Archives de : fredericpuzin

  1. Dézonage le week-end : liberté et égalité pour tous les Franciliens !

    Les écologistes se félicitent de la mise en place du dézonage tous les week-ends et jours fériés, pour les usagers titulaires d’un PASS Navigo et Solidarité Transport/mois à partir du 1er septembreUne première étape déterminante dans la marche vers la révolution tarifaire du Pass Unique, qui concerne plus de 2,8 millions de Franciliennes et Franciliens.


    Pour Mounir Satouri, Président du groupe EELV au Conseil régional d’Ile-de-France, « cette première phase va permettre aux voyageurs de profiter pleinement de leur temps libre pour découvrir la beauté de leur territoire, au-delà de leurs « zones » de validité. On facilite les déplacements sans toucher au porte monnaie des ménages. Voilà l’écologie des solutions ! »

    L’expérience du dézonage les week-ends et jours fériés permet d’envisager deux impacts directs et immédiats pour l’usager. Face aux coûts sans cesse croissants à la pompe, c’est un gain net en terme de pouvoir d’achat, car il donne l’opportunité à l’usager de voyager librement au-delà des zones de validité sans avoir à débourser un euros de plus, le temps d’un week-end ou d’un jour férié. C’est aussi des déplacements simplifiés, puisqu’avec un seul et même titre de transport, l’usager pourra emprunter la totalité du réseau francilien quel que soit le nombre de zone de son forfait.Les retombées indirectes ne sont pas non plus négligeables. Cette mesure tarifaire aura pour effet d’inciter les Franciliennes et Franciliens à préférer les transports en commun à la voiture particulière, même pour leurs déplacements loisirs. Et par cascade, ce dézonage favorisera le développement d’un tourisme local et durable en Ile-de-France, qui repose moins sur la voiture et l’éloignement mais sur la découverte des richesses naturelles qui entourent nos lieux de vie.

    Concrètement, si une famille de Montreuil détenant un forfait navigo de deux zones pour 5 personnes veut s’offrir une ballade dans la forêt de Fontainebleau, elle pourra économiser jusqu’à 120€ ! Une virée de Mantes la Jolie à Paris pour aller à un concert avec un PASS Navigo ou Solidarité Transport, revient à économiser environs 16 euros pour l’aller retour par personne !

    Pour Pierre Serne, vice-président aux transports, « c’est une question de pouvoir d’achat mais aussi une incitation forte au report modal de la voiture vers les transports en commun. Les Franciliennes et Franciliens pourront désormais circuler pour leurs loisirs ou leurs activités du week-end en transports en commun sans surcoût ce qui devrait faciliter leur mobilité, mais aussi la rendre beaucoup moins liée à l’usage de la voiture. Il s’agit aussi de mettre en œuvre une mesure forte pour construire le bien vivre ensemble et renforcer une certaine identité régionale. »

    Le dézonage le week-end est le premier pas vers la mise en place d’un Pass navigo à tarif unique permanent, qui devrait voir le jour courant 2013. Une Région, un Pass, un tarif : la mesure phare des écologistes est sur de bons rails.


     


  2. http://environnement-sonore.org/ la nouvelle web-radio écolo

     

     

    A l’initiative d’Olivier Kalousdian et de son équipe de web-reporters :

    Les premières ITV d’Environnement Sonore réalisées aux JDE de Poitiers : notamment Francine Bavay, conseillère régionale EELV IDF, David Mbanza, conseiller régional EELV IDF, et André Gattolin, sénateur et parrain de la radio.
    « La parité »; « la vie de parent et de militant »; « l’accueil réservé par les partis aux militants » etc.
    http://environnement-sonore.org/

  3. Le khmer et le maire : le livre de Philippe Meirieu sur sa campagne législative

    «Le Khmer et le maire», la guerre des gauches lyonnaises racontée par Philippe Meirieu

    EBOOK «Libération» publie le récit de la campagne du candidat officiel EE-LV/PS, battu aux législatives par un dissident soutenu par le maire de Lyon.
    (Par LIBÉRATION.FR)

    «Ce qui s’est passé au printemps 2012, lors des élections législatives dans la première circonscription du Rhône, constitue une histoire singulière. Dans peu d’endroits, à ma connaissance, on assista à une campagne de premier tour aussi violente entre, d’une part, un candidat officiellement investi pour la majorité présidentielle, par le Parti socialiste et Europe Ecologie – les Verts, et, d’autre part, un candidat dissident, issu du Parti radical de gauche, se revendiquant de la même majorité présidentielle et soutenu par le maire socialiste de Lyon ainsi que tout l’appareil local du PS.»

    Ainsi commence le Khmer et le maire, signé par Philippe Meirieu, spécialiste de pédagogie, vice-président EE-LV à la région Rhône-Alpes. «Khmer vert», c’est le terme employé par Gérard Collomb, maire PS de Lyon, à propos des écologistes après l’accord électoral avec les socialistes. Le maire préfèrera soutenir un candidat radical… qui arrivera en tête à gauche au premier tour. Sous forme d’abécédaire (de A comme amertume à Z comme Zanzibar en passant par L comme lâcheté et W comme Waterloo), Philippe Meirieu relate en une cinquantaine de pages cette drôle de campagne législative dans la première circonsciption du Rhône, estimant qu’il «faut regarder de près ce qui s’est passé à Lyon… et en tirer les conséquences».

    Vous pouvez télécharger gratuitement ce livre numérique sur le site de Libération

     

  4. Pascal Durand : si Jaurès était vivant, il serait écologiste

    Avocat de formation, Pascal Durand a pris la succession de Cécile Duflot à la tête d’Europe Ecologie-les Verts.

    Un écologiste est-il forcément de gauche ?

    L’écologie est une conception globale de la société. C’est la politique en relief, en trois dimensions. La gauche, la droite et le centre incarnent, eux, la vieille politique qui voit le monde à plat, de manière binaire. L’écologie ne peut s’inscrire dans ces vieux moules, car elle tient compte du futur et des conséquences de chaque acte humain. A l’aune des critères traditionnels de la gauche, l’écologie s’inscrit dans cette famille, mais la gauche actuelle, c’est d’abord la conquête de la nature par l’être humain et une espèce de scientisme.

    Lire la suite sur le site de Libération.

  5. Roms : une politique durable reste à construire

    Par CÉCILE DUFLOT Ministre de l’Egalité des territoires et du Logement

    Les Roms, c’est d’abord une histoire. L’histoire d’un peuple faite de déplacements et de persécutions depuis un siècle. L’histoire d’un peuple qui porte l’obligation de migrer, l’impossibilité de trouver un chez soi. Depuis 2008 et l’accession de la Roumanie et la Bulgarie à l’Union européenne, un espoir de les voir retrouver le droit commun et de pouvoir enfin s’établir était né. Pourtant, les «mesures transitoires» mises en place par les gouvernements européens n’ont pas permis d’en faire des citoyens comme les autres.

    Contrairement aux autres Européens, les Roms ne peuvent pas aspirer à une vie meilleure que celle que leur offre leur pays d’origine, où ils sont victimes de discriminations profondes et sont confrontés à des conditions inacceptables. La vie des Roms, leurs conditions de vie, d’accès à l’emploi, à la santé, au travail : tout cela n’est donc pas seulement la charge d’un pays. Leur histoire est devenue notre histoire : une question européenne.

    C’est dans le cadre de l’Union européenne que peut se définir le cadre institutionnel, social et économique pour leur offrir une vie meilleure et renouer ainsi avec la mission historique du rêve européen : celui de la paix pour tous. Mais ce rêve européen n’étant pas encore atteint, la France a le devoir et l’obligation d’y prendre toute sa part. Le gouvernement précédent s’en était détourné : au démantèlement des camps, il ajoutait des reconduites à la frontière sur le territoire même de l’Union européenne.

    Contrairement aux décisions prises dans d’autres pays, il avait même choisi de prolonger les mesures transitoires jusqu’à fin 2013. Ces mesures ont créé pour les pouvoirs publics des situations inextricables, obligeant des familles à vivre dans des campements de fortune, dont les conditions sanitaires sont indignes de la France, sans ressources et sans possibilité d’accès au marché du travail, rendant difficiles la scolarisation des enfants et l’accès aux soins, et ne permettant pas un relogement pleinement efficace.

    Il est inconcevable qu’en France, quelques milliers d’êtres humains venant de Roumanie et de Bulgarie vivent dans des conditions insalubres. Stigmatiser sur une base ethnique une population déjà discriminée et expulser, dans une absurde et coûteuse logique d’objectifs chiffrés – comme l’a fait le précédent gouvernement -, est non seulement honteux, c’est aussi inefficace. On ne résout pas le problème, on le déplace. On crée des errants, on jette des familles dans les rues, sur les routes, on interrompt le travail social, le suivi sanitaire, la scolarisation des enfants, etc. Laisser perdurer les bidonvilles et les campements insalubres condamnés par la justice n’est évidemment une solution pour personne.

    Pourtant, une politique durable, humaine, efficace et exemplaire reste à construire. C’était le sens de l’engagement du candidat François Hollande : «Pas de démantèlement sans solutions alternatives.» Telle est donc la feuille de route validée par les électeurs. C’est sur le terrain qu’il faut agir.

    Suite aux décisions de justice, dès maintenant, nous recensons les terrains et locaux disponibles immédiatement dans les départements qui sont en premier lieu concernés : Seine-Saint-Denis, Paris, Nord, Rhône et Bouches-du-Rhône. Un peu partout sur notre territoire sont menées des initiatives prometteuses alliant hébergement et accompagnement des populations roms vers les dispositifs de droit commun en matière de travail, de santé, d’emploi et de logement.

    Espaces aménagés pour un accueil individuel ou collectif, structures d’habitat temporaires, places d’accueil d’urgence spécifiques, expérimentation de l’accompagnement dans le logement diffus : il faut recenser et évaluer ces projets, afin de pouvoir généraliser ceux qui fonctionnent. Les structures d’insertion soutenues par les associations et largement améliorées depuis les premières expériences doivent être valorisées lorsqu’elles permettent de rendre efficace l’accès au droit. Dans ces dispositifs, la concertation locale est centrale ; les initiatives les plus pertinentes sont le fruit d’un travail commun entre familles, associations, collectivités locales, représentants de l’Etat, voire bailleurs sociaux. Les moyens nécessaires peuvent être mobilisés, et ces dispositifs ne sont pas nécessairement coûteux. D’ailleurs, le Fonds européen de développement régional prévoit des crédits spécifiques pour le logement de populations marginalisées : plusieurs projets d’aide aux Roms sont déjà soutenus dans ce cadre.

    En y consacrant les moyens nécessaires, en mobilisant les pouvoirs locaux et en étendant les premières expériences mises en place et qui produisent des résultats, nous avons la possibilité, dans les semaines et mois à venir, de mettre en place une politique d’avenir pour les Roms en France, qui sera exemplaire en Europe, au lieu d’être pointée du doigt comme le fut celle du précédent gouvernement.

     

  6. Réponse au discours de politique générale du 1er ministre par Jean-Vincent Placé, sénateur EELV

     Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres, mes chers collègues,

     

    Les finances publiques de la France sont à ce point préoccupantes qu’en faire le constat constitue probablement l’une des rares analyses commune aux différentes travées de cette Assemblée. Et pourtant, mes chers collègues, en écoutant le chef du Gouvernement, ses propos rassembleurs, il m’est venu à l’esprit une raison de me réjouir : nous venons tout juste de tourner la page d’un quinquennat de brutalités, d’injustices et de discriminations ; d’un quinquennat où les Français-es furent sans vergogne dressés les uns contre les autres ; d’un quinquennat qui s’est achevé, ouvertement, à l’extrême-droite, sur une campagne empoisonnée de vindicte et de haine à l’égard des pauvres, des étrangers et des musulmans. Alors les leçons, ça va, c’est plutôt les excuses qu’on attend !

     

    Si nous sommes parvenus à nous libérer de cette violence insoutenable, c’est entre autres parce que la gauche et les écologistes, avec responsabilité, ont choisi d’unir leurs forces pour la présidentielle et les législatives, de la même manière qu’ils avaient fait basculer, par d’intelligentes alliances, la majorité d’un Sénat jusqu’alors promis à un conservatisme éternel.

     

    La situation financière de la France, je l’ai dit, est problématique : la dette nous accable, ses charges nous obèrent. Je tiens à cet égard à saluer le discours de vérité du Président de la République. Pour nous, écologistes, qui sommes aisément taxés de catastrophistes, il est primordial de fournir à nos concitoyen-ne-s une vision lucide de l’avenir. Le Président François Hollande, durant sa campagne, n’a pas cherché à dissimuler la réalité aux Français-es.

     

    Lestés de cette dette héritée du passé, nous partageons avec vous, Monsieur le Premier ministre, le poids de la responsabilité qui nous incombe, face à la jeunesse de notre pays : c’est à notre majorité qu’il revient, désormais, d’entreprendre les efforts nécessaires à l’assainissement de nos finances publiques. Nous aurons l’occasion, lors des projets de loi de finances, de discuter des modalités des mesures que vous proposez – augmentation des recettes fiscales et stabilisation des dépenses – mais nous pouvons d’ores et déjà vous témoigner notre plein soutien, Monsieur le Premier ministre, quant à votre volonté de réhabiliter l’assiette de l’impôt grevée de niches ; de rééquilibrer le rapport entre travail et capital ; et de réduire les inégalités de revenus. La transition écologique que nous appelons de nos vœux ne pourra trouver sa place que dans une société équitable et apaisée, à laquelle vos mesures vont concourir.

     

    Toutefois, malgré l’exigence de justice à laquelle s’astreint votre gouvernement, les efforts à consentir pèseront sur nos concitoyen-ne-s. Et s’ils y sont, dans leur majorité, sans doute prêts, il ne faudrait pas, dans 5 ans, venir leur expliquer que leurs efforts ont été vains. Or vous avez dit (hier), Monsieur le Premier ministre : « rien ne sera possible sans le retour de la croissance »…

     

    On touche là, chacun le sait, au cœur du paradigme écologiste, selon lequel la progressive raréfaction des ressources entraîne inéluctablement une augmentation des prix et un ralentissement de la croissance. Il ne s’agit pas seulement d’une théorie : en France, dans les années 60, la croissance fut en moyenne de 5,7% par an ; dans la décennie 70, elle fut de 3,7%  ; dans la décennie 80, de 2,4% ; dans la décennie 90, de 2% ; et de 1,1% dans les années 2000. Sachant de surcroît qu’une part de cette croissance moribonde a été artificiellement créée par la dette qui nous submerge aujourd’hui, il ne nous semble plus permis de croire – car il s’agit bien d’une croyance, Monsieur le Premier ministre – il ne nous semble plus permis de croire au retour d’une croissance durable, au-delà des variations conjoncturelles.

     

    Tel que l’avaient prédit, en 1970, les scientifiques du Club de Rome, nous vivons en ce début de XXIème siècle les prémices des crises de rareté, avec une nette augmentation du prix des matières premières et de l’énergie, tandis que la croissance s’évanouit inexorablement. A cela s’ajoutent les conséquences de la course folle d’un système productiviste fondé sur la rentabilité : accéléré par la publicité et l’obsolescence programmée des objets, le cycle de consommation s’emballe jusqu’à l’absurde, causant des pollutions diverses, provoquant des crises sanitaires, malmenant la biodiversité et déréglant le climat.

     

    De ce point de vue, sauf à ne jamais sortir de ce cercle infernal, il n’est plus possible, selon nous, de fonder un modèle économique et social sur le seul hypothétique retour de la croissance, en se bornant à considérer les questions écologiques comme un luxe ou un supplément d’âme.

     

    Prenons l’exemple de l’industrie automobile, si dramatiquement mise à mal ces derniers temps. Je vois, ici, Aline Archimbaud, très investie avec Arnaud Montebourg sur le dossier PSA à Aulnay. Face à la détresse de ces centaines de salariés dont l’Etat, fort légitimement, se soucie de préserver les emplois, il serait tentant  de relancer le secteur par quelque subvention, comme une nouvelle prime à la casse. A ce stade, nous rappelons que 60% du parc automobile français fonctionne au diesel, qui vient d’être classé par l’OMS comme un cancérogène certain. Sans même évoquer les drames humains liés à la maladie, le coût de la prise en charge médicale des affections de longue durée pourrait déjà remettre en question, d’un strict point de vue économique, la pertinence globale du choix industriel. En outre, le maintien ou le développement du parc automobile engendre un besoin en pétrole, énergie non seulement dévastatrice pour le climat mais encore sans avenir, car fossile. Ce besoin vient ensuite justifier des forages, comme en Guyane, avec un très haut risque pour la biodiversité.

     

    Ici, la transition écologique consisterait à favoriser la reconversion partielle et progressive de l’industrie automobile avant que son déclin ne soit imposé par les contraintes extérieures. A Vénissieux, par exemple, un équipementier automobile s’est reconverti avec succès dans l’assemblage de panneaux photovoltaïques. Des emplois seraient ainsi pérennisés tandis que la réduction du parc automobile améliorerait la situation sanitaire. Cela permettrait également de réduire les extractions de pétrole préjudiciables tant à la biodiversité qu’au climat et de favoriser l’orientation vers une société de l’après-pétrole.

     

    On voit bien ici que même la question de l’emploi ne peut suffire à appréhender les choix politiques qui s’offrent à nous : écologique, économique et social sont inextricablement liés. C’est pourquoi les écologistes seraient particulièrement favorables, Monsieur le Premier ministre, à l’instar du Conseil Économique Social et Environnemental, à ce que les associations environnementales que vous avez conviées à une grande conférence en septembre puissent également être associées, dès ce mois de juillet, au sommet social.

     

    Sur ce sujet majeur de la transition écologique, nous avons, vous et nous, Monsieur le Premier ministre, des cultures et des sensibilités différentes, qui peuvent nous différencier sur certains choix industriels, énergétiques, agricoles ou d’équipements. On vient d’évoquer l’automobile et les forages pétroliers, on pourrait y ajouter l’EPR et le surgénérateur ASTRID, ou encore l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Pour autant, là où le précédent gouvernement avait tergiversé, vous avez déjà pris des mesures : interdit le Cruiser, cet insecticide si néfaste aux abeilles. Là où le précédent gouvernement n’avait affiché que mépris pour cet environnement « qui commence à bien faire », comme le disait N. Sarkozy, nous avons entendu vos mots, Monsieur le Premier ministre. (Hier,) vous nous avez parlé de transition énergétique, de sobriété et d’efficacité, de développement des renouvelables, de biodiversité, de code minier – nous y serons très attentifs- mais aussi de créations d’emplois dans l’économie verte. Sans doute n’attribue-t-on pas encore exactement le même sens à toutes ces expressions. Mais nous croyons profondément à la possibilité d’un dialogue constructif avec vous, et à la possibilité de porter, au sein de votre – de notre – majorité comme auprès de votre gouvernement, la voix écologiste, que nous souhaitons voir compter. Mme Bricq avait rapidement suscité notre confiance, ne doutons pas qu’il en sera très vite de même avec Mme Batho.

     

    Monsieur le Premier ministre, vous avez vous-même fixé le cadre institutionnel, qui nous satisfait pleinement, dans lequel se déroulera ce dialogue démocratique et républicain : une vie politique moralisée et apaisée, autour des valeurs d’exemplarité, de sobriété, de parité, de diversité et de non-cumul des mandats, à l’image, moderne, de votre gouvernement. Le Parlement, valorisé dans son rôle d’initiative et de contrôle, intégrera une dose de proportionnelle pour permettre une plus juste représentation de l’expression des électeurs. Vous avez également annoncé que le temps serait pris pour un travail législatif serein, loin de la frénésie du président sortant qui crut bon d’utiliser la loi comme un instrument médiatique. Enfin, vous avez indiqué privilégier la concertation et souhaiter la mobilisation de tous les citoyens pour le redressement du pays. Très attachés à l’autonomie et à la responsabilité individuelles, les écologistes seraient tentés de voir dans un nouvel acte de décentralisation l’opportunité concrète d’impliquer davantage les Françaises et les Français dans notre démocratie, en les rapprochant de leurs institutions. Régie par les principes de subsidiarité, de péréquation et de régionalisme, l’organisation que nous appelons de nos vœux s’articulerait, au plus près des citoyens, autour de trois échelons : les communes, les communautés et les régions, ancrées dans une Europe fédérale, démocratique et solidaire.

     

    Pour conclure, Monsieur le Premier ministre, je crois que nous avons en partage un même sentiment de responsabilité face à l’urgence de réforme que commande l’état de notre pays, alors même que l’extrême-droite et son idéologie y sont de plus en plus prégnantes. En matière de transition écologique, ne pas agir, c’est faire un choix, celui du statu quo, qui s’avérera à la fin toujours le plus coûteux, notamment pour les plus fragiles qui comme toujours pâtissent les premiers des situations difficiles. Notre responsabilité d’écologistes, Monsieur le Premier ministre, consiste donc à réussir, en pesant sur les politiques publiques, à piloter la transition plutôt qu’à laisser nos concitoyen-ne-s la subir. En conséquence, et malgré certaines différences d’analyse, nous sommes convaincus, Monsieur le Premier ministre, que notre place est à vos côtés : au Gouvernement, avec Cécile Duflot et Pascal Canfin, et au Parlement, avec dans chaque assemblée un groupe autonome, libre de sa parole et de ses votes. C’est le défi, Monsieur le Premier ministre, que le Groupe écologiste du Sénat souhaite relever avec vous, sans révérence et sans déférence, mais toujours avec vigilance et exigence. Pour résumer, les écologistes, par raison et par cœur, utilisent aujourd’hui l’un des plus beaux mots de la langue française : « confiance » !

  7. De bonnes raisons pour adhérer, ré-adhérer à EELV (92)

    La période qui s’achève n’a pas connu que des succès pour nos idées et pour ceux et celles qui les portent.

    Pour un militant, pour un sympathisant écologiste, il est difficile de comprendre pourquoi les valeurs que nous portons ne sont pas parvenues  à avoir plus d’écho. On peut prendre aussi un peu de distance et ne pas confondre résultats électoraux de notre mouvement et la profondeur de la conscience écologique de nos concitoyens.

    Il existe certainement des freins politiques à notre développement dus au système institutionnel qui donne un avantage décisif au parti leader de son camp.

    Notre discours est complexe car la crise écologique ne se réduit pas à quelques éléments de langage et nous ne cédons pas, peut-être à tort, à une démagogie populiste.

    Et pourtant, porteur de la grande idée écologique, le parti « vert », organisation mondiale, vit, se développe dans l’unité et la diversité. Il s’implante durablement dans tous les pays et se pose de plus en plus en alternative.

    Nous n’en sommes pas là en France. Néanmoins, avec du recul, la période qui s’achève a été exceptionnelle pour notre mouvement.

    Dans notre département, réputé « difficile » ou « terre de mission » EELV a gagné non seulement des voix mais aussi des éluEs grâce au travail de terrain de chacunE d’entre nous. Nos engagements  ont  su démontrer notre crédibilité et notre sérieux auprès de nos partenaires pour qui nous sommes devenus incontournables.

    Saluons pour leur disponibilité, leur dynamisme et… leur bonne humeur nos éluEs départementaux : Karima Delli, députée européenne,  André Gattolin sénateur, Hélène Gassin vice –présidente régionale, Marc Lipinski, Francine Bavay, Françoise Dielhmann, Gérard Feldzer, Catherine Ribes, David Mbanza, éluEs régionaux, Vincent Gazeilles conseiller général et aussi touTEs nos éluEs au sein des municipalités diverses du département !

    TouTEs contribuent à leur niveau à relayer nos actions militantes qui sont devenues, nous le savons, de véritables thèmes nationaux : sauvegarde de notre environnement, égalité des territoires, crise du logement, lutte contre la corruption et les paradis fiscaux, amélioration des transports, la démocratisation de la vie politique…

    Parmi ces actions rappelons : les luttes contre toutes les discriminations, contre la spéculation immobilière, contre l’implantation de tours,  contre les machines à voter, pour la  préservation des berges de la Seine,  pour la dépollution des sols industriels , pour la défense d’un service public de qualité.

    Rappelons aussi le travail de pédagogie et de sensibilisation à l’intention de tous les publics : organisation de débats et cafés écolos dans tout le département, festival de l’environnement à Vanves, fête de l’écologie à Nanterre, randonnées à vélo…

    C’est grâce aux talents riches et variés de nous tous que l’écologie politique s’implante de manière si durable et originale dans les Hauts de seine.

    Nous serons  toujours guidés par le besoin d’agir efficacement sur les enjeux écologiques, sociaux et politiques.

    Pour cela, nous avons besoin de vous.

    EELV doit attirer tous les talents, toutes les formes d’engagements, de militantisme. Du simple soutien, acté par une adhésion, à la participation active à la vie de notre organisation, chacun peut trouver à EELV, des façons différentes de s’engager.

    Frédéric Puzin &  Isabelle Dorison, secrétaires des Hauts-de-Seine

     

    Comment adhérer-ré-adhérer ? 

    La cotisation est valable du 1er janvier au 31 décembre. Elle s’élève au minimum à 36 €, elle est fonction des revenus de la personne adhérente. Le montant indicatif des cotisations est inscrit sur le bulletin d’adhésion ci-joint. Quel que soit le montant de la cotisation, 31 € sont reversés au national et le reste est affecté à parts égales entre le niveau régional et le niveau infrarégional.

     

    Les personnes qui souhaitent adhérer peuvent le faire à tout moment en suivant les indications ci-dessous.

     

    Les personnes adhérentes en 2011 ont reçu un courrier d’appel à cotisation en janvier et un rappel en mars, avec leur reçu fiscal.

    Celles qui étaient à jour en mars ont reçu leur carte d’adhésion 2012.

    Celles qui non pas encore réglé leur cotisation 2012 doivent le faire avant le 30 juin afin de garder les bénéfices de leur ancienneté (pouvoir de vote, éligibilité…) conformément aux statuts.

     

    Vous avez la possibilité de régler la cotisation par prélèvement automatique. Cette solution simple et pratique permet d’étaler les paiements. Elle assure une régularité de notre financement. Les personnes qui ont choisi cette solution pour 2011 n’ont pas de nouvelle démarche à faire pour 2012, sauf à vouloir modifier le montant ou la périodicité du prélèvement.

    Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour régler votre cotisation :

    • par prélèvement automatique en remplissant le formulaire ci-joint, en joignant votre RIB et en l’adressant avec le bulletin à EELV-IDF – 5 rue d’Arcueil – 75014 Paris ;
    • par chèque à l’ordre de « asso fi EELV-IDF » adressé avec le bulletin à EELV-IDF – 5 rue d’Arcueil – 75014 Paris ;
    • par carte bancaire en allant sur notre site internet www.idf.eelv.fr ;
    • « pour les personnes n’ayant pas de compte bancaire, en espèces auprès du secrétariat régional ou par mandat postal accompagné d’une déclaration de résidence servant de justificatif« , conformément à nos statuts.

    Quel que soit votre mode de paiement, merci de nous renvoyer le bulletin d’adhésion si vos coordonnées ont changé, et en particulier votre adresse e-mail.

     

     

  8. Les écologistes sont là et cela va se voir !

    Au terme d’un an et demi de débat électoral soutenu, la partie de la société qui croit encore à l’utilité du vote a écarté pour cinq ans la droite de l’exercice du pouvoir et de la possibilité de faire des lois.

    Celle-ci a été sanctionnée pour la pierre apportée à l’implacable système de la finance dont la crise s’est ensuite retournée contre son gouvernement, pour l’énorme creusement des inégalités, pour son mauvais style de gouvernement, pour son irrépressible propension à diviser toujours et encore le corps social. Pour ses mensonges permanents en matière d’environnement.

    Sanctionnée enfin pour la dérive extrémiste d’une partie d’entre elle qui a cru malin de courir derrière les thèses de l’extrême droite xénophobe et antieuropéenne.

    L’état dans lequel dix ans de gouvernement de droite laissent la France est préoccupant : surendetté, mal outillé face à la crise globale, ayant négligé sa dimension écologique et peu préparé son appareil productif à l’inévitable transition énergétique, miné moralement par l’abandon de pans entiers de ses territoires et de ses populations ainsi que par le délitement démocratique depuis dix ans, notre pays se trouve confronté à des défis immenses.

    Il lui faut impérativement dans les années qui s’ouvrent retrouver les voies de la cohésion, reprendre le chemin de l’application du droit pour tous à l’habitat, à l’activité, au revenu, à l’éducation et à la nature, investir pour l’avenir et notamment celui de la planète alors même que le règlement des factures impayées du passé va peser lourd.

    Pour cela, les électeurs ont clairement donné au parti socialiste une large majorité.

    Ils ont l’un dans l’autre approuvé un programme présidentiel marqué par un retour à la normalité démocratique, par un équilibre plus juste entre travail et capital, un dosage a priori plus équitable entre rigueur et solidarité, une stratégie tournée vers l’Europe et la décentralisation.

    Marqué aussi par l’espoir aussi que le retour à la croissance serait l’entrée économique permettant plus de justice, de progrès social voire d’écologie.

    Malgré leurs différences fortes, et notamment sur ce dernier point, les écologistes ont fait le choix de s’inscrire dans le processus de cette alternance et ils ont pris leur part à la victoire.

    Dans le système de la cinquième République, ou les coalitions profitent souvent à l’allié le plus puissant, cet apparent détour n’était pas simple.

    S’il a pu leur faire perdre un peu en lisibilité pendant la séquence précédente, il leur donnera pendant toute celle qui vient une forte crédibilité et une bien plus grande capacité d’action.

    Avec onze sénateurs, dix-huit députés, deux ministres, des centaines d’élus territoriaux, les écologistes français sont désormais et pour la première fois de leur histoire, installés de plain pied et à (presque) tous les étages et des dispositifs de nos institutions.

    Le temps est venu pour eux de montrer dans la pratique leur forte valeur ajoutée dans le contexte difficile des crises et d’un certain épuisement de la République

    Cette valeur ajoutée réside par exemple dans le fait d’accorder une attention plus grande à l’accès aux biens collectifs (santé, logement, éducation, ressources) qu’au gaspillage généralisé et à la surconsommation de quelques uns.

    A la prévention plutôt qu’à la réparation sans fin d’un système qui génère des exclusions, des épidémies et des catastrophes

    A la démocratie économique et à la reconversion écologique des productions vers les filières d’avenir plutôt qu’aux monopoles et aux rentes des siècles précédents.

    Aux technologies porteuses d’emplois robustes, diffuseuses de revenus et de qualité de vie plutôt qu’à celles qui les concentrent entre quelques mains et quelques territoires dits d’excellence.

    A l’Europe des régions, à l’ouverture au monde plutôt qu’aux replis protectionnistes et chauvins.

    Et surtout à la mobilisation des populations plutôt qu’à leur abandon et à leur mise sous assistance ou sous tutelle.

    Dans les mois et les années qui viennent, non seulement les écologistes parient sur la réussite de la coalition à laquelle ils participent, mais ils en sont convaincus : Par les messages qu’ils diffuseront et où qu’ils soient placés dans la société, par les réformes qu’ils impulseront, par les innovations qu’ils développeront, ils détiennent des clefs majeures du passage de l’alternance aux alternatives.

    Jacques Archimbaud
    Secrétaire national adjoint

  9. Les résultats du premier tour des élections législatives pour EELV 92

     

    Plus de 29 000 voix au premier tour des élections législatives pour les candidatEs d’Europe-écologie les Verts. Présents dans 11 circonscriptions sur 13, EELV améliore de plus de 50% le score obtenu par Eva Joly.

    Merci à toutes les électrices et les électeurs d’avoir fait le choix de la diversité dans la majorité présidentielle.

    Lucile Schmid, notre candidate dans la 10 ème circonscription, reçoit le soutien de tous ceux qui souhaitent participer au redressement national et au changement dans les Hauts-de-Seine.   

     

    titulaire

    % de 2012

    voix 2012

    % de 2007

    92-01

    Halem

    Taoufik

    2,61

    741

    2,29

    92-02

    Guillard

    Laurent

    4,08

    1 531

    2,97

    92-03

    Le Guenniou

    Anne

    3,51

    1 584

    2,88

    92-04

    Foullon

    Laure

    3,25

    1 248

    2,74

    92-05

    Fournier

    Alain

    3,76

    1 508

    3,31

    92-06

      soutien MEI

    1,98

    92-07

     soutien PS

     

    3,19

    92-08

    Candelier

    Catherine

    4,3

    1 770

    3,99

    92-09

    Joyeux

    Odile

    2,96

    1 067

    2,5

    92-10

    Schmid

    Lucile

    23,71

    10 288

    3,9

    92-11

    Aarsse

    Rodéric

    3,5

    1 368

    3,86

    92-12

    Bavay

    Francine

    4,61

    2 554

    3,89

    92-13

    Feuillade

    Fabien

    11,56

    6 273

    4,19

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