Archives de : fredericpuzin

  1. Non à la fermeture de la médiathèque à Levallois-Perret. 🗓

    Deux rassemblements sont organisés par les bibliothécaires de Levallois-Perret, les samedis 20 et 27 juin à partir de 15h devant la Bibliothèque Gabriel-Péri sous une forme ludique consacrant la défense de la lecture publique.

    Le groupe EELV de Levallois-Perret soutient le mouvement contre le fermeture programmée de la Bibliothèque Gabriel Péri.

    Dominique Cloarec, élue EELV de Levallois-Perret prononcera un vœu dans ce sens lors du Conseil municipal qui aura lieu le lundi 22 juin à la Mairie. Vous êtes invités à venir soutenir les bibliothécaires de la ville, lors de ce Conseil municipal.

     CP bibliothèque Levallois 19062015

  2. Pour que le débat entre candidats à la Présidence de la Commission européenne soit diffusé sur les antennes de France Télévisions

    France Télévisions a annoncé son intention de ne pas diffuser sur ses antennes (uniquement sur son internet, dont l’audience est beaucoup plus limitée) le débat qui se tiendra entre l’ensemble des candidats à la Présidence de la Commission européenne le 15 mai prochain.  André Gattolin, Secrétaire de la commission des Affaires européennes du Sénat, et Jean-Vincent Placé, Président du Groupe écologiste, ont donc écrit ce jour au PDG de France Télévisions et au Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel pour inviter le groupe public à revenir sur cette non-diffusion. Voici les principaux éléments de leurs courriers.

    « La désignation de candidats à la Présidence de la Commission européenne par leurs familles politiques respectives constitue un événement historique. Elle renvoie aux nouvelles dispositions du droit communautaire. Pour la première fois les Chefs d’Etats et de gouvernements devront tenir compte du résultat des élections européennes avant de faire
    savoir au Parlement européen, qui pourra l’accepter ou le refuser, le nom de la personnalité à qui ils souhaitent confier la conduite de la prochaine Commission.

    Ces candidats font ainsi figure de tête d’affiches à travers l’ensemble des pays de l’Union, et singulièrement en France. Ils sont empreints d’une responsabilité toute particulière et incarnent plus que tout autre aujourd’hui la dimension politique et citoyenne de la construction européenne. C’est principalement à eux qu’il incombe de présenter et défendre le projet sur lequel les partis politiques qui les soutiennent espèrent réunir les suffrages des électeurs. Pouvoir accéder à leurs propositions et les apprécier dans le cadre de discussions contradictoires, comme cela se fait pour chaque type d’élections, paraît donc tout à fait nécessaire.

    Cette nécessité est d’autant plus grande s’agissant des questions européennes, que nos concitoyens se disent régulièrement mal informés sur les politiques communautaires et les institutions de l’Union, et se montrent particulièrement sévères à l’égard de son fonctionnement. À titre d’exemple, dans la dernière étude « Eurobaromètre standard », réalisée à l’automne dernier, 86% des personnes interrogées en France jugeaient que l’Union européenne avait besoin « d’un message plus clair ». 44% seulement semblaient savoir que les députés européens sont élus directement par les citoyens de chaque Etat membre. 47% se déclaraient insatisfaits du fonctionnement de la démocratie dans l’Union européenne, contre 41% à déclarer le contraire.

    Plus récemment encore, l’Observatoire de la démocratie en France – baromètre réalisé par l’institut d’études Viavoice pour le compte de médias et cercles de réflexion – soulignait que l’amélioration de la démocratie en Europe passait notamment, aux yeux des personnes interrogées, par :

    -une meilleure connaissance des institutions européennes (86% de
    réponses)
    -une meilleure connaissance du rôle de l’Europe en matière de politiques
    publiques (85%)
    -la recherche d’un sens donné au projet européen (81%)
    -une meilleure connaissance des dirigeants européens (80%).

    Au vu de ces éléments, la décision de France Télévisions nous paraît lourde de conséquences. Elle prive les Français d’un moment essentiel d’échanges et de débats, alors même qu’il correspond à une demande forte des électeurs et téléspectateurs. Elle accentue le « déficit démocratique » et le manque d’information citoyenne si souvent dénoncés, dès lors que l’on aborde des sujets européens. Elle semble même en contradiction avec les obligations de service public découlant du cahier des charges du  groupe, dont l’article 16 intitulé « L’Europe » indique notamment : « Dans le but de favoriser une meilleure compréhension du fonctionnement démocratique des institutions européennes, la société s’attache à évoquer les institutions européennes et notamment du Parlement européen ainsi que les réalisations, les innovations et les apports particuliers des différents pays de l’Union européenne. »

    L’indépendance des médias, notamment en matière éditoriale, est une condition sine qua non du bon fonctionnement de la démocratie, mais il en va de même de leur sens des responsabilités. Sans réel accès à l’information, sans médiation de la parole publique, sans interpellation des personnalités politiques par leurs concurrents et par les citoyens eux-mêmes, c’est l’idée même de démocratie qui est mise à mal et sa vitalité qui est mise en danger. »

    Rien ne saurait justifier le choix de France Télévisions de ne pas diffuser cet événement. Les citoyens méritent de pouvoir être informés et discuter sur l’Europe. Et l’Europe vaut bien un débat public et télévisé !

  3. Faire décroître le diesel, maintenant

    Le diesel est une exception française à l’origine de 15 000 morts par an. Il est devenu un enjeu de santé publique. Pour cette raison il n’est pas envisageable de ne rien faire, comme cela a été le cas sur l’amiante. Pour les pouvoirs publics, le temps de l’action pour faire décroître le diesel est venu. Tous les leviers possibles doivent être utilisés, mis en perspective dans un plan de sortie du diesel.

    Le diesel bénéficie d’un avantage fiscal qui non seulement a perdu toute justification mais est devenu mortifère.
    EELV confirme une fois de plus sa demande que soit engagée sans tarder la convergence fiscale entre diesel et essence, et cela dès le budget 2014.

    Il est impératif de mettre en place un dispositif pour que les ménages contraints de se déplacer en voiture pour leur travail et dont les ressources sont limitées ne subissent pas les effets de la convergence sur leur pouvoir d’achat. D’autant plus qu’ils n’ont pas choisi cette préférence nationale pour le diesel.

    La part du diesel dans les parcs automobiles des administrations comme des collectivités devra rapidement décroître, de manière volontariste. Il n’est en effet pas imaginable que celles-ci continuent d’acheter des véhicules à moteur diesel.
    Enfin, un plan de sortie du diesel ne peut manquer de comporter un volet réglementaire, les normes sont un levier puissant pour accélérer le changement de modèle.

    Au moment où le Président de la République lance « 34 plans d’action pour préparer l’industrie de demain », il n’est pas imaginable de rester piégé dans le modèle du diesel du siècle précédent.

    L’accord PS – EELV de novembre 2011 prévoyait le « rééquilibrage de la fiscalité des carburants pour accélérer la dépollution et réduire la puissance des véhicules ; [le] soutien à la conversion de l’industrie automobile vers les véhicules non polluants. » Mettons-le en œuvre, vraiment, maintenant.
    Eric Loiselet, membre du bureau exécutif, chargé de la coordination

  4. La nouvelle équipe d’EELV 92 « Pour un 92, citoyen, social et écolo ! »

    Lors de son congrès du 1er juin 2013, EELV 92 a voté à l’unanimité le rapport d’activité du secrétariat sortant.

    Le congrès a voté la motion d’orientation  :

    Pour un 92, citoyen, social et écolo !

     Le département des Hauts-de-Seine a un visage multiple mêlant la diversité sociale et la mixité des origines; preuves de son passé ouvrier et aussi de celui de terre d’accueil de nombreux communautés étrangères qui s’y sont installées pour devenir des citoyens Français.

    Et pourtant, les responsables politiques de droite qui ont présidé et qui président encore à sa destinée en ont fait le terrain favori de la promotion immobilière, de l’affairisme politique et de la ségrégation par l’argent. Après les années Pasqua marquées par les affaires entre amis, les années Sarkozy symbolisées par le 92 « tremplin pour un mandat présidentiel », les actuelles années Devedjian sont guidées par la volonté d’une « excellence culturelle » dévoyée au détriment de toute politique sociale et environnementale.

    Le résultat est une dégradation de l’espace public, un renforcement du contraste social et une utilisation dispendieuse des fonds publics.

    Face à cela, les écologistes du 92 ont combattu ces égarements à tous les échelons institutionnels et sous de multiples formes. Ils ont porté hauts et forts leur projet et leur valeur, leur donnant une crédibilité qui s’est traduit par une dynamique de succès électoraux notamment lors des élections européennes de 2009, des régionales de 2010 ou encore des cantonales de 2011 où les candidats d’Europe Ecologie Les Verts ont porté partout un vrai projet alternatif à celui de la majorité sortante.

    Certes, en 2012, les résultats des présidentielles et des législatives qui ont suivies ont été décevants mais cela est plutôt dû à une V° République favorisant le bipartisme qu’à une mauvaise campagne de nos candidats.

    Néanmoins, l’audience croissante de nos valeurs a ancré définitivement notre projet alternatif dans la politique française.

    Dans notre département, cela nous a permis d’avoir en 2008 une cinquantaine d’éluEs municipaux et de permettre le renouvellement du mandat de notre conseiller général, Vincent Gazeilles. Et puis d’avoir huit conseillers régionaux EELV pour le 92: Francine Bavay, Gérard Feldzer, Françoise Diehlmann, Ziad Goudjil, Catherine Ribes, Marc Lipinski et David MBanza. A cette liste, il faut ajouter notre députée européenne, Karima Delli. Nous avons à remercier Hélène Gassin, ancienne vice-présidente du conseil régional, pour son dynamisme et son investissement.

    La conclusion de cette série a été l’élection en septembre 2011 de notre premier élu national écologiste le sénateur André Gattolin.

    Désormais, tout en poursuivant nos combats pour un département écologiste alliant citoyenneté et social, de nouvelles échéances électorales se présentent à nous.

    Notre rôle sera donc d’allier la promotion de nos valeurs avec une meilleure représentation dans les institutions.

    Les écologistes sont les seuls qui souhaitent questionner les modes de développement et de vie au-delà de la nécessaire justice sociale. Ils sont le moteur d’une autre politique et d’une autre pratique politique.

    Nous avons à conjuguer notre participation au gouvernement avec le maintien de nos exigences écologiques et éthiques.

    Nous ne devons rien céder de nos combats de toujours : sortir du nucléaire, promouvoir de concert justice sociale et justice environnementale, promouvoir l’égalité réelle.

    Nous sommes attachés à l’échelon municipal qui est à notre échelle le cadre permettant d’animer la vie locale et d’y associer tous les citoyens. C’est pourquoi nous ne pouvons accepter tels quels les projets de réforme territoriale pour l’Ile-de-France créant une nouvelle structure institutionnelle dite « Métropole de Paris » et des communautés d’agglomération de plus de 300.000 habitants, avec un mode de scrutin rejetant la représentation directe des citoyens et la proportionnelle, ainsi que le droit de vote des étrangers non communautaires.

    Le mouvement a vocation à être représenté dans l’ensemble des conseils municipaux du département et dans les conseils intercommunaux lors des prochaines élections municipales des 9 et 16 mars 2014. Nous nous devons d’améliorer nos représentations dans les conseils municipaux, intercommunalités et dans les exécutifs.

    Pour cela le CPD et son secrétariat devront donner les moyens aux groupes locaux pour des campagnes municipales fortes, dynamiques et innovantes, renforçant ainsi au cœur de l’ensemble du territoire la présence des écologistes.

    Le mouvement a vocation à faire changer la majorité au conseil général des Hauts-de-Seine. Nous nous devons de faire élire plusieurs conseillers départementaux écologistes.

    Le mouvement a vocation à faire entendre nos combats locaux au niveau de la région Ile-de-France. Nous nous devons d’avoir des conseillers régionaux qui connaissent le département et qui s’y investissent.

    Le mouvement a vocation à promouvoir l’idée européenne. Nous nous devons de coordonner sur le département la campagne européenne des 22 au 25 mai 2014.

    Nous prônons pour le 92 :

    – la promotion d’un autre modèle de développement économique et social, tournant le dos au gigantisme immobilier, au « tout voiture », aux projets pharaoniques mais reposant sur la préservation des espaces naturels, l’avènement de ville en transition, le respect de notre patrimoine et l’évolution positive des services publics ;

    – l’avènement d’une démocratie réelle et transparente avec des élus proches et exemplaires travaillant en lien étroit avec la société civile, sachant promouvoir les propositions issues du débat participatif et l’open data et refusant le cumul de mandat ;

    – l’action pour lutter contre les inégalités sociales et les disparités territoriales en mettant l’accent sur le logement, la création d’emplois qualifiés et durables, et une véritable redistribution des fonds publics aujourd’hui attribués en fonction de critères claniques ou clientélistes.

    Le secrétariat départemental a été élu, composé comme suit, l’ensemble des fonctions étant désormais réparties à parité.

    Secrétaires départementaux :

    Marie-Claude Fournier et Frédéric Puzin

    Trésorerie : Magali Buzelin et  Rémi Lescoeur (adjoint)

    Elections : Alain Mathioudakis et Eve Nielbien

    Le Pôle accueil :

    Adhésions-Groupes Locaux

    Yann Martinez Isabelle Sotto

    Jeunes : Axel Allain et Farah Ouchen

    Formation : Mourad Slimani et  Farah Ouchen

    Pôle communication :

    Porte-parole : Loïc Le Naour et Catherine Candelier

    Chargé communication interne-outils informatiques. : Olivier Kalousdian et  Chekra Kaabi

    EluEs : Carmelina de Pablo

    Réseau associatif : Pascale Méker

    Membres en attente de délégation : Marion Robert, Alexis Martin, Sébastien Scognamiglio, Rodéric Aarsse, Anne Le Guenniou, Alain Fournier

  5. ILE SEGUIN à BOULOGNE-BILLANCOURT : ANNULATION DU PLAN LOCAL D’URBANISME

    COMMUNIQUE DES ASSOCIATIONS

     

    Six associations Action Environnement Boulogne-Billancourt, Boulogne Environnement, Intégrer Billancourt, Issy l’écologie, Vivre à Meudon et Val de Seine Vert et un collectif de riverains, Vue sur l’île Seguin, ont saisi le tribunal administratif de Cergy-Pontoise afin que soit appréciée la légalité de la modification du plan local d’urbanisme de la commune de Boulogne-Billancourt adoptée le 16 juin 2011 en raison du nouveau projet d’aménagement de l’île Seguin confié à Jean Nouvel.

    Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise vient de rendre sa décision : la révision simplifiée du Plan local d’urbanisme relatif à l’aménagement de l’île Seguin est annulée !

    Depuis 2 ans, associations et riverains ont demandé au maire de Boulogne-Billancourt, Pierre Christophe BAGUET, d’établir une véritable concertation afin de concevoir un aménagement équilibré et respectueux de la qualité de vie de tous les habitants.

    Le maire n’a jamais répondu à cette demande et a préféré d’une part se lancer dans une consultation locale de la population ne respectant aucune règle légale en la matière et d’autre part relancer une nouvelle procédure de modification du plan local d’urbanisme.

    Le tribunal administratif vient de lui donner tort. Les juges, en revanche, ont donné raison aux riverains et aux associations en validant leurs arguments concernant l’information des citoyens, la préservation de l’environnement et la prévention des risques.

    Associations et citoyens vous invitent à une conférence de presse demain mercredi 10 juillet à 10 heures devant la mairie de Boulogne-Billancourt (26 avenue André Morizet).

    Boulogne-Billancourt, le 9 juillet 2013

  6. Résidence Universitaire d’Antony, la jeunesse passera après !

    Le 28 juin un protocole d’accord a été signé entre P. Devedjian, Président du conseil général du 92, le président de la CAHB (Communauté d’Agglomération des Hauts de Bièvre), le Maire d’Antony et le Préfet du 92 représentant l’Etat, concernant la Résidence Universitaire Jean Zay à Antony composée de 6 bâtiments et 2000 places pour les étudiants qui serait ramenées à 1080 places.

    La réhabilitation des bâtiments et le maintien de la capacité d’accueil actuelle pour les étudiants n’est donc plus de mise sur Antony et s’aligne pratiquement sur les desiderata de la CAHB.

    En effet, le Protocole d’accord affiche 1200 constructions pour compenser la réduction des places pour les étudiants et précise qu’il sera construit 3000 logements étudiants de plus mais dans le département.

    Ce protocole a donc principalement pour objet de libérer les 10 hectares de terrains convoités par la CAHB et le CG92 pour des constructions éventuelles.

    En l’état, l’accord conclu, libère donc plusieurs hectares en face du parc de Sceaux, au détriment dans un premier temps de la jeunesse et au profit de nouvelles constructions dont on peut penser qu’elles ne feront pas le malheur des promoteurs.

    Contact presse :

    Catherine Candelier, porte-parole EELV 92, conseillère municipale de Sèvres,

    Loïc Le Naour, porte-parole EELV 92, conseiller municipal de Meudon

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