre un terme aux pratiques de lobbyings et de désinformations permanentes mises en œuvre par la filière agro-alimentaire industrielle. Il faut s’interroger sur les conditions d’octroi des autorisations des produits OGM, sur la base des seules études alors effectuées par les firmes elles-mêmes, alors que les mises en garde sont nombreuses et convergentes.

    Les écologistes et EELV conscients de leur responsabilité démocratique, entendent alerter sur les très grands dangers que les OGM font courir sur la santé publique, en France et en Europe, et demandent au gouvernement de mobiliser sans délais les autorités sanitaires et scientifiques à cet égard. En attendant, l’interdiction des OGM concernés par les études doit être immédiate et sans faille.

     

    Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole

  6. EELV soutient le droit de vote des étrangers

    Dans le journal Le Monde daté du mardi 18 septembre, le Ministre de l’Intérieur Manuel Valls a considéré que le droit de vote des étrangers aux élections locales n’était pas « une revendication forte dans la société française ».

    Cette revendication est pourtant une promesse du candidat François Hollande, plus précisément sa 50ème proposition de campagne. La peur du Front National ou la contrainte de la majorité des 3/5 au Congrès ou d’un référendum pour que cette loi puisse être mise en œuvre ne peut sans cesse servir d’argument pour que cette réforme nécessaire soit repoussée à la législature suivante ou considérée comme une revendication secondaire.

    Visant à favoriser l’implication des étrangers non communautaires dans la vie publique et à renforcer leur intégration dans la communauté française, cette proposition doit trouver une concrétisation avant les élections municipales de 2014.

    Europe Ecologie Les Verts réaffirme son attachement à la citoyenneté de résidence et demande au gouvernement de tout mettre en œuvre pour que la loi constitutionnelle soit menée à terme avant l’été 2013.

    Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole

  7. EELV soutient la Good Food March pour une vraie réforme de la PAC

    Ce 19 septembre 2012, la marche européenne « Good Food March 2012 » arrive à Bruxelles. Soutenue par la Coordination Européenne Via Campesina, ces marches venues de toute l’Europe confluant vers Bruxelles visent à promouvoir la souveraineté alimentaire, une bonne alimentation, et une agriculture paysanne, qui favorise l’emploi, la solidarité, respectueuse de l’environnement et valorisant les ressources locales.

    EELV soutient la « Good Food March » et appelle à une mobilisation générale pour une réforme de la PAC qui soit véritablement à la hauteur des enjeux : une PAC qui soutienne des agricultures soutenables,  des productions et marchés locaux, les fermes familiales, qui répartisse les aides de manière équitable, et qui assure un juste prix aux paysans. Il est urgent de conditionner les aides à des critères environnementaux, sociaux et de bien-être animal.

    EELV, comme de nombreux réseaux associatifs et agriculteurs, appelle de ses voeux une réforme de la PAC qui en finisse avec l’exportation en dessous du coût de production, nocive au développement des agricultures paysannes des pays du Sud, et qui accompagne la nécessaire transition vers des méthodes de production agro-écologiques.

    Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole

  8. OGM : un scandale sanitaire et une exigence démocratique

    La publication d’informations scientifiques indépendantes concordantes sur la toxicité des OGM impose une réaction d’urgence des autorités sanitaires.

    La simple application du principe constitutionnel de précaution impose une interdiction immédiate des produits incriminés jusqu’au résultat d’études exhaustives sur le sujet.

    L’étude sur les maïs transgéniques et les OGM du Pr Gilles-Eric Séralini, publiée par la revue américaine Food and Chemical Toxicology, impose des décisions fortes et immédiates. La lourde toxicité des maïs génétiquement modifiés apparaît démontrée à travers ces travaux de longue haleine et d’une grande exigence scientifique.

    Au niveau européen, la France doit immédiatement saisir la Commission pour lui demander de suspendre les autorisations de mise en culture et d’importation d’OGM comme le réclame le député européen EELV José Bové. De plus, la dépendance de nos élevages aux OGM doit faire l’objet d’un véritable débat démocratique. La future PAC et la prochaine loi cadre sur l’agriculture doivent encourager d’autres modèles agricoles, garantissant une alimentation saine aux consommateurs.

    La France doit par ailleurs œuvrer pour qu’une expertise indépendante forte soit instaurée au niveau européen pour pouvoir efficacement mettre un terme aux pratiques de lobbyings et de désinformations permanentes mises en œuvre par la filière agro-alimentaire industrielle. Il faut s’interroger sur les conditions d’octroi des autorisations des produits OGM, sur la base des seules études alors effectuées par les firmes elles-mêmes, alors que les mises en garde sont nombreuses et convergentes.

    Les écologistes et EELV conscients de leur responsabilité démocratique, entendent alerter sur les très grands dangers que les OGM font courir sur la santé publique, en France et en Europe, et demandent au gouvernement de mobiliser sans délais les autorités sanitaires et scientifiques à cet égard. En attendant, l’interdiction des OGM concernés par les études doit être immédiate et sans faille.

     

    Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole

  9. Agora du 24 août 2012

    – Compte-rendu –

    L’Agora est composée de 150 membres du Conseil Fédéral et de 150 membres du réseau coopératif.

    >Avant-propos

    Le terme de « coopérative écologiste » est un nom générique provisoire suite à l’adoption de la motion « Construire la coopérative écologiste » au Congrès de La Rochelle les 4 et 5 juin 2011. La version V0 du socle statutaire présentée ci-dessous est un outil de travail élaboré par un groupe de travail composé par des membres du réseau des coopérateurs/trices, des membres du Conseil fédéral et des membres du bureau exéc

    utif d’EELV (proposé au CF des 7 et 8 mai 2012 et approuvé à l’unanimité au BE du 18 mai 2012). Le projet associatif « coopérative écologiste » est un projet qui permettrait juridiquement le rassemblement des personnes physiques et des personnes morales dont le parti politique EELV (convention de partenariat à déterminer en CF), les associations et les entreprises. En respect des statuts d’EELV, le projet associatif « coopérative écologiste » ne serait pas concurrent du Réseau des coopérateurs EELV.

    Pour garantir l’indépendance et la liberté de ses membres, le projet associatif « coopérative écologiste » ne serait nullement un parti politique, ne présenterait pas de candidats en son nom aux élections externes, n’interviendrait pas sur les évolutions internes de chacun de ses membres.

     

    >Matinée

    Présidence de séance : Philippe Meirieu, Marie Bové.
    Animation par les membres représentants le réseau coopératif  : Olivier Blond, Sylvain Guérin, Naïk Guezel, Simon Louvet, Claire Marynower, Amaru Mbape, Delphine Van-Hoorebeke.

     • Introduction par Marie Bové, Secrétaire nationale adjointe à la coopérative :
    Marie Bové

    • Intervention de Philippe Meirieu, Président du Conseil Fédéral d’EELV :

    Philippe Meirieu

    • Intervention de Pascal Durand, Secrétaire national d’EELV :
    Pascal_Durand

     

    • Bilan et perspectives pour conforter le Réseau des coopérateurs EELV ;

    • Introduction par Silvain Guérin, membre du réseau des coopérateurs, avec amorce de Patrick Viveret :
    Patrick Viveret – Sylvain_Guérin

    • Le réseau des coopérateurs dans la vie locale et son action actuelle, présenté par Claire Marynower, membre du réseau des coopérateurs.
    Claire_Marynower

    • Temps d’échange avec la salle autour du bilan du réseau des coopérateurs d’EELV :

    En cours de transcodage

    • Philippe Meirieu, au nom du Conseil Fédéral :  ”J’entend bien les remarques qui ont été faites sur l’imperméabilité des réseaux les uns par rapport aux autres. Je propose que nous considérions que ce qui a été fait depuis un an par les coopérateurs relève de l’exploration plus ou moins riche selon les endroits. C’est une décision que notre mouvement à prise et que nous avons à la faire vivre de la façon la plus rigoureuse possible et veillant à ce que ces coopérateurs soient intégrés au mouvement (…) Je propose que le bureau du Conseil Fédéral soit l’interface un peu officielle qui garantisse que tout ce qui se fait dans le réseau des coopérateurs se répercute bien sur la coopérative (…) et je nous invite à faire régulièrement le bilan de cette actions des coopérateurs. (…) Il m’apparaitrais  prématuré pour le moment de dire que cela n’a rien apporté, comme de dire que c’est la révolution absolue. Il est utile de continuer à faire vivre ce réseau des coopérateurs indépendamment. Je ne voudrais pas que nous tombions dans le piège de la création d’une nouvelle structure coopérative qui tuerait l’actuel réseau des coopérateurs tel qu’il existe actuellement.” 

    • Conclusion par Naïk Guezel et Sylvain Guérin :
    Naik Guezel – Sylvain Guérin

    • Réaction à l’échange avec la salle  par Amaru Mbape :
    Amaru Mbape

    • Amaru Mbape : ” (…) J’ai compris la critique du modèle de la démocratie représentative présenté par Patrick Viveret et c’est finalement ce gros problème là qui fait qu’il y a une confiscation du pouvoir à un certain niveau, ce qui rend sceptiques et défiants bien des personnes de venir se rapprocher d’un parti politique.”

     

    • Présentation, débat et avis sur la définition et des objectifs du projet associatif de la « coopérative écologiste»

    Présidence de séance : Sandra Lechartre, Thierry Pradier.

    (Texte de référence : Préambule et charte de la « coopérative écologiste ») ;

    Introduction :

    Marie Bové

    • Marie Bové : ”Quelle serait la galaxie de l’écologie à laquelle pourrait participer EELV suite aux décisions du Conseil Fédéral ? (…) Une motion votée a La Rochelle disait que le réseau des coopérateurs que j’appelle moi aujourd’hui la galaxie de l’écologie de manière à ce qu’il n’y ait pas de confusion, puisse être indépendante statutairement et juridiquement parlant du parti politique. Ce n’est pas du tout une question de concurrence ou de défiance, c’est simplement une question juridique car dans les statuts qui ont été votés à Lyon, il est noté dans la définition du statut du réseau des coopérateurs que des personnes physiques et des personnes morales peuvent s’associer au sein du réseau des coopérateurs pour travailler ensemble. Or, EELV étant un parti politique, une association loi 1901 ne peut pas adhérer à EELV pour participer à ce réseau des coopérateurs interne à EELV. La question est finalement assez simple et pour réussir ce pari, non seulement de la passerelle entre le parti politique et la société civile, mais aussi la réunion de l’ensemble des composantes de l’écologie, le groupe de travail s’est efforcé d’inventer une définition de cette galaxie de l’Ecologie politique et des objectifs qui pourraient être compatibles avec un fonctionnement qui ne soit pas un copié-collé de ce que l’on connaît dans le mode institutionnel classique ou dans le fonctionnement classique d’un parti politique. L’idée, c’est bien de dire que cette galaxie de l’écologie n’est pas un parti politique et qu’elle permet la réunion des différentes composantes de l’écologie. Deux mots a retenir : autonomie juridique et statutaire et lien de proximité avec le politique au premier rang duquel EELV de façon à ne pas recréer un énième collectif associatif ou avec des entreprises ou toute autre forme de personne morale qui soit in fine en rupture avec le politique. Le pari, c’est de concilier l’autonomie et la proximité avec le mouvement écologiste (…). Il appartiendra au Conseil Fédéral de dire s’il accepte de participer à cette galaxie ou pas et si oui à quelles conditions.”

     

    La coopérative écologiste et le réseau des coopérateurs d’EELV :

    Présentation par Olivier Blond (powerpoint video sonore) : 

    Lien vidéo :

    http://www.dailymotion.com/video/xtiwob_la-cooperative-ecologiste-et-le-reseau-des-cooperateurs_news

     

    Présentation de la définition de ce que pourraient-être les valeurs de la coopérative écologiste :

    Par Amaru Mbape (powerpoint video sonore)

    Lien vidéo :

    http://www.dailymotion.com/video/xtlzxi_la-cooperative-ecologiste-les-valeurs_news

    Débat sur les valeurs de la coopérative

    En cours de transcodage

    Vous trouverez ici quelques réflexions ou propositions de modification saillantes issues du débat :

    • ”Attention à l’avaloir structurel et statutaire qui peut être rebutant par rapport à des collectifs citoyens qui n’ont pas forcément envie de se structurer.”

    • Proposition : au 3e paragraphe dans le projet de charte sur la définition, remplacer ce qui est ici écrit en gras : “En ce sens, la coopérative écologiste se caractérise par la rupture avec un mode de fonctionnement cloisonné et technocratique, qui relève d’une confiscation hiérarchique.” par : “ (…) Se caractérise par la volonté d’une rupture avec un mode de fonctionnement classiquement partidaire.”

    • Proposition : Dans les objectifs,  dans le second paragraphe, il conviendrait de retravailler cette phrase :  ”Comme l’écologie seule n’a pas de sens pour certaines populations (pays en dictature ou soumis aux intérêts des grands groupes internationaux, pays les plus pauvres, pays susceptibles de subir les premiers les conséquences néfastes du dérèglement climatique), la coopérative écologiste souhaite rendre incontournable la transition écologique dans tous les esprits notamment en faisant le lien entre la destruction environnementale et le non respect des droits fondamentaux qu’engendre le productivisme.” Car certains pays pauvres sont exemplaires en termes d’écologie. La phrase initiale introduit un contresens malheureux. 

    • Proposition : Dans la Charte/préambule Au dernier paragraphe des objectifs, remplacer, ici en gras : Nous croyons en la science dès lors qu’elle ne sert pas les intérêts des dominants. Mais nous croyons également en une expertise citoyenne, en un savoir-faire et des compétences en phase et en équilibre avec leur environnement. Le progrès n’est pas univoque. La fuite en avant n’est pas une avancée.” ;  Par : “Nous avons un œil favorable vis à vis de la science dès lors…” 

    • “Plus on dilue les lieux de pouvoirs, plus on dilue la capacité de domination

    • “Les abeilles, ce sont les coopérateurs, les apiculteurs, ce sont les partis politique qui récupère le miel pour en faire un projet politique.”

    • “Qui peut croire que des associations qui veulent rester très loin du politique vont adhérer à une association fondée par un parti politique ? Même si on sais que cela ne va pas être fondé par EELV mais tout le monde saura que c’est EELV qui est à l’origine de la création de la coopérative.”

    • “N’y a t’il pas une contradiction entre développer une coopérative externe et une réseau de coopérateurs en interne compte tenu notamment de l’énergie militante, renouvelable, certes mais assez rare en général qu’il nous faudra développer ? ”

    • “Les statuts parlent de soutiens actifs ou passifs à des candidats qui pourraient se présenter en concurrence avec ceux d’EELV ??? ”

    • “Pourquoi les adhérents EELV ne sont pas membres de la coopérative ? Attention à ne pas diaboliser les adhérents d’EELV qui ne sont pas que des apparatchiks avides de pouvoir etc… attention a ne pas estimer que la coopérative se justifierait par le fait que les militants d’EELV ne sont pas des militants complets.”

    • “La coopérative ne sera rien si elle ne dispose pas de moyens et d’outils propres.”

    • “EELV n’a pas forcement besoin d’une association coopérative pour que le monde associatif participe à des réflexions  et a une dynamique coopérative visant a transformer les politiques publiques. La question du contenant statutaire s’il doit y en avoir un doit être discuté avec les associations en question (Greenpeace, Attac etc.).”

    • “Le nombre d’adhérents EELV et de coopérateurs a diminué, nous le reconnaissons tous. La dynamique de la coopérative peut être un tremplin pour permettre aux adhérents de FNE Greenpeace etc d’adhérer à EELV. La coopérative n’est pas la pour contrecarrer EELV mais pour soutenir.”

    • “Comment fait on la connexion entre les adhérents et le réseau des coopérateurs qui serait une passerelle vers la société civile ? Cette question doit être débattue au sein du Conseil Fédéral .”

    • “Attention a l’utilisation exclusive du vote numérique. Attention a la fracture numérique.”

    Marie Bové : “Comment créer un autre cercle concentrique qui va au delà d’EELV et qui puisse accueillir d’autres acteurs de l’écologie et de l’écologie politique. Il serait dommageable d’aller vers un repli concentré sur EELV. C’est en ouvrant un nouveau cercle et en faisant en sorte que ces personnes puissent travailler ensemble et être structurellement dans la même organisation que finalement on arrivera à essaimer. Nous pourrons trouver cette clef dont on parle depuis le début de ces JDE entre les responsabilités politiques qui incombent au parti politique et le lien avec la société civile. Pendant les ateliers sur la coopérative a Poitiers, des associations et des partis politiques sont venus travailler avec nous pour nous dire : «  nous ce projet on en est et maintenant ce qu’on souhaite c’est l’élaborer avec vous de manière à le faire vivre ».”

    Patrick Viveret (philosophe et essayiste altermondialiste ) : “Il est important de se placer dans des logiques d’organisations apprenantes. Ce débat là n’est pas sans rapport avec l’expérience antérieure des Etats Généraux de l’Ecologie Politique (EGEP) dont Les Verts de l’époque se souviennent parfaitement. Les EGEP ont échoué de façon non spectaculaire parce que de fait, on a vérifié que les EGEP ne devenaient simplement qu’une structure compensatoire appartenant à l’ancien modèle du pouvoir. L’image de la galaxie est une bonne image à condition de rappeler qu’au cœur de la galaxie, il y a un trou noir, c’est à dire un vide créateur. Ce qui n’a rien à voir avec une modèle satellitaire d’attraction ! Et le grand malentendu, c’est effectivement de dire : Est-ce qu’EELV n’est pas finalement en train – parce qu’il n’arrive pas pleinement à faire de la politique autrement –, de compenser cela en créant des structures satellitaires (Fondation, réseau des coopérateurs, comité national d’éthique etc.) ?. Ces structures compensatrices continuent à tourner autour du pot autour du principal problème qui est que nous n’arrivons pas à créer une alternative coopérative à la politique compétitive alors que c’est cela qui intéresse les autres (les coopérateurs). Ma simple proposition à ce stade là c’est de dire que le propre d’une coopérative : c’est la co-construction. Donc tout ce qui est proposé ici, proposons-le à d’autres acteurs ! Demandons leur comment ils se sentent et co-construisons avec eux. Dans la période exploratoire, regardons aussi ce qui se passe avec le conseil national d’éthique et la Fondation  pour que ces « machins » ne deviennent pas des « bidules surplombants » mais de réels espaces de co-créations. Et donnons nous rendez-vous dans quelques mois pour faire le point. La première offre de la coopérative au parti ne doit pas avoir pour effet de fermer mais de donner un signal d’ouverture aux autres coopérateurs potentiels.”

    • “Le mouvement des Pirates, encore assez méconnu en France, a grignoté des voix à EELV. Cette vison de la coopérative doit être approfondie car elle peut nous permettre de trouver des appuis auprès de personnes qui sont peu habituées au jeu politique traditionnel ou qui votent pour la première fois.”

    • “Le débat sur la coopérative écologiste n’a rien à voir avec la question interne à EELV sur l’amélioration de ses pratiques démocratiques qui seront posée notamment à l’occasion du prochain congrès. Des coopératives politiques existent déjà : le mouvement Utopia par exemple. En aucun cas un parti politique ne peut être à l’initiative de cette création. Tout le problème est là.  La coopérative doit être fondamentalement indépendante de tout parti dans sa création. EELV pèse sur une création et ce poids même peut-être un frein a son devenir. La question qui est posée a EELV, c’est : « comment donner les clefs à une coopérative indépendante du parti et disposant de valeurs communes claires ? ».”

    • “L’indépendance de la coopérative est évidente puisque des personnes morales, juridiquement ne peuvent rejoindre un parti politique.”

    • “Le travail statutaire n’est pas forcément l’objet de réflexion que viennent chercher les sympathisants et les éventuels membres de la coopérative.”

    • “Nous n’allons pas aujourd’hui, avec de la création institutionnelle dans la bonne direction. Ce qui doit être recherché ce n’est pas : « coopérer  comment » mais : « coopérer pourquoi». Nous convaincrons en proposant des chantiers de coopérations et non pas en travaillant uniquement sur des réflexions statutaires ou organisationnelles.”

    • Réaction de Simon Louvet :
    Simon Louvet

     

    Présentation, débat et avis sur le socle statutaire du projet associatif de la «coopérative écologiste»

    Liminaire : Le texte statutaire proposé est une base de débat et de travail dans la durée.

    Présentation :

    Par Simon Louvet, coopérateur,

    Lien vidéo :

    http://www.dailymotion.com/video/xtk2ci_la-cooperative-ecologiste-le-socle-statutaire-en-debat_news

    Débat sur le socle statutaire de la coopérative

    Débat sur les statuts

    Vous trouverez ici quelques réflexions ou propositions de modification saillantes issues du débat :

    • “L’option  A présentée dans le document de séance  suppose  que la coopérative écologiste soit transpartisane, c’est à dire qu’elle va pouvoir soutenir un autre parti et donc d’autres candidats que ceux proposés par EELV. Ce qui est impensable. Si c’est le cas, elle doit se créer ailleurs.”

    • “Cette partie de L’article 8 (…) : « L’objectif du collège des groupes thématiques, est de devenir une plate-forme de réflexion, un laboratoire des savoirs, pour et avec les groupes territoriaux. Il cherche à approfondir les thématiques en faisant participer toutes les personnes – physiques et morales -, territoires et spécialistes concernés. »… Cette partie Interroge sur la forme de doublon que semble représenter le collège des groupes thématiques de la coopérative par rapport aux actuelles commissions thématiques et ouvertes d’EELV.

    Réponse de Simon Louvet : “Les commissions travaillent pour la confection du programme politique d’EELV. Les commissions thématiques de la coopérative ouvriront le champ de leurs travaux

    • “La solution « des binômes paritaires » proposée quasi systématiquement n’est pas une garantie pour les femmes puissent s’exprimer pleinement.”

    • “Comment la coopérative pourrait avoir des subventions des collectivités locales et soutenir des candidats aux élections ? Une association qui perçoit de l’argent des collectivités locales n’a pas le droit de soutenir des candidats aux élections. Sous peine d’invalidation de l’élection concernée

    • Proposition : “ dans l’article 3 : « L’objet » Au 7eme point remplacer ici noté en gras : “coordonner, construire, animer, encourager et agir en faveur des initiatives citoyennes de terrain dont le but est de protéger la nature, l’environnement et les écosystèmes, ainsi que d’améliorer la qualité de vie des hommes en harmonie avec la nature ; ” par : “des humains.”

     

    Conclusion

    • Simon Louvet :
    Conclusion Simon Louvet

    Marie Bové : “Cet outil de travail ne demande qu’à être enrichi et je remercie par avance toutes  les personnes qui souhaitent s’y impliquer. Via notamment le site http://www.ecolocoop.net/ Cette agora vous l’aurez compris ne se conclura pas par un vote.  Une liste de personnes morales qui souhaiteraient participer à ce projet  potentiel sera produite au Conseil Fédéral de septembre. Les modalités de partenariat seront co construites à partir du Conseil Fédéral de septembre. Les sympathisants verts du PVE sont associés. Le nom  de la future structure sera débattu.

    Conclusion_Marie Bové

    • Précision de Simon Louvet :
    Precision Simon


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