Archives de : fredericpuzin

  1. L’agenda 21 et le plan climat de la communauté d’agglomération GPSO (Grand Paris Seine Ouest) ont 2 ans : Qu’en savez-vous ?

     

    L’ AGENDA 21 ET LE PLAN CLIMAT DE GPSO ONT 2 ANS : Qu’en savez-vous ?

    La communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest communique mais n’associe pas
    la société civile à sa démarche, 80 % du budget Agenda 21 pour 6 actions qui auraient eu lieu de toute façon,
    dont le programme pour l’habitat, 20 % pour 34 actions qui n’auraient pas coûté cher si on avait eu la volonté politique de les faire.
    Le bilan de la politique environnementale mise en oeuvre par GPSO n’est pas brillant.
    Comment passer des déclarations aux actes ?

    DISCUTONS-EN AVEC CLAIRE PAPY, CONSEILLÈRE COMMUNAUTAIRE ÉCOLOGISTE

    RÉUNION PUBLIQUE

    JEUDI 16 MAI 2013 / 20H30

    MAISON DES ASSOCIATIONS
    64 B RUE DES BINELLES SÈVRES
    BUS 171, MAIRIE DE SÈVRES

  2. Mariage pour tous et toutes : enfin !

     

    Communiqué de presse du 23 avril  2013

     

     Les écologistes expriment leur joie et leur profonde satisfaction à l’annonce de l’adoption définitive de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe.

    Fiers d’avoir initié, dès 2004 à Bègles, puis activement participé à cette avancée de l’égalité des droits, les écologistes ont aussi pleinement conscience de vivre un moment historique. En rejoignant les treize pays dans le monde – dont huit Etats européens – qui ont ouvert aux couples homosexuels le droit au mariage, la France ouvre un droit majeur à celles et ceux de ses citoyens qui en étaient jusque là écartés, en ne retirant par là aucun droit à aucun-e autre.

    Mobilisé-e-s en faveur de l’égalité des droits, les parlementaires écologistes ont unanimement voté ce texte à toutes ses lectures, à l’Assemblée nationale comme au Sénat, et ont défendu des amendements sur des aspects essentiels, notamment sur les mariages des couples de même sexe à l’étranger et l’accès à la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux couples de femmes.

    En ces heures où les mouvements d’opposition au mariage pour tous sont tentés de radicaliser leur combat et sombrer dans  la haine et l’abjection ; au terme aussi de débats parlementaires où l’opposition de droite a paru, de dérapage en dérapage, abdiquer sa propre dignité républicaine, Europe Ecologie Les Verts rappelle que les français restent très majoritairement favorables à l’adoption de la loi Taubira.

    Nous n’oublions pas les personnes LGBT qui subissent des violences homophobes et transphobes allant jusqu’à la peine de mort dans certains Etats. Nous poursuivrons notre engagement pour une dépénalisation universelle de l’homosexualité et une dépsychiatrisation de la transidentité.

    Si nous nous réjouissons, nous n’oublions pas que le combat contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie est encore loin d’être gagné, les dernières semaines l’ont hélas de nouveau démontré. Les écologistes s’engagent à poursuivre ce combat sans faiblir aux cotés des associations.

     

     

    Pascal DURAND, Secrétaire national

     

    Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole

  3. Action anti-pollution au conseil général des Hauts-de-Seine avec Vincent Gazeilles

    Suite à la volonté du conseil général des Hauts-de-Seine de supprimer la subvention à Airparif,association de surveillance de la qualité de l’air, organisme qui mesure et lutte pour une meilleure qualité de l’air, intervention de Vincent Gazeilles, conseiller général EELV de Clamart avec des miltants EELV.


    Intervention EELV contre la pollution Conseil… par verts92

  4. Pour un Grand Paris solidaire et durable, une (R)évolution à La Défense est primordiale !

    Trois élus de gauche des Hauts-de-Seine prennent position sur le devenir du quartier d’affaires.

     Par Vincent Gazeilles (conseiller général EELV), Patrick Jarry (maire de Nanterre et conseiller général) et Jean-André Lasserre (conseiller général PS de Courbevoie – La Défense)

     Les récents rapports de la Cour des Comptes et de l’Inspection Générale des Finances mettent enfin en lumière l’impasse que représente le modèle, tant urbain qu’économique, de La Défense, modèle que nous dénonçons depuis des années.

    Un projet urbain passé, un modèle économique à bout de souffle

    Né dans les années 50, le quartier d’affaires de La Défense s’implante sur les communes de Puteaux, Courbevoie et Nanterre, à l’aube d’un monde globalisé, où les grandes puissances financières réclament au monde politique l’implantation de nouveaux quartiers d’affaires, les Central Business District.

    Sans concertation avec les élus locaux, l’Etat délimite un périmètre d’Opération d’Intérêt National (OIN), divisé en deux zones : la zone A, sur Puteaux et Courbevoie, pour accueillir un quartier d’affaires sur dalle, et la zone B, sur Nanterre, zone de servitude du quartier d’affaires, pour les tours de logements et les infrastructures ferroviaires et routières.

    Créé pour aménager ce secteur, l’Etablissement Public d’Aménagement de la Défense (EPAD) n’a d’autres ressources que celles des produits de la vente des charges foncières. Ceux-ci financent le fonctionnement de l’établissement, mais aussi, comble pour un établissement public d’aménagement, les coûts d’entretien des équipements publics, pourtant compétence des villes. Pour renforcer l’attractivité du nouveau quartier, les taux de taxe professionnelle sont particulièrement bas.

    La Défense ‘’prospère’’ : tertiarisation massive de l’économie, qui conduit à la disparition progressive des activités industrielles du secteur, construction de tours de bureaux et arrivée de dizaines de milliers de salariés qui dégradent peu à peu l’équilibre entre les habitants et les salariés.

    Le Plan de Renouveau : une solution inadaptée

    Crises immobilières à répétition, dématérialisation de l’économie, évolutions sociétales, conscience de la crise énergétique, absence d’entretien des espaces publics et des tunnels sous la dalle, obsolescence de certaines tours, saturation des réseaux de transport existants … Un demi-siècle plus tard, la conjoncture économique, sociale et écologique met en lumière l’absence de projet urbain et la déliquescence du modèle économique de la Défense.

    En 2006, Nicolas Sarkozy lance maladroitement un vaste programme de rénovation et de construction de nouvelles tours, espérant ainsi engranger de nouvelles recettes. Mais les Trente Glorieuses sont loin: les coûts de remise en état des espaces publics et des tunnels, délaissés depuis leur construction, se sont accumulés et s’élèvent à 260 M d’euros et les charges foncières doivent être cédées à bas prix pour attirer des investisseurs méfiants dans un marché immobilier apathique.

    Seul échappatoire pour l’établissement public: la fuite en avant, construire toujours plus de tours pour régénérer les tours existantes et espérer financer les travaux d’entretien.

    Résultat : l’EPADESA (ex EPAD) répond au coup par coup aux demandes les plus folles des promoteurs, acceptant par exemple de démolir 350 logements dont certains sociaux pour laisser construire par un promoteur russe deux tours de très haut standing. Dans le même temps, les objectifs du Plan de Renouveau, moins rentables (100.000 m2 de logement, participation au financement d’EOLE à hauteur de 100 millions d’euros), sont laissés de côté.

    Pour sortir de cette impasse, trois chantiers à engager

    Régler la question financière.

    Pour s’engager enfin vers l’avenir, il est nécessaire de régler le passif du quartier d’affaires. Exonérés jusqu’à présent de charges, les communes et les propriétaires des 72 tours doivent participer à l’entretien des structures existantes. Les premiers ont largement profité des retombées financières et économiques de la Défense (laissant à l’Epadesa l’entretien des espaces publics de leur territoire), les seconds, d’une taxe professionnelle particulièrement basse.

    Dessiner un projet d’aménagement au service de toute la métropole

    Aujourd’hui, l’attractivité d’un quartier d’affaires ne se mesure plus à la hauteur et au nombre de ses tours. Les quartiers émergents de notre planète s’appuient sur leurs liens avec les centres-villes, sur leur mixité, sur leurs espaces et leurs qualités de service. Il faut doter ce territoire de qualités urbaines à la hauteur des attentes de ses habitants et de ses salariés : construire des logements accessibles en tendant vers un meilleur équilibre entre bureaux et logements, limiter la tertiarisation et les tours inhumaines et énergivores, développer les services publics nécessaires aux populations, multiplier les espaces verts.

    Pour s’inscrire au service d’une métropole solidaire et durable, un tel projet de développement doit être partagé avec les tous les acteurs, ceux de son environnement immédiat (habitants, salariés, organisations syndicales, élus locaux), et ceux d’un périmètre plus lointain (Département, Métropole, et Région).

    Cette vision partagée doit se concrétiser par la conclusion d’un seul Contrat de Développement Territorial (CDT) sur les 6 communes qui constituent le bassin de la Défense, associant la Région Île-de-France, la Ville de Paris, Neuilly-sur-Seine.

    Aménager la gouvernance

    Si, comme le laisse penser l’avant projet de loi de décentralisation, l’EPADESA voit sa mission recentrée sur sa fonction d’aménageur, la permanence d’un établissement public d’aménagement, lourd et coûteux comme l’Epadesa, est-elle nécessaire ?

    Ne pourrait-on pas imaginer, à l’image de Saint-Denis et de Plaine Commune, qu’une Société d’Economie Mixte d’Aménagement locale, dotée d’une feuille de route claire et partagée avec les populations, puisse assumer cette mission plus efficacement?

    A l’heure où se discutent dans les cabinets ministériels la gouvernance de la métropole et le projet de La Défense, nous demandons la fin du régime d’exception de La Défense, et le retour à l’Etat de droit, dans lequel chacun, collectivités comme Etat, assume ses responsabilités et s’unit pour construire l’avenir durable de La Défense et de l’Ouest parisien.

    Vincent Gazeilles, Conseiller général

    Patrick Jarry, maire de Nanterre et Conseiller général

    Jean-André Lasserre, Conseiller général

  5. Les carrières de la colline Rodin à Meudon : Arrêter la casse d’un trésor souterrain.

    Meudon le 11 mars 2013
     
    COMMUNIQUE DE PRESSE
     
         Les carrières de craie de la colline Rodin ont été les dernières à fournir le blanc de   Meudon au 19° siècle. Creusées dans les meilleures règles de l’art, elles ont montré une grande stabilité en dépit d’une exploitation parfois anarchique des sols d’argile et de calcaire de la colline. Au 20 ° siècle elles ont été aménagées en champignonnières et, pendant l’occupation allemande, en atelier d’armement.………………………………..

         Leur intérêt géologique, paléontologique et artistique a  fait d’elles un site classé. Le classement a été attribué par un décret du 7 mars 1986, contre l’avis de la commune. Celle-ci voit en effet le lieu plutôt comme une réserve foncière, alors que la colline ajoute à l’attrait de ses carrières et de son musée Rodin
    l’invitation au rêve de la villa du grand sculpteur dominant le paysage lointain du Mont Valérien et l’accueil de petites industries et d’artistes, unique à 5 km de Paris.

         Plusieurs programmes immobiliers ont menacé le site depuis les années 80 : ils ont tous été abandonnés, sous la pression des associations, en raison des contraintes pesant sur la construction.
     

         Les carrières sont menacées aujourd’hui par une absurde procédure de péril imminent. Un expert a en effet déclaré samedi 9 mars que des mesures de sécurité publique s’imposent dans un délai de 21 jours. Le maire, qui a demandé la nomination de cet expert au tribunal administratif de Cergy, et le préfet qui a laissé la procédure s’engager malgré l’obligation de préservation du site classé, n’ont pas d’autre choix que d’ordonner des travaux qui causeront d’irréparables dommages aux carrières. Les propriétaires du sol sont affolés, les meudonnais atterrés, les scientifiques en rage, les mécaniciens de la craie incrédules. Quelle est donc cette urgence que l’administration comme l’expert sont bien en peine de prouver après 140 ans de stabilité ?

         Nous en appelons aux plus hautes autorités administratives pour arrêter une casse légale de notre patrimoine digne d’ayatollahs égarés.

    Contact presse :

    Loïc Le Naour  @loiclenaour

  6. Le PS de Philippe Kaltenbach s’allie à l’UMP pour voter la vidéosurveillance à Clamart

    Communiqué de presse d’EELV Clamart

    Mercredi 27 février 2013, après de longs débats opposant les favorables et les opposants à la vidéosurveillance, les 2 délibérations (demandes de subventions) ouvrant la porte à une réduction des libertés à Clamart ont été adoptées avec les voix du PS de P.Kaltenbach et celles de l’UMP locale.
    Le Modem s’est abstenu, le front de gauche a voté contre (sauf une abstention) et les indépendants ont voté majoritairement contre. Nous nous sommes évidemment opposé à ce dispositif en votant contre les délibérations.
    L’intervention de Marie Catherine Poirier (à lire sur notre site http://www.eelv-clamart.fr/ ) était fondée sur le respect des Droits de l’Homme et bien entendu sur la non efficacité de ces dispositifs qui sont de plus extrêmement couteux. De plus l’absence d’un contrôle fiable et une concertation préalable recueillant moins de 100 réponses ne pouvaient nous satisfaire.
    Cela a pourtant suffi à l’UMP qui a soutenu P. Kaltenbach.
    Il est regrettable que la démagogie électoraliste pousse certains à choisir des réponses totalement dépassées aux sentiments d’insécurité. On sait parfaitement que les caméras ne résolvent rien (le problème ne fait que se déplacer) et que la présence humaine et un travail en amont sont les solutions les plus adaptées. La médiation, la prévention et parfois la répression lorsque les limites sont franchies, sont les meilleures réponses, proportionnellement adaptées aux problèmes de sécurité que vivent nos concitoyens.

    Un bien triste soir pour la gauche et les Droits de l’Homme, alors que nous avions rendu hommage à Stéphane Hessel au début de ce conseil.

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