Archives de : deuxsevres

  1. « Le décès de Vaclav Havel est une perte immense »

     

    « Le décès de Vaclav Havel est une perte immense pour les partisans de la  liberté, de l’Europe et de lutte contre le totalitarisme. Vaclav Havel, comme dissident, écrivain ou homme d’Etat n’a jamais cessé de revendiquer les droits de la conscience morale individuelle et collective, à défendre les droits humains partout où ils étaient menacés, à commencer son pays, qu’il a su intégrer dans l’Union européenne. Il s’est toujours astreint à défendre l’Etat de droit et le concept de responsabilité individuelle, conditions d’une restauration de la confiance dans la parole publique.

    Ce partisan de la liberté avait apporté son soutien aux verts tchèques et aux verts européens ces dernières années montrant ainsi que le combat pour la liberté est aussi celui de l’écologie.

    Cet homme emprisonné à quatre reprises a toujours agi en citoyen libre ; à l’heure où l’Europe connaît sa plus grave crise depuis 1945, il restera comme un des défenseurs les plus acharnés et un des penseurs les plus féconds de la cause européenne. «

  2. Eva Joly : « Il n’y a pas de pollution anodine pour les ostréiculteurs et le littoral »

    Après la tempête qui a touché l’Ouest de la France, et l’échouement du cargo TK BREMEN, Eva Joly, candidate d’Europe Écologie Les Verts à l’élection présidentielle a déclaré :

    « Je pense aux Françaises et aux Français qui subissent les conséquences de la tempête et je salue ceux qui travaillent dans l’urgence pour remédier aux coupures d’électricité ou pour rétablir le trafic ferroviaire.

    Je suis très préoccupée par les conséquences du cargo échoué dans le Morbihan. À ceux qui parlent de « petite » pollution, je réponds qu’il n’y a pas de pollution marine anodine pour les ostréiculteurs et le littoral.

    De nombreuses questions restent en suspens : que faisait ce cargo au large de l’île de Groix en pleine tempête ? À qui appartient la cargaison transportée sous pavillon de complaisance ? Au-delà de la fragilité du littoral, cet événement doit nous conduire à renforcer le dispositif de sécurité maritime, et à anticiper toujours mieux des épisodes climatiques violents appelés à se multiplier. »

  3. Première historique : L’Agora annuelle EELV !

    Samedi 17 décembre 2011 s’est tenue à Paris, pour la première fois, l’Agora annuelle prévue dans les statuts d’EELV.

    Pour rappel, cette Agora, qui peut être appelée à se prononcer sur les orientations politiques du parti, est composée de 150 membres du conseil fédéral et de 150 membres du réseau coopératif, tous tirés au sort.

    Pour cette première historique, l’agora devait donner son avis sur le programme d’actions 2012 : « Vivre mieux  ».

    Après les présentations de la journée et des axes forts du projet par Cécile Duflot, Marie Bové et Philippe Mérieu, la matinée a été consacrée à sept ateliers de réflexion et d’échanges autour d’amendements au programme 2012 et sur la problématique du réseau coopératif et de son fonctionnement.

    L’après-midi a ensuite débuté par l’intervention d’Éva Joly. Très applaudie, notre candidate a exposé quatre orientations de son projet : un plan d’urgence social-écologiste pour répondre à la récession, un pacte de fraternité sociale, la République des biens communs et la refondation de la construction européenne.

    C’est sous des applaudissements nourris et des « Éva présidente ! » qu’elle nous a laissés. L’assemblée s’est alors consacrée, pour le reste de l’après-midi, aux tables rondes thématiques.

    Aboutissement des travaux de la journée, le vote de l’agora qui a validé le projet d’actions 2012 à l’unanimité moins quatre voix (1 contre et 3 abstentions).

    Signalons aussi que la veille, le vendredi après-midi, les membres de la coopérative qui en avaient la possibilité (une cinquantaine) se sont réunis pour une séance de travail sur le module d’un « world café ». Ce processus a permis à chacun de s’exprimer, de dialoguer et d’échanger des idées. Les questions débattues concernaient, bien sûr, la coopérative : quelle identité, quels rôles, quels moyens ?

    La création du réseau coopératif est une innovation d’EELV qui se construit peu à peu, en partant de rien.

    Cet après-midi d’échanges a semblé à tous les participants une étape fondamentale et enthousiasmante.

    Jean-François Barré
    Représentant des Coopérateurs des Deux-Sèvres

     

  4. EDF veut augmenter la dangerosité de la centrale du Blayais

    Europe Écologie Les Verts Poitou-Charentes s’oppose à la demande d’EDF de permettre l’utilisation du combustible enrichi en oxyde de plutonium appelé MOX dans la centrale nucléaire du Blayais.

    Les risques d’un tel projet sont insensés et irresponsables pour la population.

    Le MOX est un combustible hautement toxique, composé d’environ 7% d’oxyde de plutonium. Son point de fusion, nettement plus bas que celui des autres combustible nucléaires, augmente le risque d’enclenchement d’une réaction nucléaire en chaîne incontrôlable. Une quantité infime d’oxyde de plutonium peut provoquer le décès rapide d’une personne l’ayant inhalé en une seule fois. Le MOX peut polluer l’eau pour une durée pouvant aller jusqu’à 24.000 ans !

    Le réacteur 3 de Fukushima fonctionnait au MOX provenant de France, seul pays à en produire. La région est désormais une zone interdite pour des centaines d’années, avec une pollution radioactive qui atteint aussi les zones limitrophes. De plus, la situation dans cette centrale est non stabilisée, trois réacteurs pouvant entrer en fusion et aggraver la catastrophe. Le Japon est pourtant l’un des pays les plus avancés technologiquement, ce qui prouve que la technologie la plus sophistiquée ne peut rien contre la dangerosité du nucléaire.

    Si une catastrophe écologique, sociale et économique de même ordre se produisait au BLAYAIS, qu’adviendrait-il de l’Aquitaine, du Poitou-Charentes et de leurs habitants ?

    Refuser de se poser cette question est irresponsable.

    La région du Blayais, comme l’ensemble du pays, aurait tout à gagner avec la fermeture de la centrale. Son démantèlement serait très long et permettrait au minimum de conserver le bassin d’emploi actuel. Une politique active de développement d’une filière forte des énergies renouvelables et d’économies d’énergie créerait de plus de nouveaux emplois. Et la population n’aurait plus à vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête.

    C’est pourquoi Europe Écologie Les Verts Poitou-Charentes a déposé contre la demande d’EDF dans le cadre de l’enquête publique.

    Pour Europe Écologie Les Verts Poitou-Charentes
    Béatrice Pailler et Stéphane Trifiletti, porte-parole ;
    Didier Coupeau, secrétaire régional, tél. 06.37.64.66.99

     

  5. « Après Durban, il faut un sursaut citoyen »

    La 17 e conférence de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques s’est achevée ce matin. Le texte adopté est en dessous du minimum acceptable, tout juste sauve-t-on un Protocole de Kyoto vidé de ses acteurs principaux et le principe de continuer à travailler sur un nouvel instrument légal. Pour Éva Joly, candidate Europe Écologie – Les Verts à l’élection présidentielle :

     «  C’est un échec collectif des dirigeants mondiaux. A cause leur incapacité à s’accorder depuis Copenhague, nous vivons un moment dramatique, le danger climatique grandit. »

    Certains pays portent une lourde responsabilité, en particulier les États-Unis. Si l’Union Européenne a eu un comportement positif, elle doit résister aux tentations de maquiller ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre, en renonçant à ses « droits d’émission » passés.

    « L’Europe doit renforcer son ambition climatique. J’appelle tous les candidats à la présidentielle à s’engager sur un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre françaises de 30% d’ici 2020. »

    L’incapacité à transcender les intérêts particuliers de certains grands états ou acteurs économiques détruit peu à peu la mobilisation internationale sur le climat. Nous sommes très loin de l’engagement de stabilisation du réchauffement à +2°C. Les scientifiques, les ONG, les fédérations de gouvernements locaux, la mobilisation citoyenne… rien ne semble pouvoir sortir la négociation Climat de l’ornière depuis Copenhague.

    « Le processus de négociation ne va pas assez vite pour faire face à l’urgence climatique. Le nier n’est pas la solution et nous condamnerait à la désespérance des peuples. Il est encore temps : la Convention climat de l’ONU est née en 1992 à Rio. En juin, vingt ans après, les dirigeants du monde y ont de nouveau rendez vous. Après Durban, il faut un sursaut citoyen pour que Rio+20 retrouve l’esprit de Rio »

  6. Durban : « Notre responsabilité, c’est l’unité européenne »

    Paris, le 8 Décembre 2011

    Alors que les négociations sur le climat de Durban se terminent dans quelques heures, l’issue reste incertaine : l’avenir du protocole de Kyoto n’est toujours pas assuré. Eva Joly, candidate d’Europe Ecologie – Les Verts à l’élection présidentielle appelle l’Europe à l’unité :

    « J’appelle l’Europe à parler d’une seule voix sur l’avenir du Protocole de Kyoto. Un éparpillement pendant les dernières heures serait catastrophique. Notre responsabilité, c’est l’unité, pour garantir la prolongation et l’intégrité environnementale du Protocole. »

    Au-delà du Protocole de Kyoto, il est urgent d’engager des négociations pour un accord mondial qui soit lui aussi juridiquement contraignant. L’Union Européenne doit faire alliance avec les pays progressistes, qu’ils soient industrialisés, émergents ou pauvres.

    Pour Eva Joly, « les pays qui, comme les Etats-Unis et le Canada, freinent les négociations, doivent être dénoncés de concert par le reste du monde, de l’Europe à la Chine, de Tuvalu à l’Afrique. L’Amérique du Nord a une responsabilité gigantesque dans la crise climatique : n’hésitons pas à dénoncer l’irresponsabilité de leur position. »

  7. Greenwashing à Pampr’œuf

    7 décembre 2011
    Pampr’œuf passe ses œufs industriels à la lessiveuse médiatico-commerciale avec l’aide d’un assureur partenaire de Jean Louis Etienne !
    En effet, l’attribution d’un « prix de développement durable » à Pampr’œuf s’inspire sans état d’âme du « greenwashing », méthode anglo-saxonne de communication d’entreprise, qui voudrait faire passer les pires pratiques pour des bonnes actions…
    EELV déplore le détournement d’image et d’intention du scientifique et explorateur* remarquable qu’est Jean-Louis Etienne, qui œuvre dans le sens d’un vrai progrès pour l’humanité.

    Forte de sa puissance financière, Pampr’œuf a eu, en 2011, le projet de deux énormes établissements de 200 000 volailles. Vouloir entasser plus de 200 000 poules sur 12 étages dans un bâtiment sans lumière naturelle et vendre comme « produit 100% naturel » les fientes truffées de produits insecticides ne justifie pas l’attribution d’un prix de développement durable !

    Les pêcheurs qui voient l’immense « bassine » de cette entreprise vider sur des rangs de maïs une partie de l’eau nécessaire à la bonne vie biologique de leur rivière vont être surpris. Les derniers petits agriculteurs locaux ne peuvent plus accéder aux rares terres disponibles achetées par cette société, les petits éleveurs de volailles sont mis en danger, voire contraints à liquider leur outil de travail pour aller conditionner les œufs en usine. Ceux-là apprécieront aussi ce prix de développement durable décerné à une société dont le modèle économique n’intègre ni l’aménagement du territoire, ni l’environnement, ni l’équilibre social et économique de la région.

    pour Europe Ecologie Les Verts Deux-Sèvres,
    Geneviève Paillaud, conseillère régionale, 06 68 29 40 26
    Claire Lise Calladine, porte-parole EELV 79, 06 33 02 46 61

    * http://www.generali-arctic-observer.com/actualites/jean-louis-etienne-a-pamproux.html

  8. Présentation de l’équipe de campagne

    « Je suis la reine des abeilles » Rue 89 1er décembre 2011
    Équipe de Campagne Web

  9. Nicolas Sarkozy ferme les yeux sur la réalité du monde agricole

    29 novembre 2011
    Nicolas Sarkozy, en déplacement aujourd’hui dans le Gers, a qualifié de « sectaires » les écologistes. Celui qui déclarait lors d’une précédente visite au salon de l’agriculture que « l’environnement ça commence à bien faire » considère que les écologistes opposent «l’environnement et les agriculteurs ».

    Parce qu’ils ont été les premiers soucieux de la qualité de notre alimentation, les écologistes ont remis très tôt en cause le productivisme agricole. Ce productivisme qui produit des aliments de qualité médiocre et a sacrifié l’emploi dans les campagnes. Le nombre d’exploitations agricoles a encore baissé de 26 % ces dix dernières années.

    Qu’a fait la droite contre ce plan social silencieux dans nos campagnes ?
    Qu’a fait la droite contre les pesticides qui empoisonnent en premier lieu les agriculteurs ?
    Pourquoi a-t-elle aggravé le problème des algues vertes en Bretagne, en ne voulant pas remettre en cause l’élevage intensif des porcs, qui pollue sans pouvoir nourrir les éleveurs ?
    Notre système agricole est à bout de souffle, et les agriculteurs en sont les premières victimes. La droite a abandonné celles et ceux qui sont pourtant l’avenir de notre planète.

    Nicolas Sarkozy devrait un peu plus penser à nos campagnes, un peu moins à la sienne. Il faut une profonde réforme des aides publiques en faveur des petites fermes, de l’emploi et de l’environnement. Nous voulons soutenir l’installation agricole et éviter les surconcentrations, favorisées depuis années. C’est en soutenant une agriculture de qualité, qu’on la sortira de l’impasse productiviste.

    Cécile DUFLOT,
    Secrétaire nationale

  10. Cécile Duflot au Grand Jury de RTL le 21 novembre 2011

    Le 21 novembre, elle explique avec beaucoup de pédagogie et de patience les logiques différentes de l’accord pour les législatives et de la candidature d’Eva Joly qui défend le projet EELV.

    Elle réaffirme que la sortie du nucléaire est toujours au cœur de la campagne d’Eva Joly.

     Interview

     

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