Archives de : deuxsevres

  1. Les écologistes réunis pour résoudre la crise par l’ambition européenne

    Entourée de Daniel Cohn-Bendit, Cécile Duflot et José Bové, Eva Joly a voulu marquer lundi, à la Maison de l’Europe, l’importance de la construction européenne dans son projet présidentiel. Elle a ainsi proposé la création d’un poste de « vice-Premier ministre » chargé des questions européennes en souhaitant que ces dernières sortent du « domaine réservé du Président de la République ».

    « Les directives et les réglementations européennes concernent tous les ministères », a expliqué Eva Joly. « Il ne faut pas se contenter d’un secrétariat d’État comme aujourd’hui ».

    Eva Joly a regretté que « les questions européennes disparaissent du radar, alors que nous sommes en crise et que la solution à notre crise est européenne ».

    Eva Joly a aussi plaidé pour que la « Banque centrale européenne puisse émettre des eurobonds », « que nous ayons une politique d’investissement pour assurer la transformation écologique de nos économies » et pour une « politique fiscale commune ».

  2. Mise au point de Pascal Canfin, conseiller économique d’Eva Joly, sur l’expertise de son budget

    Le

    Suite aux différents échanges et communiqués concernant l’étude d’évaluation de l’impact du budget d’Eva Joly, je souhaite rétablir quelques éléments factuels. (suite…)

  3. Débat le 30 janvier sur l’énergie au Conseil régional de Poitou-Charentes – position des élus EELV

    Nous partageons globalement les constats émis dans le rapport qui nous est soumis aujourd’hui.
    Dans le contexte mondial actuel, nous devons affronter 4 contraintes : (suite…)

  4. Cécile Duflot : « Nicolas Sarkozy se protège derrière son parapluie de président »

    Radio France Politique Cécile Duflot

     

    Nicolas Sarkozy « est évidemment un candidat » pour la secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts. Surtout pour elle,  »c’est un candidat qui fait perdre la tête au président de la République depuis un petit moment ». (suite…)

  5. Un président déjà candidat, mais toujours déconnecté des réalités du pays

    Publié le

    Nicolas Sarkozy s’est prêté ce soir a un exercice de communication convenu qui tend à mystifier les français en leur faisant croire qu’il est tout entier à sa tâche de président alors que chacun voit bien qu’il est déjà en campagne.

    Au delà du flou et des incantations, il termine son mandat comme il l’a commencé. Du bouclier fiscal à la TVA sociale, Nicolas Sarkozy protège les couches aisées et se préoccupe fort peu des souffrances des Français les plus modestes.

    Sous le prétexte fallacieux de lutter contre les délocalisations, Nicolas Sarkozy organise en pratique un transfert de plusieurs milliards des consommateurs aux entreprises, sans aucune contrepartie, affaiblissant au passage les collectivités locales.

    Les accords « compétitivité-emploi » se transformeront en accords « chantage-emploi », au détriment des travailleurs et des 35 heures. Ils s’inscrivent dans la logique du « travailler plus pour gagner plus » qui est devenu pour tous les Français « chômer plus pour gagner moins.

    Par idéologie, Nicolas Sarkozy rejette l’encadrement des loyers qui a pourtant fait ses preuves dans un Etat qu’il a beaucoup cité : l’Allemagne.

    Nicolas Sarkozy a fait le choix du repli national plutôt que de l’ambition européenne et d’un projet libéral plutôt que de solutions nouvelles. Les solutions à la crise existent mais elles ne sont pas dans la poursuite des échecs : elles passent par un véritable saut fédéral européen et consistent à prendre le cap de la transition écologique.

    Photo : Guillaume Paumier

  6. Eva Joly appelle les citoyens européens à faire barrage à ACTA

    Publié le

    Aujourd’hui à Tokyo, l’Union européenne et vingt-deux de ses États membres, dont la France, viennent de signer ACTA, « accord commercial anti-contrefaçon ».

    Eva Joly a tenu à réagir : « Alors qu’aux États-Unis les projets de loi SOPA et PIPA se sont fait retoquer suite à la mobilisation massive des internautes, l’Union européenne et la France poursuivent aveuglément la voie tracée par les lobbies industriels, en restant sourdes aux interpellations des citoyens. »

    Eva Joly dénonce le fait qu’ACTA ait été négocié dans la plus grande opacité par une quarantaine de pays, sans consultation des peuples. « Cet accord est potentiellement dangereux pour les malades dépendants de médicaments génériques autant que pour les agriculteurs qui risquent de voir s’accroître sur eux la mainmise des semenciers. Il représente de surcroît une menace pour les internautes dont la liberté risque d’être supprimée en même temps que les principes fondamentaux de justice que sont la présomption d’innocence et la charge de la preuve. »

    Depuis quelques jours, la mobilisation s’organise dans le monde entier : pétitions aux États-Unis, manifestations en Pologne, lettres de citoyens envoyées au Parlement européen. Alors que celui-ci devra se prononcer pour ou contre ACTA dans les prochains mois, Eva Joly apporte son soutien à ces mouvements de protestation : « L’escalade anti-démocratique doit cesser. La logique qui vise à mettre les ressources de l’État au service des monopoles d’une poignée de multinationales doit être rejetée. Ce sont les intérêts des citoyens et de la justice que les élus et les gouvernements doivent servir. Comme de nombreux citoyens européens, je suis mobilisée pour faire barrage à ACTA. »

  7. Discours au congrès de France Nature Environnement

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    Monsieur le Président de France Nature Environnement,
    Mesdames et Messieurs, les présidents des associations fédérées à France Nature Environnement
    Permettez-moi d’abord de vous remercier de votre invitation, et de l’initiative que vous prenez aujourd’hui pour remettre l’enjeu environnemental dans le débat de cette campagne présidentielle.

    J’ai bien entendu conscience de la difficulté qu’il y a à venir en tant que candidate écologiste plancher devant vous tous, qui au quotidien depuis des années ont fait de la préservation de notre avenir le coeur de votre engagement.

A vous toutes et tous, qui, toutes ces années, ont d’abord donné l’alerte pour très vite devenir force de proposition et acteurs du changement, je veux dire ici ma profonde gratitude. Vous avez été, dans des conditions souvent difficiles, des héros ordinaires. Pendant des années, j’ai eu l’occasion de rencontrer ceux qui ont mené le difficile combat contre la criminalité financière. Auprès de nombreux militants écologistes, j’ai compris combien mes combats d’hier rejoignaient ceux de ces militants du quotidien.

    Je pense à tous les militants que j’ai découverts sur le terrain dans leur engagement pour la protection de la nature :

    pour la préservation des zones humides, du Grand Hamster d’Alsace et notre ressource en eau
    contre les gaz de schiste, les algues vertes, les grands projets aéroportuaires comme l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou celui de Mayotte.

    A la présidence de la Commission du Développement au Parlement Européen, j’ai pu mesurer comment les mêmes logiques menaient aux mêmes impasses. Lorsque les ressources naturelles sont pillées au nom de la seule loi du profit et de la rentabilité immédiate, ce sont les équilibres planétaires et humains qui sont menacés.
    Le combat que je mène depuis plusieurs années contre les paradis fiscaux protège aussi l’environnement, lorsqu’il s’agit d’empêcher la spéculation sur les marchés des matières premières, en particulier agricoles.

    C’est au nom de la protection du bien commun que je suis engagée avec les écologistes. Et j’ai la conviction que c’est la protection des biens communs que nous devons propulser au niveau mondial, européen et en France.

    C’est cette parole que la France devra porter au 4ème Sommet de la Terre, en Juin prochain, à Rio. Les premières négociations se sont déroulées cette semaine à New York dans une totale indifférence française. La parole de la France devra pourtant être forte.
    Nous devons créer enfin une Organisation Mondiale de l’Environnement et renforcer le poids de la société civile au niveau mondial.
En définissant ensemble une économie verte qui nous permette de revisiter l’idée même du développement et de définir les nouveaux indicateurs de richesse, de bien-être, y incluant notamment la biodiversité.
    Nous vivons une crise sans précédent. Je pense que face à l’impasse du modèle économique dans lequel nous nous trouvons, pour des millions de Français l’environnement peut devenir la solution.
    La crise n’est pas que financière. C’est aussi une crise sociale et écologique à laquelle nous devons mettre fin. Nous sommes aujourd’hui en « déficit » écologique et les inégalités se creusent. Ignorer cette réalité-là, c’est promettre aux Français des lendemains plus difficiles encore.
    Tel est mon engagement depuis maintenant plus de vingt ans, aller au-delà des constats établis et reconnus de tous pour répondre à une simple question : est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre et que nous voulons laisser en piètre héritage à nos enfants et nos petits enfants ?

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    Au risque d’en surprendre certains, je ne viens pas vous parler de nucléaire aujourd’hui. Non pas que le débat sur la transition énergétique ne soit pas central. Mais parce que je crois savoir que vous connaissez d’ores et déjà ma position sur ce sujet.
    C’est peut-être aux autres candidats qu’il appartiendra de vous expliquer le choix moral qu’ils font alors que plus personne ne peut nier après l’accident de Fukushima que nous sommes soumis au risque nucléaire.
    Et si certains ont saisi cet impératif, alors, disons-le sans détours, il ne suffira pas de fermer Fessenheim dans la mandature, immédiatement ou pas, pour faire prendre un nouveau cap à la France. De la même manière gardons en mémoire les traces qu’ont laissées dans la chair des hommes et celle des arbres, les essais nucléaires français en Polynésie et au Sahara. Ils ont souillé pour des milliers d’années la terre et la mer. N’oublions jamais les conséquences de nos actes et ne nous détournons pas de notre responsabilité pour le futur.
    Je suis candidate écologiste à la présidence de la République et, à l’heure qu’il est, je mesure la responsabilité qui est la mienne. Je ne dois pas seulement proposer de changer de président, mais bien de changer de perspective.
    Le long terme, voilà ce que devrait être notre horizon.

    Ce qui s’est passé il y a dix, vingt ou trente années, et dont les traces persistent dans le présent.
    Ce qui pourrait se passer demain si nous ne changeons rien, et qui fabrique notre futur.

    Notre devoir d’écologiste c’est de concilier les impératifs du présent avec les nécessités du futur.

    Le dialogue environnemental, voilà ce qui sera notre méthode.

    Disons-le, sans aucun sectarisme, l’exercice du Grenelle de l’Environnement a fait du bien à la démocratie.

    Jamais l’urgence écologique n’a été autant au cœur du débat public en France.
    Et il y a bien des propositions faites lors de ces journées, qu’il faudra mettre en œuvre lors des premiers pas de la mandature.

    Mais l’écologie ce n’est pas l’affaire d’un jour ou d’une grande déclaration dans les salons de l’Élysée.

    L’écologie, ça n’est pas une affaire d’opportunité politicienne, mais c’est le sens et le cap que l’on donnera aux vingt prochaines années.

    Alors si certains considèrent que « l’environnement ca commence à bien faire », j’aimerais leur dire sans agressivité aucune et avec certitude : « Vous n’avez rien vu, cela ne fait que commencer ».

    Car il y a là un vrai risque à vouloir opposer l’intérêt de la planète à celui de ses habitants.

    A vouloir, au nom d’un cynique calcul, faire de la protection des espèces une réglementation tatillonne et du braconnage électoral un petit bonheur.

    Alors à tous ceux qui persistent à opposer les Français entre eux, je leur dis :

    Il n’y aura pas les gagnants et les perdants de la transition écologique, mais un chemin tracé au nom de l’intérêt général et où chacune et chacun pourra trouver sa place.

    Bien sûr nous aurons des adversaires et il sont d’ores et déjà nombreux : les représentants des intérêts particuliers. Je les ai vus au Parlement Européen, lorsque le lobby de l’agroalimentaire n’a pas hésité à investir près d’un milliard d’euros pour s’opposer au projet de règlement sur l’étiquetage des produits alimentaires.

    Nous devrons bien sûr encadrer et réglementer la présence de ces lobbiess, mais nous sommes encore trop souvent démunis face à leur puissance.

    Alors n’attendons pas que l’avenir leur ait donné tort, et faisons en sorte dès aujourd’hui d’avoir raison avant eux.

    Je veux mettre le contre-pouvoir au cœur du pouvoir, que dès demain tous les lanceurs d’alertes, les défenseurs des territoires aient la capacité à peser sur les décisions.

    Le Grenelle de l’environnement a introduit l’idée d’une gouvernance à cinq. Contrairement à ce qui s’est passé par la suite, il est temps de passer de la co-élaboration à la co-décision, et même à la co-gestion. Le dialogue environnemental est ma priorité.

    ***
    La réconciliation de l’homme avec son environnement doit être au cœur de nos solutions aujourd’hui en France comme en Europe.
    Alors ne repoussons plus l’échéance et faisons en sorte qu’au mois de juin prochain la première loi votée par le Parlement nouvellement élu soit une grande loi d’urgence écologique, qui fasse de nos engagements du Grenelle et des nécessités d’aujourd’hui les priorités du pays dès demain.
    Je propose de porter le principe de la seule règle d’or qui ait un véritable sens, celle qui va dans le sens de l’intérêt général de l’humanité, une règle d’or environnementale.
    Les diverses stratégies de lutte contre la perte de la biodiversité et le dérèglement climatique ont globalement échoué. Je pense que c’est le résultat d’abord d’un manque de courage politique.

    Je propose que, dès 2012, la France fasse le choix d’imposer la bioconditionnalité de tous les financements et aides publics. Nous les réorienterons vers une gestion durable et économe des ressources.

    Je voudrais qu’en matière environnementale nous envisagions un nouveau grand principe, celui de non-régression, afin que les lobbiess deviennent impuissants à modifier les acquis environnementaux, afin que plus aucun gouvernement n’ait le pouvoir de nous ramener au passé.
    Certaines mesures s’imposent et ne devraient plus faire débat dans la démocratie française : soutenir rapidement un objectif de réduction des émissions de CO2 à 30% et adopter sans délais un moratoire sur les OGM et l’interdiction de l’exploitation des gaz de schistes. C’est le bon sens même qui nous l’impose.
    C’est aussi pour cela que je propose un plan de sortie des pesticides en une génération, et leur réduction de 50% dans la mandature ;

    C’est aussi pour cela que je soutiens que les trames vertes et bleues deviennent opposables. Le respect du vivant et des paysages est plus précieux que la construction d’une route, d’un parking ou d’une zone commerciale. Je modifierai le code civil et le code pénal pour protéger des mauvais traitements les animaux domestiques et les animaux sauvages.
    Nous établirons une véritable fiscalité écologique, qui comprendra une Contribution Climat Energie sur le territoire français, protégée de toute logique financière.
    La France portera au niveau européen l’exigence d’exemplarité environnementale.
    Nous devons lancer le chantier de la maîtrise des sols, réorienter la politique foncière, et la France devra lever son opposition à la directive-cadre européenne sur les sols.
    La révision de la Politique Agricole Commune ne devra plus opposer emploi et environnement grâce une redistribution plus équitable des aides. La réorientation de cette politique favorisera les pratiques agroécologiques, l’accompagnement de la conversion vers l’agriculture biologique. Elle sera un levier d’une nouvelle coopération avec le Sud qui garantira la souveraineté alimentaire et favorisera l’agriculture vivrière.
    **********
    Il nous faudra changer de cap et avoir le courage de prendre la voie de la transition écologique.

    Je veux inscrire cette transition au cœur de nos territoires.

    Développer une économie de la proximité, des circuits-courts, permettant à chacun de vivre et de travailler près de chez lui est impératif. La relocalisation n’est pas un slogan, c’est une exigence sociale, politique et économique. L’avenir est à transformer nos moyens de consommation, de production et de transport.

    Je veux inscrire cette transition au cœur de nos emplois.

    Le changement de modèle peut nous permettre de créer un million d’emplois d’ici à 2020. L’objectif est certes ambitieux, mais il est crédible si nous sommes volontaires. A commencer par exemple par la rénovation thermique des logements qui peut créer près de 440 000 emplois dans le secteur du bâtiment. Nous donnerons toute leur place aux formations dont nous manquons cruellement, dans tous les métiers de la transition écologique : créer les parcours de formation et les filière, les doter de la reconnaissance nécessaire. Enfin, reconnaissons le vivier qui se trouve dans les milliers d’associations qui s’occupent de l’intérêt général. La protection de la biodiversité, l’éducation à l’environnement, l’expertise environnementale, le recueil des données naturalistes, l’application du droit de l’environnement sont autant d’activités créatrices d’emplois.

    Je veux inscrire cette transition au cœur de la vie quotidienne.

    Je veux garantir le droit à une alimentation saine et de qualité. Commençons par faire de la restauration collective un grand chantier pour la qualité de l’alimentation, avec un objectif simple et clair : 100% de bio pour nos enfants dans les crèches et les maternelles.

    Cela participe à redonner à chacun l’accès à une santé de qualité. Ce sont nos modes vies qui pour une grande part déterminent les maladies de notre siècle. Il est temps d’y remédier !

    Le constat que dresse votre « Contrat environnemental » est lucide. Les propositions qu’il porte ne le sont pas moins.

    Vous proposez un chemin. Pas simplement « ce qu’il faudrait faire », mais « comment on peut, concrètement, le faire ».

    Je ne doute pas que, parmi celles et ceux qui se succèderont avec moi cet après-midi à cette tribune, tous et toutes vous diront combien ils partagent les principes généraux du « Contrat environnemental ».

    Je veux toutefois vous faire une confidence, tirée de ce que j’ai compris, maintenant, d’une certaine façon de faire de la politique, et d’une certaine façon dont beaucoup parlent d’écologie.

    Ils en parlent beaucoup, et ils en font peu. Mais n’en doutez pas, ils auront les yeux rivés sur les résultats électoraux des écologistes au soir du 22 avril.

    Ni naïfs, ni rêveurs, soyons simplement responsables et décidés à aller au delà des discours pour passer aux actes.
    Oui, je veux une politique de vérité – et les guignols de l’info pourront continuer de s’en amuser – parce que les Français et Françaises ont le droit à la vérité et parce que la politique a besoin de transparence.

    Je sais qu’il y a urgence. Non pas par catastrophisme et non pas par envie d’attiser les peurs, mais avec la lucidité de celle qui a les yeux ouverts. Je veux pouvoir dire que c’est de notre avenir qu’il s’agit et de celui de nos enfants et de nos petits-enfants et qu’il est peut-être beau.

    Je suis candidate à l’élection présidentielle car je veux réussir le rendez-vous entre les Français et l’écologie.

    Je veux les convaincre qu’il n’est plus temps d’attendre. Nous ne devons pas reporter encore à la prochaine élection les décisions fondamentales que nous devons tous prendre ensemble, maintenant.

    Je sais que je ne suis pas seule face à cette tâche. Aujourd’hui les écologistes doivent être rassemblés.

    J’ai besoin de votre confiance.

    Car pour l’écologie c’est vraiment l’heure.

    Je vous remercie.

  8. Evaluation positive du budget 2012 d’Eva Joly

    Un exercice inédit

    C’est la première fois que les écologistes font évaluer par des experts économiques indépendants leur politique économique. Une équipe de chercheurs a utilisé le modèle macroéconomique ThreeME de l’OFCE pour évaluer l’impact de nos choix budgétaires sur l’emploi, le déficit public, la croissance, les émissions de CO2, etc. Un exercice de vérité qui n’a été mené à ce jour par aucun autre candidat à l’élection présidentielle.

    Des résultats qui changent la perception de l’écologie

    Pendant longtemps, certains ont voulu opposer écologie et économie. Mais aujourd’hui, lorsque des experts indépendants évaluent l’impact économique du budget proposé par Eva Joly le 4 octobre 2011, les résultats sont les suivants : les politiques écologiques sont meilleures pour les Français, meilleures pour l’économie et meilleures pour la planète.

    Cette évaluation indépendante montre que l’écologie est la meilleure solution pour sortir de la crise. Elle dessine un nouveau chemin, crédible, chiffré, financé et, surtout, efficace.

    Les résultats clés

    Le projet d’Eva Joly : plus d’emplois, moins de CO2 et une relance de l’activité compatible avec une réduction du déficit public et la réduction de l’empreinte écologique.

    Une baisse du chômage

    Le chômage est la première préoccupation des Français. Nicolas Sarkozy va laisser la France avec un taux de chômage au plus haut depuis 10 ans. 4 millions de chômeurs aimeraient aujourd’hui travailler plus pour gagner plus. Une austérité renforcée ne pourrait qu’aggraver cette situation. Les mesures budgétaires proposées par Eva Joly sont créatrices d’emplois. A l’horizon 2015, ce sont 400 000 emplois en plus. Ces créations d’emplois supplémentaires permettraient une baisse du chômage à 8,3% en 2015. Dès 2012, le budget d’Eva Joly permet d’avoir un taux de chômage plus faible qu’avec les politiques menées actuellement.

     Des économies d’énergie pour moins de CO2

    L’augmentation progressive de la fiscalité écologique couplée au programme d’économies d’énergie va fortement réduire la consommation d’énergie des ménages. Ainsi les émissions de gaz à effet de serre baissent de 4% la première année. En poursuivant la même politique, la baisse des émissions de CO2 serait de 32% d’ici 2020. Ainsi, la France pourrait atteindre les objectifs de réduction de CO2 préconisés par le GIEC.

    Une diminution de la dette grâce à un retour progressif à l’équilibre budgétaire

    Les choix budgétaires d’Eva Joly permettent de ramener le déficit public sous les 3% en 2014. Ce retour plus progressif à l’équilibre budgétaire est compatible avec une stabilisation de la dette française en pourcentage du PIB. En 2015, elle est inférieure de 5 points de PIB au niveau qui aurait été le sien si le budget vert n’avait pas été adopté (elle s’élèverait à 91% du PIB contre 96% dans le scénario de référence en 2015), et elle se stabilise. La trajectoire de dette de la France est donc mieux contrôlée, grâce à une croissance du PIB fondée sur des activités utiles.

    Une croissance du PIB fondée sur des activités utiles

    Contrairement aux idées reçues, le programme d’Europe Écologie Les Verts aurait un effet positif sur la croissance. Les créations d’emplois et les investissements verts créent un effet d’entraînement favorable à l’activité économique. Dès la première année, ces mesures auraient un impact positif de 0,9 point de PIB et 1,8 point de PIB sur deux ans. Les propositions écologistes permettent de relancer l’économie sans creuser les déficits publics.

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    Le projet et le budget

     

  9. Prix Tournesol 2012 remis par Eva Joly

    Le Prix Tournesol 2012 de la bande-dessinée qui récompense la BD la plus écolo de l’année, a été décerné à « Tchernobyl, la Zone » écrit par Francisco Sanchez et dessiné par Natacha Bustos (voir photo) en présence d‘Eva Joly.  De nombreux et nombreuses candidat-e-s étaient également présent-e-s. (suite…)

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