Archives de : deuxsevres

  1. Des tritons contre la LGV !

    Ubuesque !

    Les responsables des travaux de la LGV se moquent du monde en déclarant que 200 emplois sont empêchés par la présence de tritons dans une mare de Plibou. Ajouter au chantier des mesures de protection de l’environnement n’enlèvera pas une seule heure de travail pour réaliser la LGV, au contraire.

    Et si un chantier de l’ampleur de la LGV n’a pas pris en compte les délais et les coûts liés aux fouilles archéologiques ou aux mesures environnementales compensatoires éventuelles, on peut en conclure… qu’il a été mal préparé et mal géré !

    La prise en compte des hommes, de la faune et de la flore mérite bien quelques considérations.

    A ce titre, nous estimons que les populations et élus du Sud Deux-Sèvres sont très mal traités par les responsables de la LGV qui refusent de prendre en compte les demandes humaines légitimes de compensation.

    Par contre nous ne doutons pas qu’ils soient très sensibles aux vœux des actionnaires.

    Virginie Léonard

    Secrétaire du groupe local EELV 79

    Article NR 18 septembre

  2. Véronique Massonneau demande l’interdiction immédiate des OGM

    L’étude menée à Caen par les équipes du Professeur Séralini, rendue publique aujourd’hui, démontre qu’en matière d’OGM ce n’est pas le principe de précaution qu’il faut appliquer mais qu’il faut prendre des mesures immédiates de santé publique. L’impact sur la santé humaine du pesticide RoundUp est également mise en évidence.
    Comme José Bové et les parlementaires européens « je demande solennellement au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, qu’il intervienne auprès du Commissaire européen chargé de la protection des consommateurs, pour qu’il suspende les autorisations de mise en culture accordées à la variété de maïs MON 810 de Monsanto et
    à la pomme de terre Amflora de BASF, ainsi que les autorisations d’importer du maïs et soja transgénique. »
    En parallèle, l’autorisation de mise sur le marché du RoundUp doit également être remise en cause au plus vite. Le temps n’est plus à la polémique mais à la protection de la santé des habitants contre la dictature des firmes mondialisées de l’agroalimentaire qui nous empoisonnent avec des OGM et des produits toxiques en paralysant toute recherche contradictoire. Je salue le courage des chercheurs caennais qui ont travaillé dans le plus grand secret et avec la plus grande rigueur scientifique pour mener à bien leur étude.

    VÉRONIQUE MASSONNEAU,
    députée écologiste de la Vienne

  3. Agora du 24 août 2012

    Agora du 24 août 2012

     

    Agora du 24 août 2012

    Publié le dans L’Agora

     

    – Compte-rendu –

    L’Agora est composée de 150 membres du Conseil Fédéral et de 150 membres du réseau coopératif.

    >Avant-propos

    Le terme de « coopérative écologiste » est un nom générique provisoire suite à l’adoption de la motion « Construire la coopérative écologiste » au Congrès de La Rochelle les 4 et 5 juin 2011. La version V0 du socle statutaire présentée ci-dessous est un outil de travail élaboré par un groupe de travail composé par des membres du réseau des coopérateurs/trices, des membres du Conseil fédéral et des membres du bureau exéc

    utif d’EELV (proposé au CF des 7 et 8 mai 2012 et approuvé à l’unanimité au BE du 18 mai 2012). Le projet associatif « coopérative écologiste » est un projet qui permettrait juridiquement le rassemblement des personnes physiques et des personnes morales dont le parti politique EELV (convention de partenariat à déterminer en CF), les associations et les entreprises. En respect des statuts d’EELV, le projet associatif « coopérative écologiste » ne serait pas concurrent du Réseau des coopérateurs EELV.

    Pour garantir l’indépendance et la liberté de ses membres, le projet associatif « coopérative écologiste » ne serait nullement un parti politique, ne présenterait pas de candidats en son nom aux élections externes, n’interviendrait pas sur les évolutions internes de chacun de ses membres.

     

    >Matinée

    Présidence de séance : Philippe Meirieu, Marie Bové.
    Animation par les membres représentants le réseau coopératif  : Olivier Blond, Sylvain Guérin, Naïk Guezel, Simon Louvet, Claire Marynower, Amaru Mbape, Delphine Van-Hoorebeke.

     • Introduction par Marie Bové, Secrétaire nationale adjointe à la coopérative :
    Marie Bové

    • Intervention de Philippe Meirieu, Président du Conseil Fédéral d’EELV :

    Philippe Meirieu

    • Intervention de Pascal Durand, Secrétaire national d’EELV :
    Pascal_Durand

     

    • Bilan et perspectives pour conforter le Réseau des coopérateurs EELV ;

    • Introduction par Silvain Guérin, membre du réseau des coopérateurs, avec amorce de Patrick Viveret :
    Patrick Viveret – Sylvain_Guérin

    • Le réseau des coopérateurs dans la vie locale et son action actuelle, présenté par Claire Marynower, membre du réseau des coopérateurs.
    Claire_Marynower

    • Temps d’échange avec la salle autour du bilan du réseau des coopérateurs d’EELV :

    En cours de transcodage

    • Philippe Meirieu, au nom du Conseil Fédéral :  ”J’entend bien les remarques qui ont été faites sur l’imperméabilité des réseaux les uns par rapport aux autres. Je propose que nous considérions que ce qui a été fait depuis un an par les coopérateurs relève de l’exploration plus ou moins riche selon les endroits. C’est une décision que notre mouvement à prise et que nous avons à la faire vivre de la façon la plus rigoureuse possible et veillant à ce que ces coopérateurs soient intégrés au mouvement (…) Je propose que le bureau du Conseil Fédéral soit l’interface un peu officielle qui garantisse que tout ce qui se fait dans le réseau des coopérateurs se répercute bien sur la coopérative (…) et je nous invite à faire régulièrement le bilan de cette actions des coopérateurs. (…) Il m’apparaitrais  prématuré pour le moment de dire que cela n’a rien apporté, comme de dire que c’est la révolution absolue. Il est utile de continuer à faire vivre ce réseau des coopérateurs indépendamment. Je ne voudrais pas que nous tombions dans le piège de la création d’une nouvelle structure coopérative qui tuerait l’actuel réseau des coopérateurs tel qu’il existe actuellement.” 

    • Conclusion par Naïk Guezel et Sylvain Guérin :
    Naik Guezel – Sylvain Guérin

    • Réaction à l’échange avec la salle  par Amaru Mbape :
    Amaru Mbape

    • Amaru Mbape : ” (…) J’ai compris la critique du modèle de la démocratie représentative présenté par Patrick Viveret et c’est finalement ce gros problème là qui fait qu’il y a une confiscation du pouvoir à un certain niveau, ce qui rend sceptiques et défiants bien des personnes de venir se rapprocher d’un parti politique.”

     

    • Présentation, débat et avis sur la définition et des objectifs du projet associatif de la « coopérative écologiste»

    Présidence de séance : Sandra Lechartre, Thierry Pradier.

    (Texte de référence : Préambule et charte de la « coopérative écologiste ») ;

    Introduction :

    Marie Bové

    • Marie Bové : ”Quelle serait la galaxie de l’écologie à laquelle pourrait participer EELV suite aux décisions du Conseil Fédéral ? (…) Une motion votée a La Rochelle disait que le réseau des coopérateurs que j’appelle moi aujourd’hui la galaxie de l’écologie de manière à ce qu’il n’y ait pas de confusion, puisse être indépendante statutairement et juridiquement parlant du parti politique. Ce n’est pas du tout une question de concurrence ou de défiance, c’est simplement une question juridique car dans les statuts qui ont été votés à Lyon, il est noté dans la définition du statut du réseau des coopérateurs que des personnes physiques et des personnes morales peuvent s’associer au sein du réseau des coopérateurs pour travailler ensemble. Or, EELV étant un parti politique, une association loi 1901 ne peut pas adhérer à EELV pour participer à ce réseau des coopérateurs interne à EELV. La question est finalement assez simple et pour réussir ce pari, non seulement de la passerelle entre le parti politique et la société civile, mais aussi la réunion de l’ensemble des composantes de l’écologie, le groupe de travail s’est efforcé d’inventer une définition de cette galaxie de l’Ecologie politique et des objectifs qui pourraient être compatibles avec un fonctionnement qui ne soit pas un copié-collé de ce que l’on connaît dans le mode institutionnel classique ou dans le fonctionnement classique d’un parti politique. L’idée, c’est bien de dire que cette galaxie de l’écologie n’est pas un parti politique et qu’elle permet la réunion des différentes composantes de l’écologie. Deux mots a retenir : autonomie juridique et statutaire et lien de proximité avec le politique au premier rang duquel EELV de façon à ne pas recréer un énième collectif associatif ou avec des entreprises ou toute autre forme de personne morale qui soit in fine en rupture avec le politique. Le pari, c’est de concilier l’autonomie et la proximité avec le mouvement écologiste (…). Il appartiendra au Conseil Fédéral de dire s’il accepte de participer à cette galaxie ou pas et si oui à quelles conditions.”

     

    La coopérative écologiste et le réseau des coopérateurs d’EELV :

    Présentation par Olivier Blond (powerpoint video sonore) :

    La coopérative écologiste et le réseau des…
    par EuropeEcologie

    Lien vidéo :

    http://www.dailymotion.com/video/xtiwob_la-cooperative-ecologiste-et-le-reseau-des-cooperateurs_news

     

    Présentation de la définition de ce que pourraient-être les valeurs de la coopérative écologiste :

    Par Amaru Mbape (powerpoint video sonore)

    Lien vidéo :

    http://www.dailymotion.com/video/xtlzxi_la-cooperative-ecologiste-les-valeurs_news

    Débat sur les valeurs de la coopérative

    En cours de transcodage

    Vous trouverez ici quelques réflexions ou propositions de modification saillantes issues du débat :

    • ”Attention à l’avaloir structurel et statutaire qui peut être rebutant par rapport à des collectifs citoyens qui n’ont pas forcément envie de se structurer.”

    • Proposition : au 3e paragraphe dans le projet de charte sur la définition, remplacer ce qui est ici écrit en gras : “En ce sens, la coopérative écologiste se caractérise par la rupture avec un mode de fonctionnement cloisonné et technocratique, qui relève d’une confiscation hiérarchique.” par : “ (…) Se caractérise par la volonté d’une rupture avec un mode de fonctionnement classiquement partidaire.”

    • Proposition : Dans les objectifs,  dans le second paragraphe, il conviendrait de retravailler cette phrase :  ”Comme l’écologie seule n’a pas de sens pour certaines populations (pays en dictature ou soumis aux intérêts des grands groupes internationaux, pays les plus pauvres, pays susceptibles de subir les premiers les conséquences néfastes du dérèglement climatique), la coopérative écologiste souhaite rendre incontournable la transition écologique dans tous les esprits notamment en faisant le lien entre la destruction environnementale et le non respect des droits fondamentaux qu’engendre le productivisme.” Car certains pays pauvres sont exemplaires en termes d’écologie. La phrase initiale introduit un contresens malheureux.

    • Proposition : Dans la Charte/préambule Au dernier paragraphe des objectifs, remplacer, ici en gras : Nous croyons en la science dès lors qu’elle ne sert pas les intérêts des dominants. Mais nous croyons également en une expertise citoyenne, en un savoir-faire et des compétences en phase et en équilibre avec leur environnement. Le progrès n’est pas univoque. La fuite en avant n’est pas une avancée.” ;  Par : “Nous avons un œil favorable vis à vis de la science dès lors…”

    • “Plus on dilue les lieux de pouvoirs, plus on dilue la capacité de domination

    • “Les abeilles, ce sont les coopérateurs, les apiculteurs, ce sont les partis politique qui récupère le miel pour en faire un projet politique.”

    • “Qui peut croire que des associations qui veulent rester très loin du politique vont adhérer à une association fondée par un parti politique ? Même si on sais que cela ne va pas être fondé par EELV mais tout le monde saura que c’est EELV qui est à l’origine de la création de la coopérative.”

    • “N’y a t’il pas une contradiction entre développer une coopérative externe et une réseau de coopérateurs en interne compte tenu notamment de l’énergie militante, renouvelable, certes mais assez rare en général qu’il nous faudra développer ? ”

    • “Les statuts parlent de soutiens actifs ou passifs à des candidats qui pourraient se présenter en concurrence avec ceux d’EELV ??? ”

    • “Pourquoi les adhérents EELV ne sont pas membres de la coopérative ? Attention à ne pas diaboliser les adhérents d’EELV qui ne sont pas que des apparatchiks avides de pouvoir etc… attention a ne pas estimer que la coopérative se justifierait par le fait que les militants d’EELV ne sont pas des militants complets.”

    • “La coopérative ne sera rien si elle ne dispose pas de moyens et d’outils propres.”

    • “EELV n’a pas forcement besoin d’une association coopérative pour que le monde associatif participe à des réflexions  et a une dynamique coopérative visant a transformer les politiques publiques. La question du contenant statutaire s’il doit y en avoir un doit être discuté avec les associations en question (Greenpeace, Attac etc.).”

    • “Le nombre d’adhérents EELV et de coopérateurs a diminué, nous le reconnaissons tous. La dynamique de la coopérative peut être un tremplin pour permettre aux adhérents de FNE Greenpeace etc d’adhérer à EELV. La coopérative n’est pas la pour contrecarrer EELV mais pour soutenir.”

    • “Comment fait on la connexion entre les adhérents et le réseau des coopérateurs qui serait une passerelle vers la société civile ? Cette question doit être débattue au sein du Conseil Fédéral .”

    • “Attention a l’utilisation exclusive du vote numérique. Attention a la fracture numérique.”

    Marie Bové : “Comment créer un autre cercle concentrique qui va au delà d’EELV et qui puisse accueillir d’autres acteurs de l’écologie et de l’écologie politique. Il serait dommageable d’aller vers un repli concentré sur EELV. C’est en ouvrant un nouveau cercle et en faisant en sorte que ces personnes puissent travailler ensemble et être structurellement dans la même organisation que finalement on arrivera à essaimer. Nous pourrons trouver cette clef dont on parle depuis le début de ces JDE entre les responsabilités politiques qui incombent au parti politique et le lien avec la société civile. Pendant les ateliers sur la coopérative a Poitiers, des associations et des partis politiques sont venus travailler avec nous pour nous dire : «  nous ce projet on en est et maintenant ce qu’on souhaite c’est l’élaborer avec vous de manière à le faire vivre ».”

    Patrick Viveret (philosophe et essayiste altermondialiste ) : “Il est important de se placer dans des logiques d’organisations apprenantes. Ce débat là n’est pas sans rapport avec l’expérience antérieure des Etats Généraux de l’Ecologie Politique (EGEP) dont Les Verts de l’époque se souviennent parfaitement. Les EGEP ont échoué de façon non spectaculaire parce que de fait, on a vérifié que les EGEP ne devenaient simplement qu’une structure compensatoire appartenant à l’ancien modèle du pouvoir. L’image de la galaxie est une bonne image à condition de rappeler qu’au cœur de la galaxie, il y a un trou noir, c’est à dire un vide créateur. Ce qui n’a rien à voir avec une modèle satellitaire d’attraction ! Et le grand malentendu, c’est effectivement de dire : Est-ce qu’EELV n’est pas finalement en train – parce qu’il n’arrive pas pleinement à faire de la politique autrement –, de compenser cela en créant des structures satellitaires (Fondation, réseau des coopérateurs, comité national d’éthique etc.) ?. Ces structures compensatrices continuent à tourner autour du pot autour du principal problème qui est que nous n’arrivons pas à créer une alternative coopérative à la politique compétitive alors que c’est cela qui intéresse les autres (les coopérateurs). Ma simple proposition à ce stade là c’est de dire que le propre d’une coopérative : c’est la co-construction. Donc tout ce qui est proposé ici, proposons-le à d’autres acteurs ! Demandons leur comment ils se sentent et co-construisons avec eux. Dans la période exploratoire, regardons aussi ce qui se passe avec le conseil national d’éthique et la Fondation  pour que ces « machins » ne deviennent pas des « bidules surplombants » mais de réels espaces de co-créations. Et donnons nous rendez-vous dans quelques mois pour faire le point. La première offre de la coopérative au parti ne doit pas avoir pour effet de fermer mais de donner un signal d’ouverture aux autres coopérateurs potentiels.”

    • “Le mouvement des Pirates, encore assez méconnu en France, a grignoté des voix à EELV. Cette vison de la coopérative doit être approfondie car elle peut nous permettre de trouver des appuis auprès de personnes qui sont peu habituées au jeu politique traditionnel ou qui votent pour la première fois.”

    • “Le débat sur la coopérative écologiste n’a rien à voir avec la question interne à EELV sur l’amélioration de ses pratiques démocratiques qui seront posée notamment à l’occasion du prochain congrès. Des coopératives politiques existent déjà : le mouvement Utopia par exemple. En aucun cas un parti politique ne peut être à l’initiative de cette création. Tout le problème est là.  La coopérative doit être fondamentalement indépendante de tout parti dans sa création. EELV pèse sur une création et ce poids même peut-être un frein a son devenir. La question qui est posée a EELV, c’est : « comment donner les clefs à une coopérative indépendante du parti et disposant de valeurs communes claires ? ».”

    • “L’indépendance de la coopérative est évidente puisque des personnes morales, juridiquement ne peuvent rejoindre un parti politique.”

    • “Le travail statutaire n’est pas forcément l’objet de réflexion que viennent chercher les sympathisants et les éventuels membres de la coopérative.”

    • “Nous n’allons pas aujourd’hui, avec de la création institutionnelle dans la bonne direction. Ce qui doit être recherché ce n’est pas : « coopérer  comment » mais : « coopérer pourquoi». Nous convaincrons en proposant des chantiers de coopérations et non pas en travaillant uniquement sur des réflexions statutaires ou organisationnelles.”

    • Réaction de Simon Louvet :
    Simon Louvet

     

    Présentation, débat et avis sur le socle statutaire du projet associatif de la «coopérative écologiste»

    Liminaire : Le texte statutaire proposé est une base de débat et de travail dans la durée.

    Présentation :

    Par Simon Louvet, coopérateur,

    Lien vidéo :

    http://www.dailymotion.com/video/xtk2ci_la-cooperative-ecologiste-le-socle-statutaire-en-debat_news

    Débat sur le socle statutaire de la coopérative

    Débat sur les statuts

    Vous trouverez ici quelques réflexions ou propositions de modification saillantes issues du débat :

    • “L’option  A présentée dans le document de séance  suppose  que la coopérative écologiste soit transpartisane, c’est à dire qu’elle va pouvoir soutenir un autre parti et donc d’autres candidats que ceux proposés par EELV. Ce qui est impensable. Si c’est le cas, elle doit se créer ailleurs.”

    • “Cette partie de L’article 8 (…) : « L’objectif du collège des groupes thématiques, est de devenir une plate-forme de réflexion, un laboratoire des savoirs, pour et avec les groupes territoriaux. Il cherche à approfondir les thématiques en faisant participer toutes les personnes – physiques et morales -, territoires et spécialistes concernés. »… Cette partie Interroge sur la forme de doublon que semble représenter le collège des groupes thématiques de la coopérative par rapport aux actuelles commissions thématiques et ouvertes d’EELV.

    Réponse de Simon Louvet : “Les commissions travaillent pour la confection du programme politique d’EELV. Les commissions thématiques de la coopérative ouvriront le champ de leurs travaux

    • “La solution « des binômes paritaires » proposée quasi systématiquement n’est pas une garantie pour les femmes puissent s’exprimer pleinement.”

    • “Comment la coopérative pourrait avoir des subventions des collectivités locales et soutenir des candidats aux élections ? Une association qui perçoit de l’argent des collectivités locales n’a pas le droit de soutenir des candidats aux élections. Sous peine d’invalidation de l’élection concernée

    • Proposition : “ dans l’article 3 : « L’objet » Au 7eme point remplacer ici noté en gras : “coordonner, construire, animer, encourager et agir en faveur des initiatives citoyennes de terrain dont le but est de protéger la nature, l’environnement et les écosystèmes, ainsi que d’améliorer la qualité de vie des hommes en harmonie avec la nature ; ” par : “des humains.”

     

    Conclusion

    • Simon Louvet :
    Conclusion Simon Louvet

    Marie Bové : “Cet outil de travail ne demande qu’à être enrichi et je remercie par avance toutes  les personnes qui souhaitent s’y impliquer. Via notamment le site http://www.ecolocoop.net/ Cette agora vous l’aurez compris ne se conclura pas par un vote.  Une liste de personnes morales qui souhaiteraient participer à ce projet  potentiel sera produite au Conseil Fédéral de septembre. Les modalités de partenariat seront co construites à partir du Conseil Fédéral de septembre. Les sympathisants verts du PVE sont associés. Le nom  de la future structure sera débattu.

    Conclusion_Marie Bové

    • Précision de Simon Louvet :
    Precision Simon

  4. Réorienter la PAC : maintenant ou jamais !

    La Politique Agricole Commune est le principal levier pour orienter notre agriculture. Elle mobilise près de 50 milliards d’euros.

    La PAC actuelle favorise le développement d’exploitations toujours plus importantes, destinées à fournir de la matière première à l’industrie agroalimentaire. Elle soutient un modèle toujours plus mécanisé, dépendant des énergies fossiles, consommateur d’engrais et de pesticides chimiques, et provoque la disparition de nombreux emplois. En abaissant le coût de production intérieur par les subventions, elle participe à la ruine des agricultures vivrières des pays du sud.

    Europe Écologie Les Verts propose une autre politique agricole pour répondre mieux aux enjeux de notre époque. Il s’agit de favoriser le développement d’une agriculture diversifiée sur l’ensemble du territoire, d’encourager de nombreuses installations sur des modèles d’exploitation non polluant et de permettre la relocalisation de notre économie agroalimentaire :

    – Une PAC plus juste qui ne permette pas que 20 % des exploitations captent 80% des subventions européennes. Un plafonnement des aides à 100.000 euros permettrait de débloquer jusqu’à 7 milliards pour maintenir et créer plus d’exploitations et d’emplois tout en encourageant les pratiques agroécologiques.

    – Une PAC plus verte endiguerait la monoculture céréalière et l’importation de soja OGM pour nourrir les animaux.

    – Pour protéger nos ressources (biodiversité, eau, sols), notre santé et notre environnement, la PAC doit encourager la rotation des cultures, l’extension des légumineuses, et assurer l’autonomie des systèmes fourragers, tout en contribuant à la réduction des intrants, de l’irrigation et des Gaz à Effet de Serre.

    Pour Europe Écologie Les Verts, une autre PAC, c’est également une politique qui pourvoit au renouvellement des générations agricoles en permettant un monde rural accessible, attractif et une économie locale dynamique. Les 100 euros par an versés par chaque citoyen européen doivent protéger la production agricole de la spéculation et lui permettre l’accès à une alimentation saine.

    En Deux-Sèvres, cela veut dire que l’élevage serait protégé. Lait et viande produits à l’herbe, voilà des emplois garantis dans les laiteries et les abattoirs, et des paysages préservés. Alors qu’aujourd’hui nos espaces bocagers voient leurs haies détruites par l’avancée des céréales mieux subventionnées. De nombreux petits producteurs de volailles en label sont écrasés par l’industrialisation type Pamproeuf, ils pourraient ainsi respirer.

    Cela veut dire aussi que la politique d’usage excessif de l’eau par l’irrigation serait revue et que nos rivières pourraient enfin retrouver des débits conformes à notre climat.

    Cela veut dire enfin que les reconversions en agriculture biologique seraient favorisées pour atteindre les 20% de l’objectif fixé en France. Nous ne sommes qu’à 2,1% en Poitou-Charentes, ce qui oblige à des importations de produits à haute valeur ajoutée : un comble pour une agriculture soit disant performante à l’export.

     

    POUR EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS DEUX-SÈVRES

    Virginie Léonard, secrétaire d’EELV Deux-Sèvres tél. 06 77 82 45 09
    Serge Morin, élu EELV au Conseil régional, tél. 06 71 48 89 24

     

  5. Contre le golf 18 trous à Bressuire

    Qui ne se réjouirait pas de voir les golfeurs de Bressuire disposer maintenant d’un équipement amélioré dont le pitch and putt de 6 trous ; et il semble que ces nouveaux aménagements attirent plus de pratiquants puisque 67 se sont inscrits dernièrement. Malgré l’optimisme ambiant, on est loin des 400 /450 adhérents (annoncés dans l’étude préalable) qui apporteraient la rentabilité du fonctionnement de l’hyper-golf 18 trous.

    Le maire l’ayant évoqué lors de l’inauguration, il serait bien pour la transparence financière que lors du prochain Conseil municipal soit présenté le coût global et détaillé des prestations fournies par les services techniques. D’autant qu’en 2007 (CR du conseil municipal du 20 décembre), le maire déclarait sur son projet golf que la « commune ne souhaite pas aider ce projet financièrement qui sera entièrement financé sur fonds privés ! ».

    Aussi Europe Ecologie Les Verts, tout en appréciant ce nouvel équipement amélioré pour les amateurs de golf bressuirais, rappelle son opposition à l’hyper-golf 18 trous, gaspilleur de nouvelles terres nourricières et, quoi qu’on dise, qui sera très coûteux pour les finances de la ville.

    Cyril Pouclet et Norbert Béalu

    Porte-parole d’Europe Ecologie les Verts du bocage

  6. Pour le maintien du Crédit Agricole de Niort et de Saintes

    Europe Écologie Les Verts déplore que les dirigeants de la Caisse Régionale du Crédit Agricole n’entendent ni les appels et motivations des élus locaux, ni les justes revendications de leurs personnels.

    Le projet de concentration administrative prévu à La Rochelle, au détriment des sites de Niort et Saintes, n’est que le reflet déplorable de l’abandon des zones rurales par les services de toutes sortes. Abandon auquel même les villes moyennes n’échappent plus.

    Le Crédit Agricole a toujours soutenu la concentration dans le secteur agricole, avec l’impact négatif que l’on sait sur les emplois, favorisant in fine une agriculture intensive peu respectueuse des hommes et de la nature. La banque semble s’appliquer les mêmes processus. Pourtant rien ne l’y oblige ! Les moyens de communication d’aujourd’hui permettent un travail efficace entre les différents pôles d’activités d’une banque, même éloignés géographiquement.

    La décision d’implanter le siège régional à La Rochelle vise probablement à augmenter les capacités de rémunération des actionnaires plutôt qu’à garantir l’emploi de salariés qui participent à la vie économique, sociale et associative des zones urbaines de Niort et Saintes. Mais à quel prix ? Frais immobiliers pour la banque qui se répercuteront certainement sur les coûts bancaires. Frais pour les salariés obligés de déménager ou de faire le trajet quotidiennement. Sans oublier le coup porté à l’aménagement du territoire.

    Voilà une banque qui a fait ses choux gras sur les zones rurales, qui a largement profité au travers des agriculteurs des milliards d’aides publiques et dont les dirigeants n’hésitent pas à mettre en difficulté l’équilibre économique de deux villes et des dizaines de familles de salariés. Un camouflet inacceptable alors que tous les efforts devraient porter au contraire sur de meilleurs équilibres territoriaux et environnementaux…

    Europe Ecologie Les Verts met en ligne sur Avaaz.org une pétition pour le maintien des sièges du Crédit Agricole de Niort et Saintes et invite ses partenaires de gauche et les associations de citoyen-ne-s et de consommateur-rice-s à relayer cette initiative auprès de leurs réseaux.

    Pour Europe Écologie Les Verts

    Virginie LEONARD, secrétaire du groupe local EELV 79
    06.77.82.45.09

    Laurence HENRY, secrétaire du groupe EELV des Saintonges
    0.80.50.38.83

    Jean COLLON,  porte parole du groupe local EELV 79
    06.79.55.09.74

    Stéphane TRIFILETTI, porte parole régional EELV Poitou-Charentes
    06.58.53.66.25

    Signez la pétition !

  7. Les JDE comme si vous y étiez !

    Bilan par Sandrine Rousseau, chargée des Journées d’été au bureau exécutif, à lire ICI !

    Les journées d’été – Les coulisses sur le site EELV Poitou-Charentes

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    MERCREDI 22 AOÛT

    Ouverture et accueil
    Avec Ségolène Royal, Présidente de la région Poitou-Charentes ; Yves Jean, le président de l’Université de Poitiers ; Véronique Massonneau, députée de la Vienne ;  Didier Coupeau, secrétaire régional EELV ; le groupe local ; Pascal Durand, Secrétaire national ; Sandrine Rousseau, en charge des Journées d’été au Bureau exécutif d’EELV.

     

    Retenez bien le cours de géographie sommaire de notre secrétaire régional, Didier Coupeau, à 52’35.

    JDE 2012 – Ouverture et accueil par EuropeEcologie

     

    De retour de Rio+20
    L’eurodéputée Sandrine Bélier et le sénateur Ronan Dantec, Michel Prieur, un des grands spécialistes français du Droit de l’environnement, Sandrine Rousseau, en charge des Journées d’été au Bureau exécutif d’EELV.

    De retour de Rio+20 par EuropeEcologie

    Quel modèle énergétique pour le XXIe siècle ?
    Jade Lindgaard, journaliste de Médiapart ; Hélène Gassin, vice-présidente de la région Île-de-France, Delphine Batho, ministre de l’Écologie ; Christian Couturier, Solagro ; Marc Jedliszka, Comité de liaison des énergies renouvelables ; Benoît Faraco, Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme ; Martine Billard, co-présidente du Parti de gauche ; Michèle Rivasi, eurodéputée EELV.


    Quel modèle énergétique pour le XXIe siècle ? par EuropeEcologie

     

    De la crise de l’euro à la crise de l’Europe : quels chemins pour en sortir ?
    Dany Cohn Bendit, eurodéputé, Co-président de groupe ; Susan George, militante altermondialiste et présidente d’honneur d’ATTAC ; Bernadette Segol, secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats ; Ulrike Guerot, European Council on Foreign Relations, Berlin ; Gabor Eröss LMP, Hongrie ; Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économique ; Danielle Auroi, députée EELV, présidente de la commission des Affaires européennes ; Yannick Jadot, eurodéputé EELV.

    De la crise de l’euro à la crise de l’Europe… par EuropeEcologie

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    JEUDI 23 AOÛT

    Des écologistes au gouvernement, pour quoi faire ?
    Animation : Hervé Kempf, auteur de L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie
    Avec : Cécile Duflot, Ministre du Logement et de l’Égalité des territoires ; Pascal Canfin, Ministre du Développement ; Laurence Laigo, de la CFDT ; Isabelle Autissier, du WWF ; François de Rugy, député EELV, Co-président de groupe.

    Des écologistes au gouvernement, pour quoi faire ? par EuropeEcologie

    Présentation des groupes parlementaires

    Présentation des groupes parlementaires EELV par EuropeEcologie

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    VENDREDI 24 AOÛT

    Quelles réformes des institutions ?
    Animation : Élise Lowy. Avec : Eva Joly, eurodéputée, Présidente de la Commission du développement au Parlement européen ; Isabelle Durant, Vice-présidente du Parlement européen ; François Rebsamen, PS, sénateur, maire de Dijon ; Jean-Vincent Placé, sénateur, Président de groupe ; Dominique Voynet, maire de Montreuil ; Jean-François Caron, conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais, président de groupe ; Barbara Pompili, Co-présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale.

    JDE 2012 – vendredi par EuropeEcologie

  8. Pampr’oeuf : projet de création d’un élevage de 200 000 poules pondeuses

    Parthenay, le 03 août 2012

    Objet : Enquête publique organisée à la demande de PAMPR’OEUF SAS PRODUCTION du 9 juillet au 10 août 2012

    Monsieur le Commissaire Enquêteur,

     Nous vous prions de ne pas donner un avis favorable à ce projet pour les raisons que nous exposons ci-dessous.

     1/ Ce projet est strictement conforme à celui rejeté l’an dernier et soutenu par la même société « PAMPR’OEUF », à l’exception de sa localisation certes et du fait qu’il ne s’agit plus de l’agrandissement d’une unité existante mais d’une création. Mais le volume de production et les conséquences sociales et environnementales sont identiques. Ce projet a été rejeté par le CoDERST ( Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques ) en décembre 2011. Nous avions lors de l’enquête publique motivé son rejet. Nous pensons que le nouveau dossier conduit aux mêmes erreurs d’organisation de la filière d’élevage des poules et poulets.

     2/ Il est lié à un autre projet qui vient d’obtenir une autorisation par l’arrêté préfectoral du 13 février 2012, à la demande de PAMPR’OEUF SAS PRODUCTION, pour l’installation d’un élevage de 201 600 poulettes au lieu-dit « Les Bouriboux » (Pamproux).

    Ce projet d’élevage de 200 000 poules pondeuses fait donc partie d’un ensemble d’élevages avicoles dont l’impact total n’est pas pris en considération par le dossier de la demande et le rapport de l’autorité administrative.

     Il s’agit à l’évidence d’un projet agro industriel global pour la société Pamproeuf.

    Nous posons une question simple : est-ce qu’un projet par exemple de rocade ou autre outil public à Pamproux ou ailleurs serait accepté s’il était tronçonné en 2 projets puis 2 enquêtes distinctes, la première partie présentée seule, passant pour être acceptable, et la deuxième s’imposant ensuite pour faire fonctionner correctement la première ?

    Aucun projet cohérent n’est accepté ainsi.

     Ces méthodes ne devraient plus être permises.

     3/ Passé de la commune de Nanteuil (où il s’agissait d’agrandir un atelier existant) à celle de Pamproux, le projet reste situé sur le même bassin versant des rivières Le Pamproux et La Sèvre Niortaise déjà fortement impactées par les pollutions diverses d’une part et les prélèvements trop importants dans leurs nappes d’alimentation.

    Nous regrettons d’ailleurs que le périmètre de protection du captage de l’usine de potabilisation de la Corbelière ne soit pas mieux protégé. (norme de 200 unités d’azote maxi toujours en vigueur). Cela se traduit par une notation de mauvaise qualité des eaux que ce projet ne contribuera pas à améliorer, bien au contraire.

     4/ Concernant les quantités d’eau prévues pour le fonctionnement : au forage sur la parcelle n°121 section AD de Pamproux de 7m3/h autorisés ; cela représente la consommation de 511 foyers moyens (120m3 annuels) soit plus de 2 000 personnes.

    On doit se poser la question de la pertinence d’un tel modèle agro-industriel si gaspilleur d’eau d’autant que celle-ci est polluée par les usages abondants des produits sanitaires et vétérinaires utilisés.

     Cette pollution « invisible » sera d’ailleurs également diffusée par les fientes utilisées en engrais et vecteurs des produits consommés par les volailles comme ceux (insecticides et autres) utilisés pour le traitement des fientes.

     Ce projet représente donc un danger sanitaire pour nos eaux en plus de l’impact de la pression sur la quantité retirée au bon fonctionnement des rivières par les forages : l’exemple breton qu’il copie n’est de pas nature à permettre la reconquête de la qualité de nos eaux sur le bassin de la Sèvre Niortaise et dans son estuaire.

    C’est pourtant un enjeu très important porté par les collectivités locales, l’Etat français, l’Europe et qui engloutit de fortes sommes d’argent public.

     Le projet PAMPR’OEUF sur ce seul enjeu de l’eau (qualité, quantité) doit donc être rejeté car contraire à l’intérêt public.

    Les quantités d’eaux utilisées par l’entreprise PAMPR’OEUF pour ses élevages doivent aussi inclure la « retenue de substitution privée » de l’entreprise dont l’impact est déjà conséquent. Il est regrettable que tout ne soit pas globalisé pour avoir une idée exacte de l’impact sur l’eau de l’entreprise PAMPR’OEUF.

     5/ La condition animale. Ce n’est pas parce que les normes d’élevage sont respectées qu’elles sont bonnes : 200 000 poules vont être élevées sans jamais voir la lumière du jour dans un bâtiment clos.

    D’autres éleveurs font le choix de l’élevage en plein air, globalement beaucoup plus respectueux des animaux, de la qualité des produits, des conditions de travail des salariés, des sols, de l’eau et au bout du compte de la santé des consommateurs.

     6/ L’affaire du groupe Breton « DOUX » qui montre une crise violente dans ce type d’agro-industrie devrait conduite à ne pas poursuivre dans cette voie. Ce n’est pas une question de bonne ou mauvaise gestion d’entreprise. C’est une question de modèle de production dont la fin est malheureusement toujours la même : pollutions constatées et non réparées par les auteurs, problèmes sociaux pour les employés toujours plus pressurés puis jetés au chômage ; mais il se trouve toujours quelque part un « moins-disant social »…

     De très nombreuses exploitations dans le département et en région démontrent qu’il est possible de produire des œufs et volailles à prix abordable pour le consommateur et avec une potentialité d’emplois bien supérieure, un fort intérêt pour nos espaces ruraux.

     7/ L’impact sanitaire notamment dû à la concentration de l’élevage, aux transport des fientes est mal mesuré.

    L’impact sur la santé humaine de la consommation des produits de ce type d’élevage ne l’est pas du tout.

    Aucune garantie de long terme ne peut être apportée.

    De plus les pratiques habituelles de transport des fientes sans bâchage rapportées par des témoins, par commodité ou inconscience des risques pathogènes montrent que l’entreprise n’a pas pris la mesure des impacts potentiels de son activité.

     8/ Nous avions déjà signalé l’an passé que le trafic de poids lourds engendré était fort peu compatible avec les petites routes empruntées. Rien ne change sur ce point.

    De même les pollutions sonores, des nombreux ventilateurs, et olfactives qui ne manqueront pas de se produire ne pourront être constatées réellement qu’après l’installation, trop tard !

     En conclusion, nous considérons que l’entreprise PAMPR’OEUF n’a pas pris la mesure du rejet par le CoDERST de son projet présenté l’an passé en ne retenant que quelques éléments de ce rejet dont peut-être la proximité avec l’autoroute A10 ou du village du Breuil de Nanteuil sans tenir aucun compte des autres problèmes d’intérêt public posés par ce projet.

     Nous vous demandons, Monsieur le Commissaire Enquêteur, d’émettre un avis défavorable à ce projet.

     Pour Europe Ecologie Les Verts des Deux-Sèvres,
    Jean COLLON
    Porte-parole
    jean.collon@orange.fr


  9. Journées d’été des écologistes 2012 à Poitiers

    Tou-te-s à Poitiers!

    Nous avons quitté la volcanique Clermont-Ferrand par une chaleur caniculaire, dirigeons-nous vers la douceur poitevine. Cette année, la grande migration des écologistes à la recherche de débats riches et conviviaux nous mènera jusqu’à la cité des Pictons, Poitiers, capitale de la Vienne et de Poitou-Charentes, la “ville au cent clochers” du 22 au 24 août.

    C’est la Faculté de Droit et Sciences Économiques, sur le campus universitaire de Poitiers, qui accueillera nos réflexions, desservie par une navette spécialement affrétée pour les JDE. Les repas seront assurés midi et soir par des petits producteurs bio et restaurateurs locaux au sein du grand village restauration créé spécialement sur le site. Outre les hôtels du centre ville, le CROUS nous propose plus de 900 chambres universitaires sur le site même, au cœur de l’action. Une belle programmation musicale et artistique animera les soirées sur le campus. Cet événement est accessible aux Personnes à Mobilité Réduite.

    Il n’y a pas à tergiverser, tou-te-s à Poitiers !

    Pour s’inscrire c’est ici !

  10. Serge Morin dans le journal « L’Hémicycle »

    Le journal L’Hémicycle du 27 juin 2012 consacre une double page à « Une guerre de l’eau à 184 millions d’euros« . Ce dossier met notamment en avant l’opposition de la nouvelle ministre de l’écologie, Delphine Batho, aux retenues de substitution, et donne la parole à Serge Morin, vice-président EELV au Conseil Régional.

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