Archives de : deuxsevres

  1. Eva Joly invitée de BFMTV 2012

    Invitée de BFMTV 2012, Eva Joly répond aux questions d’Olivier Mazerolle sur le thème de la sécurité et les derniers événements à Toulouse et Montauban.

  2. Pollution de l’air : ne nous arrêtons plus de respirer à chaque pic de pollution !

    Ce matin, Eva Joly s’est rendue au parc André Citroën à Paris, où le ballon Airparif diffuse en temps réel les indices de la qualité de l’air.

    « Alors que l’Île-de-France et de nombreuses autres agglomérations traversent un nouvel épisode de pollution de l’air, il est temps de dénoncer l’inaction du gouvernement devant ce drame sanitaire.

    Nous ne pouvons pas nous arrêter de respirer, ni quitter la ville à chaque pic de pollution. Il est impératif d’agir contre les émissions polluantes !

    En urgence, il s’agit par exemple de mettre en œuvre le contournement des agglomérations pour les camions en transit. Mais il faut surtout préparer l’avenir en dotant la France d’une Agence de l’Air et en supprimant progressivement tous les avantages dont bénéficie le diesel, gros émetteur de particules dangereuses pour la santé. Cela commence par la prise en compte dans le bonus-malus automobile de toutes les émissions polluantes.

    Plutôt que d’agir, le gouvernement préfère demander aux personnes fragiles de se protéger ! Pire, il prévoit des dérogations aux objectifs de lutte contre la pollution et laisse les organismes en charge de la mesure de la pollution en situation d’asphyxie financière. Si le gouvernement voulait casser le thermomètre pour cacher la pollution, il ne s’y prendrait pas autrement. »

    Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle

  3. Michèle Rivasi : gaz et huile de schiste : notre avenir énergétique n’est pas à brader, il est à débattre

    Tribune publiée sur Rue89

    La menace environnementale et sanitaire que représente l’exploitation des gaz et huiles de schiste dans notre pays a mené à une mobilisation citoyenne sans précédent. La loi du 13 Juillet 2011- sensible à cette inquiétude – a interdit en France l’emploi de la fracturation hydraulique, jugée trop polluante pour l’eau. Une décision purement politicienne de l’UMP qui tenta de couper l’herbe sous le pied des élus socialistes et écologistes, à l’approche des élections sénatoriales mais aussi présidentielles.

    Cependant, une dérogation permet toujours aux industriels, sous couvert de recherche scientifique, d’injecter à haute pression et en très grande profondeur des milliers de mètres cubes d’eau et de produits chimiques cancérigènes et reprotoxiques pour récupérer ces ressources non conventionnelles. L’adoption de cette loi n’a donc été qu’une victoire temporaire. Personne n’était dupe même si l’on pouvait se réjouir d’un sursis dans la course aux dernières gouttes d’énergies fossiles.

    Profitant de cette brèche, le Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies conjointement avec le Conseil général de l’environnement et du développement durable, a publié hier 22 mars un rapport sur « Les hydrocarbures de roche-mère ».

    Ainsi, ce rapport donne le feu vert aux industriels titulaires de permis de recherche d’hydrocarbures de faire des « explorations scientifiques », et contient un calendrier précis des étapes à suivre, avec notamment, dès septembre 2012, l’évaluation du gisement en France avec carottages classiques, en particulier en Ile de France.

    Il semble donc que les catastrophes écologiques et sanitaires provoquées par ces ressources fossiles en Amérique du nord n’ont pas été assez convaincantes pour opposer le principe de précaution à ces travaux de recherche. Une perte de temps et d’argent bien navrante.

    En lisant en détail ce rapport, on reste frappé par la fatalité que l’on souhaite nous faire accepter. Surtout en lisant l’extrait suivant (page 73) : « Il serait dommageable, pour l’économie nationale et pour l’emploi, que notre pays aille jusqu’à s’interdire, sans pour autant préjuger des suites qu’il entend y donner, de disposer d’une évaluation approfondie de la richesse potentielle : accepter de rester dans l’ignorance d’un éventuel potentiel ne serait cohérent ni avec les objectifs de la loi POPE, ni avec le principe de précaution. Mais, pour ce faire, il est indispensable de réaliser des travaux de recherche et des tests d’exploration. »

    Bref, laissez-nous faire notre travail tranquille et le temps passant on arrivera bien à vous faire avaler la pilule, bande d’écolos irresponsables. Inconcevable ! Tellement inconcevable qu’il faut forcément se donner les moyens de ses ambitions.

    C’est pourquoi cette mission interministérielle, sous couvert du pluralisme de ses membres, cherche clairement à développer l’acceptabilité sociale des gaz et huiles de schiste. Plus clairement, cette mission visera donc à minimiser les risques environnementaux et mettre en avant les bonnes pratiques développées par les industriels. Le lobby industriel pouvait difficilement espérer mieux en l’état actuel du dossier.

    Dans le même souci de légitimation, la Commission nationale d’orientation qui vient d’être créée accueillera donc trois représentants d’associations agréées pour la protection de l’environnement. Face à ces trois garants des intérêts publics, les industriels conservent la part belle, avec six représentants (dont trois représentant le personnel des dites industries). Par ailleurs, trois personnalités qualifiées au vu de leurs compétences scientifiques seront également de la partie, et bien évidemment ils seront nommés par le Ministre de l’Industrie et non conjointement avec celui de l’Environnement. Un équilibre des forces bien précaire au sein d’une Commission censée être représentative des intérêts français, et non des intérêts du lobby industriel qui tente de nous imposer des choix énergétiques insoutenables.

    Ce déséquilibre est par ailleurs renforcé par un mépris démocratique à mon goût. Les collectifs de citoyens qui se sont créés, qui ont interpellé leurs élus et qui ont réussi à lutter contre l’opacité des décisions prises au plus haut niveau, n’ont-ils pas toute légitimité à siéger dans cette Commission dont ils sont finalement à l’origine ? Sans eux, rien n’aurait bougé, il est donc consternant de ne pas les associer.

    Bref, la mascarade continue alors que les masques sont pourtant tombés. Je ne reviendrai pas sur les rapports scientifiques accablant cette énergie du désespoir que sont les gaz de schiste, et notamment ceux de l’Agence américaine de l’environnement. Je ne reviendrai pas non plus, sur les trois permis abrogés alors que des dizaines restent d’actualité. Plus personne n’est dupe, nous ne sacrifierons pas notre pays et la santé de nos enfants pour une énergie rétrograde.

    On nous avance que nous avons des ressources énergétiques potentielles sous nos pieds et qu’il serait stupide de ne pas en profiter, ce à quoi je rétorque que nous avons des ressources infinies au-dessus de nos têtes (le vent et le soleil), sous nos yeux (biomasse), dans nos océans (énergie marémotrice) et sous nos pieds aussi (géothermie). Mais le lobby industriel et ses actionnaires cupides n’ont que faire de ces enjeux d’avenir : ils recherchent la rentabilité immédiate.

    Nous autres écologistes nous opposerons au gaspillage et à la pollution de notre eau. Les sources d’énergie sont substituables les unes aux autres, l’eau non : nous ne pouvons nous aventurer dans une telle impasse. Notre mix énergétique est un choix politique auquel doivent être associés les citoyens et en aucun cas le lobby des énergies fossiles et nucléaires ne doit nous imposer ses stratégies économiques.

    Nous continuerons à lutter contre ces choix qu’on nous impose et d’ailleurs je vous invite à vous mobiliser et venir les 6 et 7 avril à la Seyne sur Mer, pour manifester contre le permis Rhône Méditerranée qui prévoit des forages pétroliers en grande profondeur.

    Michèle Rivasi, Porte-parole d’Eva Joly

  4. Discours d’Eva Joly devant l’Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité

    (Seul le prononcé fait foi)

    Mesdames, Messieurs,

    Je vous remercie pour votre invitation à m’exprimer devant vous aujourd’hui. Je suis heureuse d’avoir le temps de développer mon sentiment personnel sur ce sujet aussi sensible que celui de la fin de vie.

    C’est un sujet sensible car il touche à notre conception de la vie, de la mort, de la solidarité, de la liberté, de la dignité. C’est un sujet sensible car chacun l’aborde avec son histoire personnelle, avec le souvenir des proches qu’il a vu partir, de ceux qu’il a accompagnés dans les derniers instants de leur vie. C’est aussi mon cas.

    C’est un sujet sensible, et il impose donc l’écoute attentive de toutes les parties prenantes, il impose le plus grand respect des opinions. Ainsi, j’entends les personnes qui disent que la valeur de la vie va au-delà de la vie sans souffrance, que l’homme n’a pas le droit de détruire ce qu’il n’est pas capable de créer. J’entends et je respecte ce choix. Il n’est pas question d’imposer quoique ce soit à ces personnes : leur liberté individuelle est et sera toujours respectée.

    Faut-il aller au-delà du droit actuel ?

    Il faut d’abord reconnaître les avancées de la loi Leonetti de 2005. Elle énonce l’interdiction de l’obstination déraisonnable, c’est à dire de l’acharnement thérapeutique. Elle légalise l’administration massive de médicaments aux malades pour soulager leur souffrance, quitte à ce que la dose soit létale. Ce sont des points importants, et pour beaucoup de personnes, même chez Europe Ecologie – Les Verts, il suffirait de mieux faire connaître cette loi pour répondre à l’enjeu de la fin de vie dans la dignité.

    Personnellement, je ne crois pas que ce soit suffisant. Je pense qu’il faut avancer vers l’aide active à mourir. Mais autant vous le dire tout de suite, avant d’y revenir plus longuement, je suis aussi très sensible à certains arguments des opposants à cette aide. Moi aussi, je refuse une société où la mort serait donnée par défaut de solidarité.

    Je souhaite aller au-delà de la loi Leonetti car le cas de Vincent Humbert a montré les lacunes de notre droit. Il n’existe aujourd’hui dans notre code pénal aucune distinction entre la mort donnée par compassion à autrui, à sa demande, et l’assassinat. Devons-nous laisser les citoyens sans repère, quitte à ce que certains se retrouvent devant les tribunaux ? Devons-nous laisser les magistrats face à ce vide juridique ? Je ne crois pas.

    Je veux en finir avec l’illégalité dans laquelle l’aide active à mourir est pratiquée. Etant illégales, ces pratiques ne respectent pas les règles de prudence telles que la collégialité. Pour reprendre les mots du député Vert luxembourgeois Jean Huss, qui a défendu la loi qui a permis au Grand-Duché de légaliser l’aide à mourir strictement encadrée : « ce n’est pas dans la légalité que les abus ont lieu, mais bel et bien dans l’illégalité ».

    Je souhaite le pluralisme moral, à savoir le droit à disposer de soi-même et la possibilité pour chacune et chacun de choisir. Toute loi qui autoriserait l’aide médicalisée à mourir n’obligera évidemment personne à demander ces interventions. Mais elle n’interdira pas non plus à certains citoyens d’y recourir et de vivre ainsi selon leurs convictions morales. Ceux qui, pour des raisons éthiques ou religieuses, veulent continuer à vivre même au bout de leurs forces doivent considérer que d’autres peuvent faire un autre choix et accepter que la loi les y autorise.

    C’est pourquoi je pense que nous devons aller au-delà de la loi Leonetti.

    Soyons clairs : l’aide active à mourir est et restera une solution exceptionnelle, et elle doit être strictement encadrée. Je souhaite que l’adoption de la loi relative à ce nouveau droit soit l’occasion d’un débat serein sur les modalités d’encadrement. Ainsi, il pourrait être limité aux personnes en phase avancée d’une maladie grave et incurable, et dont la souffrance physique et psychique est insupportable, dont l’état de dépendance est intolérable pour eux-mêmes. Evidemment, la demande d’aide à mourir doit être répétée et révocable à tout moment. Evidemment, les soignants devront proposer au patient les soins palliatifs comme alternative, ils devront prendre le temps d’une réflexion collective et du dialogue avec le patient et son entourage. L’acte devra donner lieu à une déclaration à une commission de contrôle. Toutes ces modalités devront être discutées et débattues, mais le chemin que je trace est clair : c’est à la personne en fin de vie de choisir. C’est un acte individuel fort. C’est le droit à disposer de soi-même.

    Cela ne clôt cependant pas la discussion. Car je n’imagine pas qu’une nouvelle loi autorisant l’aide active à mourir soit votée sans faire évoluer radicalement le système français d’accompagnement des personnes en fin de vie. Si c’était le cas, je crains sincèrement une dérive bien triste de notre société.

    J’entends ceux qui disent qu’une personne vraiment entourée d’amour ne demande que rarement à mourir. Il s’agirait dans la plupart des cas d’un appel au secours plutôt que d’une demande réelle, d’un appel contre l’abandon. De même, des soignants en soins palliatifs expliquent que les demandes d’euthanasie s’étiolent souvent quand les malades reçoivent des soins ou sont rassurés sur le fait qu’il n’y aura pas d’acharnement thérapeutique.

    En fait, j’entends tous ceux qui s’inquiètent que la mort puisse être donnée par défaut de solidarité. Moi aussi je refuse une société qui tue car elle ne sait pas répondre à la peur de l’abandon ou de la souffrance. Je sais que nous refusons tous cela ici.

    Nous sommes attachés à la liberté individuelle, notamment en ce qui concerne les conditions de sa propre mort. Mais nous sommes tout autant attachés à la solidarité avec les personnes qui souffrent, physiquement et psychiquement. Ma conviction est qu’il n’y a pas de contradiction entre liberté et solidarité quand nous parlons de la fin de vie.

    Cette solidarité doit s’exprimer par l’investissement de notre pays dans les soins palliatifs et l’accompagnement humain. La question de l’euthanasie ne peut être traitée sans parler plus globalement de la fin de vie des malades en grande souffrance. C’est pourquoi je souhaite assurer un droit universel à l’accès aux soins palliatifs. Un service de soins palliatifs par département, c’est un minimum. A l’heure actuelle, ces soins ne sont accessibles qu’à 15 % ou 25 % de ceux qui en ont besoin. C’est un scandale humain.

    Je souhaite revoir le taux d’encadrement dans les services gériatriques pour garantir le confort de vie des patients, y compris et surtout en fin de vie. La qualité de vie des personnes âgées est un vrai problème de société : il y a des établissements où les conditions de vie sont indignes et il ne faut pas attendre la fin de vie pour s’en occuper en termes de soins comme en terme de prévention et d’insertion communautaire. Par ailleurs, il est inadmissible que M. Sarkozy et Mme Bachelot aient laissé tomber le chantier de la perte d’autonomie.

    Il faut aussi progresser sur la place de l’entourage du malade. Je pense évidemment à l’association des proches à la réflexion des soignants, ou au rôle de la « personne de confiance », porteuse des volontés d’un malade qui ne serait plus capable de s’exprimer. Mais je crois aussi que nous devons travailler sur l’accompagnement d’une personne en fin de vie par ses proches.

    L’écrasante majorité des décès ont lieu à l’hôpital, et trop souvent dans la solitude, alors que nos concitoyens préfèreraient mourir chez eux sereinement, entourés de leurs proches à qui ils peuvent dire au revoir. L’actuelle allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie va dans le bon sens. Il y a encore des innovation à mettre en œuvre pour aider les proches à concilier leur vie, notamment professionnelle, et ce travail merveilleux, dur, humain d’accompagnement vers la mort.

    Je veux que nous sortions ensemble de l’opposition entre liberté individuelle et solidarité. Je suis pour l’aide active à mourir, je suis contre une société qui tue car elle ne sait pas répondre à la peur de l’abandon ou de la souffrance. Cela impose, avant que l’aide active à mourir ne devienne effective, pendant que ses modalités seront débattues et progressivement mises en œuvre, d’opérer un investissement massif sur l’accompagnement des personnes en fin de vie. Un investissement économique et humain. C’est par l’accompagnement que le droit à mourir dans la dignité prendra tout son sens. C’est par la solidarité qu’il deviendra véritablement une nouvelle liberté.

  5. Propositions de Nicolas Sarkozy pour lutter contre le terrorisme : vraie précipitation, fausses solutions

    À peine sorti des drames de Montauban et Toulouse, Nicolas Sarkozy a annoncé un renforcement de l’arsenal pénal contre l’extrémisme idéologique et le terrorisme. À sa suite, François Fillon appelle ce jour au consensus national pour faire appliquer ces mesures avant l’élection présidentielle.

    Dans la précipitation, le gouvernement propose des fausses solutions. L’émotion ne peut tenir lieu de politique antiterroriste. Mentir aux Français à des fins électorales n’est pas digne de l’enjeu qui nous attend.

    Chacun sait pourtant que la France est d’ores et déjà dotée d’un arsenal législatif conséquent en matière de lutte contre le terrorisme : il faut appliquer les lois existantes pour défendre la démocratie, au lieu de proposer des lois d’exception qui menaceraient l’État de droit.

    En effet, s’agissant par exemple d’Internet, la mesure proposée ne repose sur aucun fondement juridique, car il est impossible de définir juridiquement « la consultation habituelle » d’un site sans établir une surveillance préalable des internautes, ce qui constituerait une véritable atteinte aux libertés publiques.

    On ne saurait céder à la tentation de la surveillance généralisée, parce que les libertés publiques de l’ensemble de la population ne doivent pas être mises sous le boisseau au motif de la lutte antiterroriste.

    Les propositions de Nicolas Sarkozy ne résistent donc pas à l’examen. De telles mesures, inefficaces et liberticides, donneraient raison aux terroristes qui rêvent d’imposer leur imaginaire à la République.

    Notre force doit au contraire résider dans notre capacité à respecter plus que jamais l’État de droit.

    Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle

  6. Dimanche 25 mars, Eva Joly assistera à la rencontre de football féminin entre le PSG et Juvisy

    Ces deux clubs, élite de la D1 féminine, évoluent dans des conditions de visibilité et de moyens sans aucune mesure avec ce que l’on peut observer dans le football masculin.

    Depuis sa création en 1971, l’équipe féminine du PSG n’a pu fouler la pelouse du Parc des Princes qu’une seule fois, c’était en 2009, déjà contre le club de Juvisy.  Cette rencontre avait réuni 6.000 personnes dans une ambiance très chaleureuse.

    Qualifiées en Ligue des Champion[ne]s cette saison, les joueuses ont dû jouer leurs matchs au Stade Duvauchelle à Créteil, le stade mythique, réservé aux joueurs, leur ayant été refusé.

    Coté salaire, les choses ne sont guère plus brillantes.  Alors que les féminines ont terminé 2è de D1 la saison dernière, le salaire de la meilleure joueuse du PSG plafonne à 1.500€ bruts quand le meilleur joueur de l’équipe masculine touche 233 fois plus avec 350.000€ par mois.  Pour Juvisy, la situation est plus délicate encore puisque les joueuses doivent toutes occuper un emploi en parallèle de leur carrière sportive.

    Enfin, le sport féminin est totalement absent des média.  Or on le sait sans visibilité, pas de moyens.

    A travers sa présence aujourd’hui, c’est à l’ensemble du monde sportif, aux sponsors, au service public et aux medias qu’Eva Joly s’adresse.

    Elle propose notamment qu’aucun partenariat avec le secteur public ne soit possible si les questions de mixité et de valorisation du sport féminin ne sont pas posées, qu’il s’agisse de sport professionnel ou amateur.

    Par ailleurs, le Comité Olympique français est actuellement composé à 82% d’hommes.  Uoute nomination au sein de ces instances sera soumise à la règle des quotas afin d’atteindre la parité dans les plus brefs délais.

    Qu’il s’agisse de haut niveau, comme de loisir, le sport est un modèle de dynamisme, de solidarité et d’égalité.  Ce sont ces valeurs que nous portons et ce sont celles que nous défendrons.

  7. Agriculteurs en difficulté : le devoir de solidarité

    Le 21 mars 2012

    Le cas d’un agriculteur de Gâtine, éleveur de vaches laitières, prêt à se lancer dans une grève de la faim bien que confronté à de gros problèmes de santé, vient nous rappeler combien le monde agricole est actuellement en souffrance. De nombreux exploitants – notamment les éleveurs – sont en difficulté, voire aux abois. Les suicides sont malheureusement devenus fréquents. Il est urgent d’agir. La solidarité, quand les personnes en viennent, comme cet agriculteur, à mettre leur vie en danger, est un devoir. Il s’appelle Christophe Girard et ne revendique que de pouvoir transmettre son entreprise, de ne pas voir anéanti le travail de toute une vie et de pouvoir s’occuper des problèmes de santé qu’il subit.

    Europe Ecologie Les Verts propose que la Préfecture des Deux-Sèvres organise rapidement une table ronde qui réunisse les banques, la chambre d’agriculture, la MSA, les services d’aide sociale, les coopératives, les fournisseurs, les quatre syndicats agricoles, l’association Solidarité paysans, le Conseil général et le Conseil régional.

    Pour que soit trouvée une solution satisfaisante, en termes professionnel, financier et simplement humain.

    Didier Coupeau, secrétaire régional d’EELV, tél. 06 37 64 66 99
    Virginie Léonard, secrétaire d’EELV Deux-Sèvres tél. 06 77 82 45 09
    Serge Morin, élu EELV au Conseil régional, tél. 06 71 48 89 24

  8. Carte scolaire : cherchez l’erreur…

    Le 20 mars 2012

    En véritable «marronnier» de printemps, la carte scolaire annonce encore et toujours de nouvelles fermetures de classes. Quelques ouvertures sont supposées compenser les pertes de postes et maintenir un bon niveau d’encadrement. Or il n’en est rien. Le candidat Sarkozy se vante d’ailleurs du nombre de postes supprimés.
    Le taux d’encadrement des élèves ne cesse de baisser et les réseaux d’aide spécialisée aux élèves  en difficulté (RASED) sont démantelés. On n’hésite plus à imposer 30 élèves par classe en école élémentaire et la barre administrative est toujours à 35 en maternelle. C’est une aberration alors qu’aujourd’hui, il est demandé aux enseignants de dispenser un enseignement personnalisé.

     

    Faire mieux dans de moins bonnes conditions, cherchez l’erreur.

    Virginie Léonard,
    secrétaire d’EELV Deux-Sèvres
    tél. 06 77 82 45 09

  9. Réaction d’Eva Joly au drame de Toulouse

    Je suis particulièrement choquée par l’attentat terrible commis ce matin à Toulouse. Je pense en premier lieu aux victimes et à la brutalité de la peine qui touche leurs familles et leurs proches.

    Aujourd’hui, ce sont tous les citoyens qui sont touchés. Dans la douleur, nous devons nous rassembler et être unis pour apporter aux familles notre soutien.Il faut permettre à la police et à la justice de bien faire leur travail. Je condamne d’avance toute récupération de cet acte ignoble.

    Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle

  10. Soirée politico-festive à Niort

    Le 16 mars, Virginie Léonard, candidate aux Législatives sur la 1ère circonscription, a  rassemblé une quarantaine de personnes pour une soirée alternant les moments de présentation du programme « Vivre mieux ! » et de spectacle.

    « Cécile et Cie » ont assuré la partie festive de fort belle manière

    Voir le compte rendu de la soirée : virginieleonard2012.fr

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