Archives de : fredericpuzin

  1. CONDAMNATION D’AIRPARIF POURQUOI UN TEL ACHARNEMENT ? André Gattolin et Vincent Gazeilles

    André GATTOLIN, sénateur écologiste des Hauts-de-Seine et Vincent GAZEILLES, conseiller général écologiste des Hauts-de-Seine s’étonnent de la décision prise par le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise de décider la fermeture de la station de mesure de la qualité de l’air d’Issy-les-Moulineaux gérée par l’association AIRPARIF.

    Les deux élus écologistes s’interrogent sur le but poursuivi par les responsables de GPSO et par maire d’Issy-Les-Moulineaux, André Santini, à l’origine de la procédure judiciaire.

    Ne faut-il pas y voir la volonté d’empêcher toute mesure de la qualité de l’air dans ce bassin de population traversé par de nombreuses voies routières dont la fameuse RD 7 qui sera bientôt doublée et transformée en une autoroute urbaine ?

    Les élus écologistes constatent également que le retrait des appareils d’AIRPARIF va rendre impossible l’établissement des mesures nécessaires au contrôle de la qualité de l’air dans cette partie de l’Ile-de-France pourtant largement polluée. En cas de forte pollution, les décisions préfectorales de réduction du trafic routier protégeant les populations sont remises en cause faute de stations de mesure.

    A ce titre, ils demandent au président de GPSO de trouver un règlement amiable à ce conflit en maintenant les stations de mesure de l’air à Issy les Moulineaux sachant qu’elles n’occupent que 8 m² de l’espace public.

    Nanterre, le 17 juin 2013

    Contacts :

    André GATTOLIN Vincent GAZEILLES

    06.03.37.08.83 01.40.95.14.31
    a.gattolin@senat.fr contact@gazeilles.fr

  2. Issy-les-Moulineaux expulse Airparif

    Communiqué de presse Europe Ecologie Les Verts des Hauts-de-Seine

    Sur requête de la communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest et sur demande de la ville d’Issy-les-Moulineaux, le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise vient d’ordonner la fermeture de la station de mesure de pollution de l’air d’Issy-les-Moulineaux. Cette station mesure les niveaux d’oxydes d’azote (NO-NO2) et les particules PM10.

    Europe-Ecologie Les Verts des Hauts-de-Seine déplore cette décision d’expulsion d’une des plus anciennes stations de mesure d’Ile-de-France.

    Les écologistes dénoncent l’acharnement de GPSO et de la ville d’Issy-les-Moulineaux à se débarrasser d’un outil de mesure essentiel à l’information du public francilien. La suppression de la station d’Issy-les-Moulineaux aura en effet pour conséquence directe de priver les habitants du secteur, et plus largement l’ensemble des habitants de notre région, de données pourtant indispensables au suivi de la qualité de l’air.

    EELV 92 rappelle que la loi sur l’air de 1996 invite les collectivités territoriales à participer activement à la surveillance de la pollution atmosphérique et à l’information du grand public. Apparemment, dans les Hauts-de-Seine, l’UMP et ses alliés préfèrent se débarrasser du thermomètre plutôt que de se consacrer à l’amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens !

    Contact presse :
    Catherine CANDELIER, porte-parole, conseillère municipale de Sèvres
    Loïc LE NAOUR, porte-parole, conseiller municipal de Meudon

  3. Hommage à Clément Méric. Rassemblement passage du Havre.

    Ce mercredi après-midi, à proximité de la gare RER Haussman Saint-Lazare à Paris, un jeune homme,  Clément Méric, jeune syndicaliste âgé de 18 ans et militant antifasciste,  a été sauvagement assassiné par des skinheads lors d’une agression particulièrement violente.

    EELV, bouleversé par ce meurtre ignoble, adresse ses condoléances aux proches de la victime. Il faut désormais que les auteurs de ce crime soient rapidement interpellés pour répondre devant la justice de leur acte.

    EELV demande la dissolution immédiate des groupes d’extrême-droite impliqués dans ce meurtre.

    EELV appelle à la plus grande mobilisation face à la résurgence des groupes d’extrême-droite qui n’hésitent plus désormais à passer à l’acte avec une violence extrême. Qu’ils sachent que leur haine restera vaine et que les démocrates ne se laisseront jamais intimider par ces pratiques barbares.

    Il est grand temps que celles et ceux qui ont récemment entretenus des discours de haine et de violence s’interrogent en conscience sur les conséquences que leur propos peuvent avoir sur les esprits dérangés de fanatiques violents.

    EELV appelle aux rassemblements organisés ce jour, notamment à 17h, passage du Havre, sur les lieux de l’agression, et  à 18h30, Place Saint Michel à Paris.

    Elise LOWY, Porte-parole

  4. Gouvernement : un changement de cap s’impose ! Pour sortir des politiques d’austérité, engager une politique écologique : environnementale, sociale, économique et démocratique

    Cela fait longtemps que nous n’avions pas eu à affronter une telle tempête et la convergence des crises politiques, environnementales, économiques, sociales : la réorganisation de l’extrême droite, les discours inquiétants de l’UMP autour de l’opposition au mariage pour tous, le retour de la violence politique, de l’homophobie, la fragilisation des institutions de la V° République, la montée du chômage et de la précarité nous inquiètent…L’affaire Cahuzac a relancé le débat sur la politique d’austérité que celui-ci incarnait depuis mai 2012. De plus en plus de voix s’accordent pour reconnaître la dimension suicidaire, à l’échelle de l’Europe, d’une telle politique. Car, comme l’indique l’OFCE cette politique « mise en œuvre dans une période de basse conjoncture (…) conduit à une impasse complète dans les pays les plus en difficulté. L’obstination des gouvernements à réduire le déficit débouche ainsi sur une spirale de rigueur et de récession ».
    L’orientation économique du gouvernement et son refus d’écouter toutes les composantes de sa majorité ne peuvent que nous inquiéter.
    D’autant qu’à cette impasse économique se surajoute une crise écologique, une crise institutionnelle, une crise du vivre-ensemble, une crise du politique qui ne saurait se résoudre par l’intermédiaire d’une quelconque « morale laïque » ou par la transparence du patrimoine de nos ministres. Nous ne pouvons rester sourds au déficit de confiance des français vis-à-vis de la politique gouvernementale.
    Pour autant, les avancées enregistrées ces derniers mois ne sauraient être masquées.
    C’est quand nous plaçons l’intérêt général au dessus des mouvements d’influence divers que nous avançons dans la bonne direction : Mariage pour tous ; révision de la trajectoire de désendettement en repoussant l’objectif des 3% ; progrès notables – même si loin d’être suffisants – sur la transparence des banques ; la lutte contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux ; premières victoires sur Notre Dame des Landes, dont le chantier est désormais et durablement bloqué ; encadrement des loyers et politique du logement claire et volontariste ; création de la banque publique d’investissement, présentée comme « banque de la transition » écologique et énergétique ; verdissement de l’aide publique au développement ; réouverture du débat, en Europe, sur la taxe sur les transactions financières ; interdiction de l’exploitation des gaz de schiste. Sur ces combats portés de longue date par les écologistes, les lignes ont bougé.
    Après le changement de gouvernement, l’ensemble de l’appareil de l’Etat n’a pas encore évolué vers plus d’écoute des citoyens, plus de prise en compte des processus démocratiques à tous les échelons, plus de respect du tissu associatif qui milite en faveur de la solidarité et des plus démunis.
    Les administrations publiques n’ont pas encore renouvelé leurs pratiques en se donnant de nouveaux indicateurs de réussite en lien avec la transition énergétique, la lutte contre toutes les formes d’exclusion et le respect des droits fondamentaux : droit au logement, à la santé, à l’éducation, à la formation, à l’information et à la participation démocratique.
    Les autorités hiérarchiques  n’ont pas encore adopté une attitude plus modeste et ouverte. La pression technocratique sur les acteurs n’a pas encore laissé place à la responsabilisation collective autour de finalités partagées. Le maintien de l’arrogance de l’administration à tous les échelons contribue à nourrir le rejet du politique et à faire basculer nos concitoyens dans l’amertume et l’extrémisme.
    Nous sommes à la croisée des chemins et nos objectifs doivent s’inscrire dans une dynamique politique, des propositions concrètes d’action sur le moyen et le long terme. Sans cette dynamique, nos initiatives sont fragiles et n’ont pas l’impact que nous pourrions escompter.
    Le Conseil Fédéral d’EELV demande une véritable réorientation des politiques actuellement menées par le gouvernement. Il appelle à l’affirmation forte par la majorité gouvernementale d’un cap politique et économique faisant de la transition écologique le pivot pour sortir de l’austérité et de la crise.
    Il souligne…

    ·      que la réduction du déficit budgétaire semble constituer actuellement le principe supérieur de la politique impulsée par le président de la république et le premier ministre,
    ·      que les efforts ne sont pas justement répartis : augmentation de la TVA pour les ménages, CICE sans contrepartie ni ciblage précis pour les entreprises, et maintien de dangereux gaspillages (niches fiscales anti écologiques, grands projets inutiles et imposés comme Notre Dame des Landes),
    ·      que le chômage progresse à un rythme insupportable,
    ·      que les études vantant les mérites d’une rigueur budgétaire importante sont aujourd’hui remises en question,
    ·      que des organismes internationaux tels que le FMI (peu connu pour ses recommandations de laxisme budgétaire) s’inquiètent des conséquences négatives d’une austérité brutale en Europe,
    ·      que le gouvernement s’obstine à retarder les réformes indispensables à la prise en compte des grands enjeux sociaux (la lutte contre la précarité, la pauvreté, l’exclusion… ), ce qui accroît la désespérance sociale qui fait le lit du populisme et de l’abstention,
    ·      que le gouvernement ne marque pas de volonté forte d’engager la transition énergétique, d’anticiper les grands défis environnementaux, de réduire effectivement la part du nucléaire, en commençant immédiatement par la fermeture de Fessenheim,
    ·      que la politique de soutien aux industries et aux entreprises est trop peu orientée sur les enjeux d’anticipation face aux défis environnementaux,
    ·      que les mesures pour protéger la santé des habitants-e-s (la lutte contre la pollution de l’air, les perturbateurs endocriniens et amélioration du contrôle de la qualité de l’alimentation) ne sont pas à la hauteur des enjeux du moment,
    ·      que l’accumulation des affaires impliquant des responsables politiques accentue encore l’urgence à revoir le fonctionnement de nos institutions et que les perspectives sont très évasives dans ce domaine…
    ·      Une diplomatie économique privilégiant la recherche de marchés.
     
    En conséquence, le Conseil fédéral d’EELV affirme que le gouvernement doit prendre pleinement la mesure des changements à effectuer. Il demande un changement de cap rapide et significatif de politique afin de sortir de la politique gestionnaire à courte vue appliquée aujourd’hui qui nous affaiblit et n’est nullement à la hauteur des enjeux nationaux et internationaux. Ce changement de politique doit s’articuler à la création d’emplois dans le cadre d’une transition énergétique volontariste, à une refonte de la fiscalité et à une réforme de nos institutions nationales et locales.
    Ainsi, la transition énergétique, la préservation de l’environnement, la réduction des émissions de GES, la lutte contre la précarité, l’accès à la santé pour tous, la préservation des mécanismes de solidarité, la démocratisation de l’éducation et de la formation, la remise à plat de la fiscalité et des outils de soutien aux entreprises doivent devenir des priorités politiques et faire l’objet de décisions concrètes rapidement.
     
    Le Conseil Fédéral d’EELV :
     
    Confirme l’orientation des écologistes s’impliquant, en France et en Europe, pour mettre en œuvre « l’écologie des solutions » exigeantes environnementalement, justes socialement et efficaces économiquement :
     
    – relancer une politique d’investissement public au niveau national. Il s’agit d’infléchir la trajectoire budgétaire qui prévoit 14 milliards d’économies sur les dépenses publiques en 2014 et 60 sur la mandature. Cette politique doit être ambitieuse et concerner notamment les domaines essentiels à la transition énergétique : les économies d’énergie, les transports collectifs, les énergies renouvelables ;
    – mettre en œuvre rapidement des mesures environnementales dans la politique économique et financière de notre pays. Une fiscalité écologique incitative et qui affrontera enfin les tabous comme celui du diesel, du kérosène, des pollutions agricoles, du recyclage des déchets, de la lutte contre l’artificialisation des sols et d’une contribution climat énergie est indispensable. Elle doit être cohérente et impose donc de revenir sur les hausses de TVA prévues sur ces secteurs (revenir de 10 à 7% sur les travaux de rénovation, les transports collectifs, le bois-énergie..) ;
    – engager la transition énergétique, étape indispensable pour parvenir à sortir du nucléaire et de notre dépendance aux fossiles, qui porte les potentialités de développement d’activités nouvelles et le potentiel d’emplois sans lequel il ne pourra y avoir de redressement de notre économie et de nos finances publiques ;  
    – veiller à ce que la nécessaire réforme des retraites se fasse dans la justice et notamment prenne en compte la pénibilité, parce que la première des injustices demeure l’écart d’espérance de vie entre ouvriers et cadres, supérieure à 6 ans et même 10 ans sans incapacité – et écarte une augmentation de l’âge légal, qui ne pénalise que ceux qui ont commencé à travailler tôt ;
    – aller au bout de la lutte contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux, en France et en Europe. Il y a là une exigence de réussite pour desserrer l’étreinte des taux sur la baisse des dépenses publiques ;
    – porter l’harmonisation fiscale en Europe ;
    – œuvrer pour la mise en place d’un Pacte social d’urgence pour l’Europe qui vise à défendre les investissements sociaux, l’emploi des jeunes, des salaires décents, un accès universel à la santé et à un logement abordable ;
    – engager un grand programme européen d’investissement dans la transition écologique ;
    – réorienter l’agriculture pour préserver la santé et l’environnement et influer dans ce sens sur la réforme de la PAC ;
    – faire de l’Europe le moteur d’une autre mondialisation en engageant la définition et la mise en œuvre de normes sociales et environnementales ;
    – réformer,  nos institutions nationales et locales pour décentraliser la République et renforcer la place des citoyens et leur participation dans l’élaboration des politiques publiques, moraliser la vie politique, combattre le cumul, développer la proportionnelle, mettre en place le droit de vote des résidents étrangers non communautaires, lutter contre les conflits d’intérêt, et engager une politique d’accueil volontariste des migrants.
     
    Invite les forces de la gauche et des écologistes à se fédérer autour de ce changement de cap à travers :
    – un sommet national des forces politiques et parlementaires de gauche et écologistes, à l’occasion duquel nous proposerons à nos partenaires de porter ensemble une proposition de loi sur le non cumul des mandats, et sur la proportionnelle pour la mise en œuvre avant mars 2014 du non cumul des mandats et du droit de vote des résidents étrangers non communautaires,
    – des rencontres régionales,
    – des rencontres thématiques avec des forces syndicales et associatives.
     
    Confirme que la convention pour l’écologie politique du mois de juin doit être l’occasion de marquer l’engagement d’EELV, avec ses partenaires politiques, mais aussi associatifs, économiques et syndicaux, pour peser au mieux sur les trajectoires des orientations françaises comme européennes afin qu’elles aillent dans le bon sens : la transition écologique.
    Souhaite que la conférence de bilan qui se tiendra au moment des JDE soit le moment d’évaluer concrètement la politique du gouvernement depuis mai 2012 dans ses aspects positifs et ses insuffisances et de populariser les propositions écologistes pour concrétiser un nouveau cap de l’action du gouvernement et de la majorité.
    Mandate le BE pour engager, avec l’appui du Conseil d’Orientation Politique (COP) pour la conférence de bilan, les consultations avec tous les acteurs concernés pour faire des deux étapes qui précèdent des moments clés de la mobilisation d’EELV, et d’en assurer la communication en direction de l’opinion.

  5. Disparition de la presse quotidienne et magazines d’opinion à Puteaux.

    Confirmé par des employés municipaux, les titres, le Nouvel Observateur, Le Monde magazine et Marianne ont vu leurs abonnements non renouvelés pour la médiathèque de Puteaux. Le Figaro Mag ou le Point, eux, conservent le droit de figurer sur les rayons de la médiathèque !

    rayon médiathèque

    Raisons invoquées : Restrictions budgétaires…Dans une ville qui est la championne de France des dépenses en termes de réception, d’illuminations de Noël et j’en passe, on ne peut que sourire avec amertume à cette justification.

    Après la suppression de la Presse Quotidienne de la médiathèque, voilà que des hebdomadaires, plutôt portés à gauche, disparaissent de la vue et des mains de nos concitoyens. Une vision unilatérale de la liberté de la presse et un acte tellement visible et partisan qu’il en devient risible; s’il n’était grave. Le rire, ce n’est malheureusement plus ce qui caractérise l’ambiance à la médiathèque de Puteaux où l’on nous signale une tension telle, que les contractuels et précaires travaillent là bas n’osent plus parler de rien sauf du beau temps (le mauvais temps, lui aussi est devenu suspect, parait il !)…

    De qui ou de quoi a peur la majorité ? De voir quelques affaires concernant la mairie et la maire en place s’afficher sur les couvertures de ces magazines pendant une campagne des municipales qui s’annonce très difficile…pour cette majorité ?

    Croire que cet acte, à la limite du déni de démocratie changera quelque chose à la liberté d’informer est aussi stupide que de croire qu’un élu est au dessus des lois et pourrait échapper à la justice de son pays.

    Le groupe EELV s’indigne de cet acte et alerte les syndicats de la presse et des journalistes.

    EELV 92 soutient l’action des militants écologistes de Puteaux et proteste contre un acte qui contrevient aux principes républicains, à la libre expression et à la liberté de la presse.

     

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